Partners in crime

Chapitre 42

Le lendemain, on retourne à l'aéroport au plus grand bonheur de Jenny. Le trajet se passe tranquillement on rigole tout les six. Hazel a beaucoup changé depuis qu'elle est venue à L.A. pour me prévenir. Je parle de notre fils à Derek. 

- Tu l'as appelé Logan ? 

- Euh oui. 

- C'est pas le prénom que tu m'as donner pour parler de moi à Tati ? 

Mince. Il m'a percé à jour. J'acquiesce en évitant son regard. J'ai appelé notre fils comme ça parce que, pour moi il est une parti de son père et je voulais qu'il lui ressemble. Derek me prends la main. 

- Je suis là maintenant. 

Je le regarde dans les yeux. Il lit en moi comme dans un livre ouvert, c'est parfois perturbant mais agréable quand tu as du mal à t'exprimer. 

On atterrie et cette fois il y a Antonio, Logan et Sylvie avec ma famille qui nous attends. On les embrasse tous quand l'infirmière vient vers Derek et semble l'examiné. Elle secoue la tête. 

- Là, il faut vraiment l'emmener à l'hôpital. 

- Non, il en ai hors de question. Proteste le concerné.

- Ecoute moi; tu aurais du mourir, je ne pensais pas que les dégâts étaient si graves que ça. Je suis désolée mais là tu n'as plus le choix. J'appel une ambulance. 

Le concerné soupire en serrant les poings. Je m'approche de lui, Logan dans les bras, le petit tape la tête de son père de son petit poing. Derek se tourne vers nous pour le voir. Ses yeux s'écarquillent en voyant son fils. Logan se penche vers lui et il le prends dans ses bras même si il souffre. 

Logan sert le doigt de son père qui s'amuse avec lui malgré la douleur des blessures que touche son fils. Les ambulanciers arrivent et prennent Derek, Tara reprends Logan alors que j'accompagne Derek. 

Je suis dans la salle d'attente depuis un moment déjà. Ils doivent l'opérer pour enlevé des résidus, tels que des éclats de lames rouillés. D'après ce que j'ai compris, il vas devoir rester à l'hôpital pendant un moment.

Sylvie vient me voir et je me relève.Elle m'apprends qu'il risque d'être dans un coma artificiel pendant au moins deux mois du aux blessures qui chacune auraient pu être mortel. Elle a appelé Tara pour qu'elle vienne avec Logan afin qu'il voit son fils une dernière fois avant un long moment. 

Elle m'accompagne jusque dans la chambre, un docteur se trouve avec lui. 

- Les zombies doivent vous enviez. Vous êtes un véritable cadavre ambulant. 

Derek lui fait un grand sourire et plante ses yeux dans les miens. 

- J'avais des raisons de rester en vie. 

Le docteur se retourne vers moi et comprends instantanément. 

- Votre mari, tient beaucoup à vous au point de tromper de nombreuses fois la mort. 

Je souris à Derek qui esquisse un sourire. 

- On est pas marié. 

Les yeux du docteur font des vas et vient entre nous. Il finit pas écarquiller les yeux, lève les mains et sors de la chambre. Je lâche un petit rire avant de m'approcher de mon " mari ". Je prends sa main dans la mienne délicatement alors que je m'assois sur le rebord du lit. 

- Je savais pas qu'on était marié. 

- Tu ressemble à une momie. 

- Merci de ton soutien. 

- De rien, ça me fait plaisir. 

Il esquisse un sourire qui me fait fondre puis me tire légèrement vers lui, je le regarde inquiète. Je ne veux pas lui faire mal mais il me tire jusqu'à ce que mon visage sois près du sien. 

- Arrête. Je ne veux pas te faire mal. 

- Je ne t'ai ni vu, ni entendu pendant plus de cinq mois. Et là on me dit que je vais devoir me passer de toi encore deux mois. Désolée mais je veux un petit temps de répit alors s'il te plaît reste à mes côtés. 

Je le regarde tendrement, lui caresse la joue où il a sa cicatrice et dépose un baiser simple et délicat sur ses lèvres. Je m'écarte et je sens son souffle sur mes lèvres comme s'il était soulagé. Je pose ma tête dans le creux de son épaule et il me prends dans ses bras. 

Soudain quelqu'un toque à la porte, je pars ouvrir pour trouver Tara qui me souris faiblement, Logan dans les bras une tétine dans la bouche et un doudou qu'il sert fort dans son petit poing. Je le prends dans mes bras et embrasse ma sœur. 

- Je vais vous laissez en famille. 

Elle part nous laissant seuls. Logan s'agite dans mes bras en se penchant dans la direction de Derek je m'approche et le dépose près de son père. Logan tends son doudou vers Derek qu'il le prends avec un sourire. Je m'assois prés d'eux et mon fils tire sur mon t-shirt. Je m'allonge dans les bras de mon amant avec notre fils entre nous qui se mets en boule. 

On reste ainsi pendant un moment, jusqu'à ce que des infirmières entre et me demande de partir car les heures de visites sont terminés. J'embrasse Derek tendrement alors qu'une larme coule le long de ma joue pour finir sur celle de mon amant. Je m'écarte légèrement de lui mais reste à proximité de ses lèvres. 

- Je t'attendrais, je te le promet. Je t'aime, Derek. 

Je l'embrasse une dernière fois un peu plus longtemps comme pour sceller la promesse que je viens de faire. Je prends mon fils endormis dans mes bras et quitte la chambre tremblante mais sur le pas de la porte j'entends Derek. 

- Je t'aime aussi, Leya. 

Je tremble encore plus. Ne te retourne pas. Ne le regarde pas. Si je le vois je ne vais pas pouvoir le quitter. Je sors de la chambre et m'adosse au premier mur avant de me laisser glisser contre celui-ci. J'ai notre fils dans les bras que je sers comme s'il allait partir. Je me mets à pleurer silencieusement. 

Soudain je sens quelqu'un s'asseoir à côté de moi et passer une main autour de mes épaules. Je relève la tête pour voir Sylvie qui pleure elle aussi. 

- Toute les personnes qui sont passer devant toi se sont mise à pleurer ne sachant pas quoi faire. Ta douleur est tels que tout le monde peu la ressentir. 

Je lève les yeux pour voir au loin un homme essuyait ses larmes, une femme qui pleure sans aucune retenue dans les bras d'une autre femme qui laisse échappé quelque larmes. Ils viennent vers moi et s'installe eux aussi à mes côtés. L'homme pose une main sur mon épaule compatissant. 

Soudain mon fils se réveille, il prends son doudou et essuie mon visage remplie de larme avant de se blottir dans mes bras. 

Je commence à crier de douleur. Pourquoi j'ai l'impression de le perdre encore une fois ?