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Après que mon père est eu une longue discutions avec ma mère, ils m'autorisent à rester à la maison aujourdhui. Je me sentais pas prête a aller en cours juste après se qu'il s'était passé.
Je reste alors dans ma chambre, couché sur mon lit, fixant le plafond.
Il est mort et c'est pas faute. Je n'arrive pas à sortir cette idée de ma tête. Je regrette tellement d'être partit. J'aurais dû rester avec lui et le protéger, quite à mourir à sa place. Il me manque tellement.

Mon telephone vibre. Un message de Melhy.

Melhy
T'as une touche! Un mec me demande s'il peur avoir ton num' je lui le donne ?

Moi
C'est qui ?

Melhy
Un certain Lucas.

Moi
Donne lui.

Alors comme sa Lucas demande mon numéro, étrange. Je ne perd rien à accepter.
Peu après il m'appelle. Je met le portable à mon oreille mais reste silencieuse.

- Freyja ?

- oui...

- sa va ?

- et toi ?

- sa veut dire que non, je serai bien venu te réconforter mais ton père me reconnaîtrai et me foutrai à la porte.

Je laisse échapper un petit rire avant de retrouver mon sérieux.

- c'était quoi ton affaire à régler ?

- je peux pas t'en parler... je voudrais pas que tu sois complice...

- complice de quoi ?

Je fronce les sourcils, a-t-il recommencer ses affaires ?

- je.. ne peux pas t'en parler. Tout se dont tu doit savoir cest que se qu'il t'es arrivé quand tu es venu chez moi ne t'arrivera plus.

Il parle du Bad Blood j'imagine. Mais qu'avait-il fait ?

- en parlant de sa... il t'en reste encore ?

- il n'était pas à moi.

- et celui qui te la donner, tu crois qu'il pourrait m'en donner ?

- pour quoi faire ?

- j'ai entendu dire que sa transportait dans un autre monde et j'avoue que sa m'avait fait extrêmement de bien la dernière fois...

- c'était pire que se que je croyais. J'en est rien à foutre de se que ton père dira, je viens de suite.

Il raccroche. J'espère pour lui, et pour moi aussi d'ailleurs, que mon père n'est pas la.
J'entends quelqu'un toquer à ma porte, je tourne a tête vers celle ci et vois ma mère.

- coucou chérie.

- coucou.

- sa va?

- sa pourrait être pire..

Elle souffle puis s'assoit a mes côtés.

- si sa va vraiment pas je suis la, tu peux me parler d'accord ?

Je fait oui de la tête.

- j'ai demander à Carrie de retirer le sort.

- merci maman.

Je la prend dans mes bras un court instant.

- je doit aller travailler chérie, ton père n'est pas à la maison non plus il crois avoir une piste sur le meurtrier de...

Elle ne fini pas sa phrase en voyant mes larmes couler.

- désolé chérie. Je te fait confiance, pas de bêtise.

J'acquise, elle me pose un baiser sur le front avant de m'esquisser un sourire et de sortir de ma chambre.
D'en bas j'entends ma mère me crier que quelqu'un est la pour moi. Si cest lui, il a vraiment fait vite.
J'entends des pas raisonner à travers les murs de ma chambre, pour s'arrêter devant la porte. Trois coup se font entendre.
Je me rend compte qu'il n'entrera pas de lui-même et d'un geste de la main la poignée descend puis la porte s'ouvre.

- tu as de la chance, j'allais défoncé la porte!

Encore une fois je laisse m'échapper un rire, il sait comment me faire rire en seulement quelques secondes.
On se connait à peine mais je lui réserve déjà une place dans mon cœur.
Il comprend d'un simple regard que je n'ai aucune envie de parler. Il se tait alors et se couche à mes côtés. Je me blottis contre lui.

- si tu n'as pas envie de me parler, je peux voir tu sais.

Je lève un regard interrogatoire vers lui.

- chaque vampire a un pouvoirs..

- je sais ma mère est télépathe et mon père a le pouvoir de persuasion.

- et bien moi je peux voir dans tes souvenirs. Il suffit que tu me donne ta main et je peux trouver par moi-même d'où vient ton chagrin.

Apres cette révélation je ne peux m'empêcher de le baffer.

- ou tu peux te défouler sur moi si sa te fait du bien.

- tu as regarder mes souvenirs la dernière fois au lycée!

- non.

- ne me mens pas tu m'as pris la main!

- je me suis retenu de lire tes souvenirs. J'aurais pu, s'est vrai, mais je ne le ferais jamais sans ton autorisation.

- désolé...

Je resserre mon étreinte à lui.

- tu peux effacer des souvenirs ? Lui demandais je les larmes au yeux.

- non, mais je peux les rendre moins... comment dire, moins douloureux ?

J'acquise et lui donne la main. Il ferme les yeux, j'en profite pour observer son beau visage. Il fronce les sourcils, puis les redresse. A un moment il a même un mouvement de recul, puis il ouvre hâtivement les yeux. Lui aussi a les larmes aux yeux maintenant. Il reprend son inspiration, puis ferme les yeux à nouveau. Dans la même seconde je sens de l'apaisement en moi. Comme s'il aspirait la douleur.
Il ouvre à nouveau les yeux.
Je n'ai pas le temps de prononcer un mot, il me prend dans ses bras et me serre fort contre lui.

- je te comprend maintenant, ma belle.

DélinquanteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant