Chapitre 3

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Je suis assise sur le lit à lire un livre que le fantôme m'a pris de l'étagère, après avoir changer mes bandages.

Le livre parle d'un amour impossible entre un vampire et un loup-garou. C'est mignon mais c'est pas vraiment le type de roman que j'aime. Je croyais que c'étais un roman fantastique mais on voit plus le coté romantique qu'autre chose, ce n'est pas que j'aime pas mais on dirait une parodie mal fichue de twilight.

Je regarde les autres bouquins qui ne sont malheureusement pas à ma porter. Je n'en peu plus, je m'ennuie à mourir, je dois bouger. Je balance mes jambes sur le coté et me mets debout mais la douleur de ma cuisse me fait vite regretter mon geste.

Mais vu que je suis têtue comme une mule, je retente. Je m'appuie tant bien que mal sur tout ce qui me tombe sous la main pour finalement arriver jusqu'à l'étagère. Je prends plusieurs bouquins qui sont susceptible de me plaire, je les jette sur la table en verre. Je finis par m'allonger dans le canapé et commence à lire.

Les heures passent au fur et à mesure que je dévore les livres. La porte s'ouvre pour laisser apparaitre le fantôme, il regarde le lit vide et se tourne vers moi les yeux écarquillés. A un moment j'ai cru l'entendre soupirer de soulagement. Il pose des vêtements sur le lit et vient vers moi.

- Comment tu te sens ?

C'est une question piège ? Je le regarde incrédule. Je dois faire une tête bizarre parce qu'il esquisse un sourire en coin.

- Ta jambe ne t'as pas trop fait souffrir quand tu as marché ?

- Bah ...... si ?

Il s'approche de moi et regarde ma cuisse. Le bandage est devenue rouge, je ne m'en suis même pas rendue compte.

- T'es pas possible.

- C'est de ta faute !

Il me jette un coup d'œil.

- Aussi.

Il me prends dans ses bras en mode princesse, je me débat du mieux que je peux.

- Hé mais qu'est-ce que tu fait ? Lâche moi !

- Tu ferais mieux de prendre un bain. Ca désinfectera un peu.

Je me tait et entour son cou de mes bras en détournant le regard. J'aime pas me sentir faible. Il ouvre une autre porte, ( pas celle qu'il a pris pour entrer ) c'est la salle de bain. Il me dépose sur le rebord de la baignoire et sors.

Il y a deux lavabos en forme de pierre grise comme la baignoire, sur un recoin se trouve plusieurs gel douche disposés dans un petit bac en bois bien arrangé. Une étagère en bois supporte plusieurs serviettes blanches et sel de bain, un grand miroir est disposé à coté du lavabo. Une douche teintée se trouve à coté de la porte.

Cette dernière s'ouvre pour laisser place au fantôme, qui est revenue avec les vêtements qu'il avait apporter avec lui. Il les pose sur le rebord d'un des lavabos et se retourne vers moi.

- Je ne serais pas loin si tu as besoin.

- M-Merci.

Il sort en m'adressant un petit sourire en coin. Il est différent. Je n'arrive pas à me dire que la personne qui a tuer Fred et qui prend soin de moi soi la même. Pourquoi est-ce qu'il est si différent à mon égard ?

J'ouvre le robinet et mets à température bouillante. J'ai toujours aimé les bains chaud, très chaud. Je défait tous mes bandages, retire mes quelques vêtements et me plonge dans le bain. Tous mes muscles se décontractent, mes plaies me piquent un peu et je plonge ma tête dans l'eau.

Silence.

Qu'est-ce que j'aimerais rester ici. Il n'y a rien de plus apaisant que les bains chaud. Mais je reviens vite sur terre et ferme le robinet, toute les bonnes choses ont une fin. Je me lave et sors de la baignoire.

Je prend une serviette et regarde les vêtements. Un jean deux fois trop grand, un t-shirt noir deux fois trop grand également et un boxer. Non mais sérieux ! Je soupire et enfile le tout après avoir refait mes bandages proprement. Je commence à marcher en soutenant le jean d'une main.

Je pousse la porte pour voir le fantôme qui refait le lit avec des draps propre. Il finit par me regarder et je l'entend étouffé un rire.

- On ne se moque pas d'une handicapée.

- Toi tu es estropiée, ce n'est pas pareil.

Je lui lance un regard noir et m'approche, mais tel un gentleman, il vient m'aider et me pose sur le lit.

- Désolée mais je ne porte pas de vêtement pour femme.

Je le regarde un moment alors qu'il refait mon bandage du bras que j'avais mal fait.

- Pourquoi est-ce que tu ne me tue pas ?

Il s'arrête et plante ses yeux dans les miens, mon cœur loupe un battement.

- Si tu veux tout savoir, j'ai déjà essayer.

- Pourquoi tu n'as pas réussi ?

- .... Je ne sais pas.

Je détourne le regard. Merde, ses yeux me perturbent. Au moins il est franc, c'est déjà ça.

- Merci .....

- De ?

- De ne pas m'avoir tuer, de me soigner, de m'héberger, de me nourrir et de me supporter.

Il me cherche du regard mais je tourne la tête, pas envie qu'il me trouble plus que nécessaire. Il continue pendant un moment et une fois finis il part vers le canapé, prend la pile de livre que javais fait et la pose sur le lit.

- Tu éviteras de bouger comme ça.

Je lui souris et il détourne le regard en partant vers la porte. Je prends un livre et me met à lire jusqu'à sombrer dans les bras de Morphée.

Cependant des cries me réveille plusieurs heures après. Il y a la voix du fantôme il me semble en plus d'une voix de femme. Je n'entends que des brides de leur conversation qui semble plus que houleuse. De nature curieuse je me lève et me dirige vers la porte tant bien que mal, puis plaque mon oreille contre la porte.

- Arrête tes conneries Derek; tu es blesser par sa faute !

- Je n'ai aucun ordre à recevoir de toi.

- Continue comme sa et tu vas claquer, crois moi.

- Eh bien je claquerais et puis c'est tout.

- Tu as pensé aux autres ?

- Quels autres ?

- A ceux qui tiennent à toi, idiot.

- Excuse moi mais je n'en vois pas des masses.

- Derek, on peut bosser ensemble pour être sûrs.

- Je n'ai pas envie de faire équipe avec toi.

- Mais je tien à toi et je t'aime.

- Pas moi ! Alors, dégage !

Il eu un silence de plusieurs secondes, quand la fille repris.

- Elle te fais changé. Tu ferais mieux de la tuer.

Et une porte se claque violemment. J'entends des bruits de pas se rapprocher et comme une idiote je me mets à courir vers le lit et me jette dessus, avant que la porte s'ouvre. Mon cœur bat à tout rompre, ma respiration est saccadée. Il s'avance vers le lit et s'assois sur le rebord.

- Tu n'es pas discrète.

Partners in crimeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant