Chapitre 9 : L'esclave convoité

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Cette soirée va me permettre de me mettre en valeur. Voilà ce que je suis en train de penser. Je ne dis pas être le plus bel esclave présent mais presque. Quand j'étais dans les bas quartiers c'était les jeunes hommes avides de passer une nuit avec moi qui me tournaient autour. Mais à présent ce sont plutôt les pervers que sont les Laxos qui me veulent. 

- Arthur.

- Oui maîtresse ?

- Ne roule pas les fesses. Ce n'est pas digne d'un esclave. Et ne me demande pas pourquoi, je te donne assez de libertés comme ça.

- Bien.

Je cesse donc de me pavaner et essaie d'être discret même si ça loupe. Je savais pourtant qu'être esclave c'était de montrer seulement la richesse et le prestige de son propriétaire, ni plus ni moins. J'aurais du la fermer. C'est difficile de ne pas être libre d'être soi-même. Bien plus difficile que je ne le pensais.

- Arthur reste là. Je vais parler à quelqu'un mais tu ne dois pas être présent.

- Bien Madame.

Je reste donc dans un coin bien sage comme un petit toutou. Arg que ça m'agace ça ! 

- Tu es tout seul ?

- Echile ?

- Je voudrais te parler en fait.

- Ben je ne sais pas....

- Ne t'en fais pas, la comtesse est d'accord avec ça.

- Et bien...

- Je voudrais t'acheter mais pour cela j'aimerais avoir ton accord.

- Pourquoi ?

- Ça tu n'as pas à le savoir. Tout ce que tu dois savoir c'est que je te traiterai avec égard et respect.

- Qu'est-ce que vous voulez de moi ?

- Que tu m'appartiennes tout simplement.

Qu'est-ce que ça signifie tout ça ? Pourquoi des gens haut placés me veulent-ils ? Et pourquoi un laxos contre l'esclavage voudrait m'acheter ? Ça n'a pas de sens. Je ne comprends vraiment pas pourquoi j'ai une aussi grande valeur à leurs yeux. 
C'est à ce moment là que ma maîtresse revient pour pour s'adresser à son compaire.

- Qu'as-tu dis à Arthur ?

- Que je voulais l'acheter.

- Tu sais très bien que je ne te le céderai pas.

- Et toi, tu sais très bien qu'il serait plus sûr pour lui d'être avec moi. Laisses-moi te le racheter. Tu peux trouver de prestigieux esclaves.

- Tu connais la raison pour laquelle je l'ai pris et après tu veux le racheter. C'est contradictoire.

- Roxane... Je t'en prie. Tu sais bien que je pourrais le protéger comme il le faut.

Comment ça j'ai besoin d'être protégé ? Qu'est-ce qu'il y a bon sang ?

- Bien... mais tu sais ce que ça implique ?

- C'est pour ça que je te le demande. Je suis un des rares à avoir accès à " cet endroit".

- D'accord. Je t'en fais cadeau mais sache que le fait que je te l'ai revendu gratuitement ne dois pas se savoir.

Hé je suis là hein... j'ai l'impression d'être un produit en solde ou qu'on remet à une association caritative. Génial...

Ma maîtresse, ou plutôt maintenant ma nouvelle maîtresse se tourne vers moi.

- Maintenant ton maître est Echile, tu n'as pas été mon esclave pendant longtemps mais j'espère que tu m'es reconnaissant. Il s'occupera de toi de manière totalement différente. Bon je dois aller au marché des esclaves m'en trouver un autre. Au revoir.

La comtesse s'en va me laissant avec mon nouveau maître. Je suis perturbé par la vitesse à laquelle ma situation a changé du tout au tout.

- Maître.

Ouah ça fait bizarre !

- Oui Arthur ?

- Que dois-je faire ?

- Pas grand chose de différent qu'avant, pour l'instant tu restes à côté de moi.

- Bien.

Je passe le reste de la soirée, à côté de lui. Contrairement à quand j'étais avec la comtesse, je paraît petit et sans charisme. Il passe alors son temps à expliquer aux convives ma nouvelle situation. Je vois alors Thomas me regarder avec insistance puis il me lâche du regard.

Après la soirée, il m'emmène dans sa chambre et referme la porte. La pièce est remplie de velours, l'ensemble de la pièce est composée de rouge donnant une ambiance particulière à la pièce.

- Sais-tu ce que je vais te demander ?

- J'ai une petite idée...

Je suis conscient de ce qu'il va me demander. Un peu beaucoup que je le sais !

- Tu n'as pas peur ?

- ... pas vraiment.

- Déshabille toi alors. Doucement et lentement.

Je m'exécute et je me déshabille lentement. Je le vois me regarder intensément. J'ai l'impression d'être mis à nu.
Alors que je suis complètement nu il s'approche de moi.

- Allonges toi sur le lit.

- Oui.

Je m'allonge sur le dos. Je n'ose pas penser à ce qu'il va se passer. Je n'ai jamais été pris par un homme. Ça a toujours été moi qui prenait. Et sa carrure imposante avec ses cicatrices...

- Je sais que je t'impressionnes mais ne t'en fais pas, je serai doux.

Il se met sur moi et commences à me toucher...

La suite arrive ! Désolée pour le retard !

Les élus d'Edenis ( en cours de réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant