𝓡𝓮𝓬𝓴𝓵𝓮𝓼𝓼 𝓬𝓸𝓷𝓷𝓮𝓬𝓽𝓲𝓸𝓷 [𝓔𝓻𝓮𝓻𝓲/𝓡𝓲𝓻𝓮𝓷]

Chapitre 2 : Tournent déstabilisant

*𝓟𝓓𝓥 𝓛𝓲𝓿𝓪𝓲̈*

La neige continue de tomber même si son intensité commence à baisser progressivement. Eren prend la parole et me coupe dans ma "contemplation".

-Il va falloir que je te laisse, je suis désolé, déclare t-il un air inquiet sur le visage.

-Oh heu d'accord, dis-je simplement.

Il me regarde une dernière fois l'air navré avant de me tourner le dos rapidement. Je le regarde s'éloigner, un mauvais pressentiment s'empare de moi. Je décide de quitté le bar dans le but de retourner à l'hôtel. Je commande un taxi sur mon téléphone et attend. Après une dizaine de minutes le chauffeur arrive enfin, une fois installé je lui indique comme je peux mon lieu de destination puis il démarre. Je regarde dehors pendant plusieurs minutes comme je le fais habituellement puis soudain le véhicule s'arrête. Je regarde le conducteur intrigué et avec de la concentration en l'écoutant parler un mi-français-mi arabe ,je réussi à comprendre qu'il y a des embouteillages devant et que c'est peut-être à cause de la neige. Il n'a pas beaucoup neiger pourtant donc je ne comprend pas.

Au bout d'une vingtaine de minutes le chauffeur de taxi descend du véhicule pour tenter de voir si la circulation s'améliore ou non, je décide de faire de même, j'avance et constate, dérouté, au moins 5/6 mètres de neige devant, alors que du coté d'où je viens il n'y a rien. Je fais comprendre au chauffeur de laisser tomber et que je vais tenter de trouver un autre chemin pour rentrer. Je fais demi-tour et regarde sur mon téléphone si je peux trouver un moyen de faire un détour, mais rien. De plus avec ce climat totalement dérégler ça doit être le bordel dans les environs, je me résigne donc à chercher un lieu pour dormir en dépit de pouvoir retrouver Kenny et Mikasa. Je décide donc d'appeler ces derniers et je leur explique la situation.

-D'accord, fais attention à toi bonhomme, me dit Kenny.

-Tonton je suis adulte maintenant, mais ne t'en fais pas pour moi ça va aller, commençai-je, je vous retrouve quand je peux.

-N'empêche c'est vraiment étrange qu'il neige en pleine zone désertique...déclare mon oncle se parlant surement à lui même.

-Je sais, écoute on se reparle plus tard, je vais essayer de trouver un logement pour la nuit, je n'ai pas spécialement envie de la passer dehors.

-Oh oui bien sûr, à plus Livaï.

Je raccroche et continue de marcher, je passe devant une ruelle et aperçois difficilement quelqu'un à l'intérieur de celle ci, chuchotant des mots imperceptibles pour moi. J'allai passé mon chemin, prêt à me défendre en cas de problème quand tout à coup une lumière aveuglante  jaillit, m'arrachant un cris de douleur, mes yeux me font souffrir, j'ai l'impression qu'ils brûlent, je met mes mains sur mon visage puis c'est le troue noir.

{8h46, quelque part}

Je sors de mon sommeil et ouvre les yeux, je n'ai plus mal, je me redresse et regarde la pièce dans laquelle je me trouve. C'est une chambre dans un style assez inattendu, je suis sur un lit à baldaquin en bois sculptés, dans des draps en soie, avec un tête de lit qui à l'air d'être en or. Le sol est en marbre et il y a un bassin d'eau à quelques mètres de la couchette ainsi qu'un divan blanc avec une corbeille de fruit posé sur un guéridon. La pièce possède des fenêtres sans vitres qui donnent sur des jardins verdoyants composés à nouveau de bassins turquoises, de fontaines, d'arbres fruitiers ainsi qu'un hamac en toile crème. Après avoir contempler cette endroit je me rend comte que je ne porte plus mes vêtements, ils sont posés sur une petite table dans la chambre, je n'ai qu'un tissu en lin autour de la taille.