Délinquante

16

Sa fait maintenant une heure qu'il est couché auprès de moi et j'admet que sa présence m'est presque nécessaire.

- comment tu as fait ? Lui demandais-je.

Depuis un moment je me pose la question mais je voulais pas casser l'ambiance, cependant j'aimerais vraiment savoir comment il a fait cela car sa me paraît presque improbable de soulager des souvenirs d'un battement de cils.

- pour quoi ma belle ?

- apaiser mes souvenirs. Tu m'as même presque retirer le souvenir de ma mère... morte...

- si je te le dirais tu m'en voudrais.

- comment pourrai-je t'en vouloir après se que tu as fait pour moi.

- c'est compliqué à expliquer, je ne l'ai fait que très rarement et sa n'avais encore jamais été aussi douloureux. J'ai en quelques sortes divisé tes souvenirs en deux, je t'ai laisser une partie parce que je n'avais pas le choix, et l'autre partie elle est en moi.

- sa veux dire...

- que je souffre autant que toi aprésent.

Les larmes me viennent. Il souffre. A cause de moi. C'est encore ma faute.
Il me prend à nouveau dans ses bras.

- j'aime pas te voir pleurer...

- pourquoi t'as fais sa... j'aurais préféré souffrir plus mais seule, tu n'aurais jamais du... je ne veux pas que tu souffre...

- calme toi ma belle, je vais m'y faire. Et puis, je ne regrette pas de l'avoir fait puisque c'est pour toi que je l'ai fait. Si j'aurais pu je te les aurais entièrement retiré.

Je plonge mes yeux remplie de larme dans les siens.

- pourquoi ?

- parce que je t'aime.

Il sourit de plus belle. Je me jette a son cou.

- merci.

- ya pas de quoi.

Soudainement je le sens se crisper, je l'interroge du regard quand j'entends la voix de mon père.

- qui est avec toi ? Me demande-t-il du salon.

- un ami.

- un ou une ?

- un... repondis-je timidement.

- dit lui de s'en aller, j'ai à te parler.

Je regarde Lucas. Il était à ma fenêtre.

- je rêve ou ils t'ont enfermé dans ta chambre !?

- non tu ne rêves pas.

- bientot tu sera libre, je te sauverais, je serais ton Roméo.

Je ris puis lui prend la main. Je l'entraîne vers la porte d'entrée tout en faisant le moins de bruit possible de sorte à éviter mon père.

- qu'est-ce qu'il fait la lui ?

On se retourne pour voir apparaître mon père.

- je le veux pas dans ma maison. C'est un dealer.

- je vous assure que j'ai arrêter monsieur.

- qu'importe. De toute façon tu es en état d'arrestation pour le meurtre de Carl Sean.

- il vendait du Bad Blood.

- je m'en contre fiche, tu l'as tuer.

- papa non! Il voulait bien faire!

- un meurtre est un meurtre Freyja.

- laisse moi lui parler, juste cinq minute.

- ok. Pendant se temps j'appelle Mike.

J'entraîne Lucas dans ma chambre avant de le claquer.

- alors comme sa t'es un meurtrier !?

- je n'avais pas le choix.

- comment sa tu n'avais pas le choix!? On a toujours le choix!

- il... c'est lui.

- quoi cest lui ?

- c'est lui qui ma donner le Bad Blood que je t'ai donner. Je ne savais pas que s'était du Bad Blood il m'avais assuré que c'était du sang.

C'était sa l'affaire qu'il devais régler alors.

- t'aurais pas dû le tuer... maintenant il vont t'arrêter... soufflai-je.

- t'en fait pas, je survivrai. Je n'ai pas peur du grand méchant Spike.

Il m'esquisse un sourire que je n'ai pas la force de lui rendre.

- je te sortirai de la. Tu as ma parole.

Il pose sa main sur ma joue. Je ne peux m'empêcher de laisse couler une larme.
Mike accompagné de mon père arrive et lui passe des menottes en argent au poignets. L'argent brûle les vampires. Je supplie mon père de l'emmener sans menottes mais il refuse.

Je lui ai donner ma parole de le sortir de la, et je la tiendrai quoi qu'il arrive, quoi qu'il m'en coûte.