14/ Bandante

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Lance

    Tandis que je fusillais du regard la blondasse en face de moi, Orion nous interrompait pour me dire qu'il y avait un problème au campement. Mais qu'es qu'ils ont fait encore?

   J'émis un bruit qui ressemblait énormément à un grognement, et pris l'autre furie par le bras, tout en prenant soin de lui broyer. Juste histoire de lui faire comprendre de la fermer et de me suivre bien sagement.

- Vous me faites mal au bras là!

   Mais évidement, je me doutais que ce n'étais pas possible de la lui faire fermer aussi facilement.

    Depuis que je l'avais enlevé à ces abrutis de la garde d'El, elle n'avait pas arrêtée de me foutre à bout. Elle avait de la chance d'avoir un putain de corps bien foutu, sinon je m'en serrais débarrassé depuis bien longtemps. Enfin, c'est ce que je me disais mais je savais très bien qu'au fond de moi, que je n'arriverai pas à m'en prendre à elle, et ça, sa m'énerver à un point inimaginable.

- Plains toi encore une fois et c'est pas que le bras que je te brise! C'est clair petite peste!

    Pour toute réponse, elle me leva son majeur juste devant mon nez. Je la regardais me disant que cette nana n'avait rien d'un aengels, mais tous d'un daemon. Derrière sa belle enveloppe charnelle, s'y cacher beaucoup de mordant, ce qui était loin de me déplaire.

     Je me reprenais toutefois très vite, oubliant ce que je venais de penser. Malgré tout, ma menace avait eu son petit effet, puisqu'elle ne l'avait plus réouverte durant tous le reste du temps pour mon plus grand bonheur. Une fois arrivé, je la confiais à Orion tandis que je me dirigeais vers Balzian.

- Je peux savoir ce qu'il se passe?

   Il sursauta à l'entente de ma voix, pour ensuite me dire que des familiers étaient tous prêt du campement dans la forêt.

- Laisse les tranquille!

    Je soufflais, après avoir dis ça. Même si l'idée de les tuer étaient plus que tentante, l'idée de me taper encore l'autre protectrice des familiers l'était moins.

- Bah dic donc, elle t'a mit une sacré droite!

   Il me disait ça moqueur en voyant les petites marques des phalanges de l'autre idiote sur ma joue.

   C'est vrai, je devais bien admettre que pour une fille, elle savait bien les placer ses coups. Pour preuve, sa faisait la deuxième fois qu'elle me mettait son poing dans la figure, sans parler de la gifle qu'elle m'avait mise, et à chaque fois, elle ne me ratait pas. Une chose qui était sur, c'est que je ne me faisais aucun soucis pour elle, si elle venait a se battre un jour.

- Tu peux parler! Elle t'a bien jetée un seau d'eau à la tronche! Et si je me souviens bien, après tu ne faisais plus le malin!

   Il se mit alors à rougir à ma remarque cinglante, bercé de vérité. Je l'abandonnais ensuite et partais aller me coucher, fatigué par toute cette journée. Sauf que contre attente, j'avais pour bonne surprise, d'y trouver une larve étendue dans mon lit.

- Je t'ai pas déjà dis que ton lit se trouve là!

    Je joignais le geste à la parole en lui montrant le sol. Elle se relevait, pour me regarder, sans bouger, me faisant comprendre, "je m'en fous cause toujours tu m'intéresses", pour ensuite se recoucher.

    Bien décidé à l'avoir à son propre jeu, je m'approchais de là ou elle était couchée, et je me déshabillais sous ses yeux.

     Au fur et à mesure que je retirais un vêtement, je sentais son regard émeraude détailler les parcelles de mon corps qui se dévoilait. Fière de l'effet que j'avais sur elle, je la tirais par les mollets, afin de placer ses jambes de par et d'autre de mon bassin.

- Vous m'avez parler comme la dernière des idiotes alors que je n'avais absolument rien fais! Alors c'est vous qui méritait la place sur le sol cette nuit!

    Elle s'était relevée d'un coup, tout en me balançant le fond de sa pensée. Amusé par son ton colérique, je remarquais tous de même qu'elle n'avait rien dit au faites que je l'avais ramené vers moi. Je la faisais ensuite basculer violemment contre le matelas, tout en prenant soin de coller mon bassin au sien en lui montant dessus.

     Je détestais cette nana, et ça depuis la première fois où je l'avais vu, et ça s'était empiré lorsque Leiftan avait commencé à ressentir des trucs pour elle.

    Cependant, malgres le faites que j'éprouvais une grande animosité en vers elle, je la trouvais quand même sacrement bandante lorsqu'elle s'énervait après moi ou encore lorsque je l'avais dans les bras. Elle semblait si faible et petite, bon petite ça elle était.

- Vous êtes vraiment un malade vous le savez!

    Sa colère commençait à monter petit à petit, la rendant encore plus belle. Je plongeais alors mes yeux bleu dans les siens, sachant pertinemment qu'elle les adorait, afin de la déconcentrer.

- Arrêtez de me fixer comme ça.

    Elle me répondait ceci en un murmure. Sentant en moi une chaleur naitre au niveau de mon bas ventre, je profitais alors du faites qu'elle est tournée la tête, pour plonger la mienne dans son cou.

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