Rabbit & Wolf Tome 1 : Amour Naissant

Chapitre 5

Désolé pour ceux n'ayant pas lu ou vu la saison deux... (!) SPOIL (!)

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PDV Extérieur :

Le lendemain matin, Izuku décida de mettre leurs deux jours de libre avant la reprise des cours, à profit pour un entraînement intensif. Il mit en stand-by le renforcement de son alter, pour entraîner un maximum son animalité.
Toute la matinée, il s'était entraîné durement à contrôler ses sens au mieux qu'il pouvait. Il avait ensuite décidé de sauter le déjeuner pour continuer son apprentissage des sens, avant d'engager la seconde partie de son entraînement qu'il s'était fixé.
L'après midi, il s'était donné pour objectif de maîtriser sa seconde nature progressivement contrairement aux jours d'entraînements avec leurs professeurs, où ils avaient dû tout faire sans vraiment de préparation.
Il maitriserait donc sa transformation point par point. À commencer par transformer ses bras ou même ses jambes pour s'habituer à la douleur. Deux jours ce n'était rien pour y arriver, mais il se donnait les moyens de réussir à travers cette première journée.

Même malgré une pluie battante et un orage monstrueux qui avaient débuté en fin d'après midi et qui perduraient encore, il avait continué à s'entraîner à l'extérieur de l'internat, sous le regard inquiet d'Ochaco et de Tenya qui avaient essayé mainte fois de le convaincre de rentrer au risque de tomber très malade, mais il avait poliment décliné leur inquiétude. Et puis, ce n'était qu'un peu de pluie et quelques éclairs. Il ne tomberait pas malade pour si peu.

Il finit par stopper son entraînement vers vingt trois heures. Il rentra dans l'enceinte du bâtiment dédié à sa classe, trempé par la pluie et sa sueur. Il était affamé et il comptait bien engloutir un bol ou deux de katsudon. Oh oui, il en rêvait. Il fonça tête baissé vers la cuisine. Même si Lunch Rush était parti, il comptait bel et bien engloutir son repas. Il n'était pas le meilleur des cuisiniers, mais il savait au moins faire son plat favoris.

Il s'afféra donc dans sa tâche, ayant déjà l'eau à la bouche de sa nourriture. Non loin de la cuisine où se trouvait Izuku, quelques élèves qui n'avaient guère faient attention à l'arrivé du vert dans le bâtiment, discutaient encore tranquillement sur les canapés du salon.

Les quelques personnes présentes dans la salle commune, discutaient une nouvelle fois, non sans agitations, du permis provisoire fraîchement passé. Le sujet dérivé des épreuves plus ou moins difficile pour certains, aux personnes rencontrées et à leurs alters tous plus impressionnants les uns que les autres.
L'un des membres du petit groupe, qui ne parlait pas depuis le début de la conversation, se leva pour aller se chercher de quoi boire, la soif se faisant ressentir. Le blond entra dans la cuisine et ignora complètement Midoriya de dos qui dansait légèrement fredonnant une musique dont il ne se rappelait pas où il avait bien pu entendre l'air.
Bakugo prit un verre et se servit un verre de soda, pour ensuite reposer la bouteille dans le frigidaire. Sa soif étanché, il repartit dans le salon, pour finalement aller se coucher ne pouvant plus supporter d'entendre les deux idiots qui le suivaient partout.

Le vert finissa de préparer ses deux bols de katsudon, pour ensuite les engloutir à grande vitesse, manquant parfois de s'étouffer. Il prit un verre d'eau pour stopper sa dernière quinte de toux. S'apprêtant à laver son verre, il en vit un second sur le plan de travail. Ça n'était pas là tout à l'heure ? Quelqu'un est venu ? Les joues du vert s'empourprèrent. Quelqu'un l'avait vu danser, du moins gigoter ? Il soupira espérant que cette personne ne l'avait pas vu agir ainsi. C'était terriblement gênant.

Il lava les deux verres puis il parti se doucher, saluant au passage les derniers élèves présents sur les canapés.

Il prit une petite douche profitant du calme environnant. Il s'essuya ensuite. Il remarqua ensuite qu'il avait oublié de prendre un élément important pour sa nuit; son pyjama. Il avait prit la serviette qui se trouvait dans son casier, celle qui laissait au cas où il oubliait celle qui s'y trouvait dans sa chambre. Mais après réflexion il se dit qu'il devrait y laisser aussi des vêtements de secours. Il devait maintenant aller dans sa chambre, munit d'une simple serviette noué autour de la taille.