Les élus d'Edenis ( en cours de réécriture)

Chapitre 15 : Questions

Mon plan peut être légèrement foireux mais il faut que j'essaie quand même. Je ne vais clairement pas lâcher l'affaire.

- Dis-moi Thomas. Le comte te caches-t-il des choses ?

- Pourquoi tu me demandes ça ?

- Juste réponds. J'ai besoin de savoir, s'il te plaît. Tu es son favori.

- Je sais tout ce qu'il faut savoir.

- Et tout ce qu'il ne faut pas savoir ?

- Qu'est-ce que tu veux savoir au juste ?

- Tout ce que je ne sais pas tout simplement. La comtesse, mon nouveau maître et probablement le tien savent quelque chose que l'on ignore. J'ai besoin de savoir ce que c'est.

- Arrêtes un peu , c'est pas une question de vie ou de mort.

- Ca l'est pour moi. Et une autre chose,tu sais quelle est cette clef ?

Voulant lui demander une importanteinformation je sors la fameuse clef de ma poche et je la lui montre

- Qui t'a donné ça ?

- Peu importe. Alors ?

- C'est la clef qui ouvre l'Entrepôt.

- L'Entrepôt ? Celui à côté du Grand Palais ?

- Oui...

- Et qu'est-ce qu'il y a dedans ?

- Je ne sais pas...

- Tu en es sûr ?

- Oui....

- Moi je penses que tu sais très bien ce qui est entreposé. Dis-le moi, s'il-te-plaît.

- Ils y mettent les créatures.

- Merci...

- Qu'est-ce que tu veux faire au juste ?

- Tu verras bien.

- Ne fais rien de stupide. Si tu fais quelque chose d'imprudent tu risques d'être exécuté ou torturé. Voire les deux.

- Aucun risque. Tu pourrais venir avec moi quand je ferais ce que j'aurais à faire ? Tu connais peut-être les lieux .

- Hors de question, ne compte pas sur moi pour faire quelque chose d'irréfléchi.

- C'est pas du tout irréfléchi ! Je ne vais pas faire ça tout de suite, peut-être dans quelques jours.

- Tu peux être stupide en fait.

Merci c'est gentil... Je sais bien queThomas n'est pas du tout d'accord avec moi et ne veut en aucun casrisquer sa vie au nom de la liberté ou je ne sais quoi. C'est unedes choses qui m'irrite un peu chez lui, il accepte son horrible sortsans broncher, il accepte d'être considéré comme un simple objet.Même si je me suis porté volontaire pour devenir un esclave enaucun cas je voudrai abandonner mon humanité et ma liberté morale.C'est un peu paradoxal mais c'est ainsi.