Éprise

8/ Humour

Ce matin, après que Lance m'ait détaché, j'étais partis courir en compagnie de mon garde du corps personnel, si je pouvais dire ça comme ça. En effet, monsieur le casse pied, avait accepté que je fasse mon footing à la condition que je me tape l'un de ses hommes pour qu'il me surveille afin de me dissuader de fuir.

     Cela faisait maintenant deux bonnes heures qu'on courait avec Orion, et je devais bien admettre que malgré le faites que j'avais essayée plusieurs fois de le semer, j'avais fini par abandonner l'idée. Il suivait bien mon rythme, trop bien même, parfois il s'amusait à faire exprès de faire un petit sprint pour que je le rejoigne.

- Eh bah pour celle qui gifle son supérieur, t'as pas beaucoup d'endurance avec tes petites jambes.

  Une fois à sa hauteur, il s'amusait ENCORE une fois de se moquer de moi, et de mes petites jambes.

- Déjà de 1, Lance n'est pas mon supérieur mais un minable! De 2, je n'ai pas de petite jambes, c'est pas de ma faute si tu mesure 1.80m! Et de 3, j'ai de l'endurance!

  Il rigola à s'en tenir les cotes devant ma mine boudeuse.

- Moi qui pensais risquer ma vie à te ridiculiser, au final j'aurai jamais cru que tu pouvais être aussi gentille.

Cette fois çi vexée, je lui répondais que je n'étais pas non plus un monstre dépourvu de tous sentiments, ce qui accentuait son rire. Mais il fut vite coupé à l'entente d'un bruit de battement d'aile, et de quelqu'un qui râlait.

- Qu'es ce qu'il se passe?

    Il me posa cette question perplexe.

- Je sais pas mais j'ai bien l'intention de le savoir!

  Sur ces mots, on partais en direction du bruit.

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     C'est alors je voyais un troupeau de draflayels volant autour des traites de la garde, accompagné de Lance. Celui çi avait brandit son épée afin de les tuer tous un par un.

- Stop!

   Effrayé à l'idée qu'il puisse leurs faire du mal, je mettais mise entre lui et les familiers.

- Ils veulent surement qu'on les suivent!

   Toutefois, malgré mes supplications, il ne m'écoutait pas, et il m'hurla un "dégage". Face à son ton, Orion me prenait par le bras afin de m'éloigner de ce bougre, sachant que sa serait surement la troisième guerre mondiale si j'en croyais la façon de comment il avait sous entendu que j'avais un sale caractère plus tôt. Et ça allait être le cas.

   En effet, je le repoussais et le fixais de mon regard le plus mauvais. Je mettais habitué au faites qu'il me cri dessus ou encore qu'il me casse mon poignet, mais, je n'acceptais pas le faites qu'il s'en prenne à des animaux. C'était inacceptable.

- T'as plutôt intérêt d'avoir raison!

  Voyant que je ne bougeais pas d'un pouce, il avait fini par céder pour mon plus grand bonheur. Une fois le calme revenu, les draflayels, se mirent à voler face à nous, nous incitant à les suivre.

Mais avant de faire ne ce reste qu'un pas, je me retournais vers monsieur je ne sais que donner des ordres, et lui faisais mon plus beau sourire, celui qui veut dire, t'as vu qui avait raison!

- Tu veux une médaille?

    Je soufflais déçue par sa répartit, moi qui m'attendais à une pique, une remarque cinglante ou encore une provocation. J'eus seulement une remarque pourri, qui ne méritait même pas un oscar. Je reprenais donc ma route ne le calculant plus.

- Mais c'est que t'es vexé?

  Tandis que je suivais les minis dragons, une voix que je commençais à plutôt bien connaitre, me pris de cour lorsqu'il me chuchotait ceci à l'oreille.

- Vexé? Non, déçue.

  J'avais répondu avec honnêteté, sans trop le calculer. Il ouvrit la bouche pour répliquer quelque chose, lorsque je le coupais pour lui dire qu'on était arrivé.

  Il détourna son regard azur de mon profil, pour le diriger vers notre fameuse destination.

- C'est quoi de ce bordel!