Je me réveilles tant bien que mal. Non pas que j'ai mal au cul mais tout ça a été très fatiguant je dois dire. Je remarques qu'il n'y a plus Lev ni Echile, je suis tout seul donc. Je décides de me lever et j'enfile un peignoir. Je sors de la chambre et je descends les escaliers. J'aperçois Echile qui est en train de discuter avec la comtesse de Stayle, mon ancienne maîtresse.
Que fait-elle là ?
Je ma caches pour espionner et écouter leur discussion.
" - Tu devrais arrêter de la couver, Echile.
- Je ne crois pas non. Je le couves si je veux.
- Il ne doit pas être protégé de cette façon et tu le sais très bien. Tu joues à un jeu dangereux. Tu risques de te brûler les doigts à force d jouer avec le feu.
- Je sais ce que je fais. Je maîtrise la situation.
- En le manipulant ainsi ? Je me demande qui des mâles ou des femelles sont les plus fourbes... Tu le pousses du haut de la falaise tout en lui faisant croire qu'il est encore dans la prairie d'à côté. Il comprendra un jour la supercherie sauf qu'alors il sera trop tard. Le mal sera déjà fait. Tu devrais lui dire la vérité.
- Je lui ai déjà dit qu'il était différent.
- "Différent"? C'est tout ? C'est plutôt vague en vu de ce qu'il est.
- Je lui ai dit que je lui dirai en tout voulu.
- Tu te moques de moi là ? On n'a plus le temps, les choses ont déjà commencé à bouger.
De quoi parlent-ils bordel ? C'est quoi ce délire ? Ils sont vraiment chiants ! Ils peuvent juste pas dire les choses sans tourner autour du pot merde ?
- C'est pour ça qu'il doit se rapprocher de Thomas, c'est notre seule chance.
- Ça peut se retourner contre nous, tu en as conscience ?
- Oui, j'en suis parfaitement conscient. Je veux qu'il profite de doux moments et qu'il se sente bien avant que tout s'accélère.
- Tu es fou. J'aurais du le garder avec moi. Il aurait été préparé, je lui aurait déjà tout dit et je n'aurai certainement pas été aussi imprudente que toi.
- Je connais tes méthodes et il a juste besoin d'encore un peu de temps.
- Tu le prends pour un gosse ? Cet humain est bien plus réaliste que toi ! Laisses-le savoir. Montre-lui.
- Certainement pas !
- Tu as la clef alors pourquoi pas ?
- J'en suis le gardien ! Personne ne dois y rentrer , je n'y ferais pas rentrer.
- C'est toi qui vois. Je t'ai prévenu, ne viens pas te plaindre que quelque chose de tragique arrive par la suite.
Vu qu'elle est en train de remettre sa cape je préfère remonter dans la chambre et faire comme si je n'avais rien entendu. Je veux vraiment savoir ce qui se passe, mais je doute qu'Echile me dira quoique se soit et en parler à la comtesse ne vas pas être facile. Il faut que je le découvre par moi-même. Si je suis manipulé alors je peux aussi manipuler. Je pensais que ce Laxos m'avait pris en affection mais j'avais tort. Il me pense naïf et me sous-estime mais il ne me connaît pas. Je ferais tout pour connaître la vérité le plus tôt possible et peu importe les moyens que j'emploierai. Quitte à tuer ou me rabaisser et tant pis pour ma fierté.
Quand j'entends des bruits de pas se rapprocher, je me déshabille et me recouches en faisant semblant de dormir. Echile entre dans la pièce et s'assieds à côté de moi.
- Tu dors ?
- Mmmm... je viens juste de me réveiller.
- Tu as bien dormi ?
C'est ça ! Fais semblant de te soucier de moi hypocrite ! Je ne te fais plus confiance.
- Oui, plutôt bien.
- Tant mieux.
Ton sourire ne marches plus. Mais je vais continuer à faire comme si.
- Tu as faim ?
- Non, ça va . J'ai juste besoin d'un bon bain.
- Je vais demander à mes serviteurs de t'en préparer un .
- Cela ne les dérange pas ?
- De quoi ?
- De préparer le bain pour un esclave.
- Ils n'ont pas protesté alors je suppose que non. Je m'en occupe alors tu n'as pas besoin de t'en soucier.
Il me caresse la joue et me fait un baiser sur le front. Ce n'est pas ça qui va me rassasier ! Alors je l'embrasse, cette fois-ci un vrai baiser. Il y réponds en mettant sa langue dans ma bouche et il me plaque ensuite sur le lit.
- Tu n'en as pas eu assez ?
Je n'en ai jamais assez.
- Non, j'en veux encore.
- Bien bien...
Il me caresses un peu partout de sorte que je deviens vite dur. Je me demande comment je fais pour aussi vite renouveler mon stock si vous voyez ce que je veux dire... Sauf qu'au lieu de me soulager il m'attache les deux mains derrière le dos et se lève.
- Hé ! Echile !
- Je reviendrais quand j'aurais envie.
- Hein ?
Il est sérieux là ? Depuis quand ça se fait ? C'est vraiment chiant et pénible ! Je vais passer la journée comme ça. Faudra que j'aille aux toilettes, que je me laves, que je manges et cetera.
J'attends donc là pendant un certain temps qui me semble interminable. Tout à coup j'entends une voix. C'est dingue cette impression de "déjà-vu".
- Bonjour Arthur.
- Louis ? Que fais-tu là ? Tu n'es pas censé être chez la comtesse ?
- Chut. Personne ne sait que je suis là.
- Comment tu as fait pour rentrer ?
- Ben je suis rentré par la porte d'entrée pardi.
- Ah.
- Tu as l'air d'être dans une situation embarrassante.
- Un peu beaucoup oui. Si tu pouvais m'aider ce serait cool. Et pourquoi tu es là d'ailleurs ?
- J'ai quelque chose d'important à te dire.
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Les élus d'Edenis ( en cours de réécriture)
Science Fiction2230, après de grandes catastrophes climatiques et humaines ( guerres, famines etc) l'humanité ne se réduit qu'à 1 million d'hommes et de femmes. Si les humains restants ont réussi à survivre c'est grâce aux humanoïdes que sont les Laxos. Des êtres...