Imagine Aris 1.2

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Je m'engouffre dans les nombreux bruissons de la falaise, derrière se trouvait un petit rocher qui donnait une vue sur toute les montagnes. J'adorerais venir ici, l'endroit me rappelle le bloc, il me rappelle Aris.

Je me retourne vers lui une fois ma marche stoppée, nos mains toujours liées. Je lui souris.

-Voici mon petit jardin secret, fais comme chez toi! Après mes paroles je lui lache la main et pars m'associer au bord du rocher, mes pieds pendant dans le vide de l'espace.

Je tapote la place vide à côté de moi en lui souriant. Il comprit mon invitation et vient s'asseoir à mes côtés. Le soleil est en train de se coucher, c'est magnifique.

-Tu viens ici depuis longtemps?

Je le regarde dans les yeux, ses yeux si profonds et vides à la fois. Je suis contente qu'il s'intéresse à cet endroit.

-Depuis mon arrivé ici, je l'ai découvert par hasard en le baladant. Il me rappelle le bloc.

-Je croyais que tu détestais le bloc. Dit-il en fonçant les sourcils pour accentuer son air perplexe.

Je porte mon regard de nouveau sur l'horizon en battant des jambes.

-Ce qui est toujours le cas, mais là-bas je n'étais pas seule, tu étais là...

Bien sûr j'avais Hariet et Sonya et d'autres Jobardes, mais c'était moins qu'une amitié, comme une compensation. Je me suis vraiment rapprochée d'elle une fois au bras droit.

Je sens une pression sur ma main, c'était la sienne. Nous revoilà au point de départ, nous deux face à un univers trop grand pour nous.

-Tu sais que tu peux tout me dire... Parles moi de ce qu'il s'est passé. Sa voix était rassurante et douce, comme elle l'a toujours été.

Je lui souris faiblement avant de souffler un bon coup, mon regard toujours droit devant, sans me soucier des personnes travaillant plus bas, tel des Fourmies vagabondes.

-Heu... Peu après l'appel, je suis entrée dans une pièce entièrement blanche, avec de nombreuses machines et de bruits étranges. On m'a installée sur une chaise, puis on m'a fait une série de test : cœur, poumons, ... Puis ils m'ont injecté un produit, une sorte de liquide. Une fois tout cela terminé, je ne me sentais plus comme avant, j'étais bizarre et ma vue s'est troublée. Ensuite c'est le trou noir jusqu'à ce que je me réveille dans une autre pièce, vide, avec juste un lit. Je me suis échappée par les conduits d'aération. Mais je suis toujours différente Aris.

Il ne m'a pas interrompu, il buvait mes paroles, il réfléchissait. Je lui souris faiblement.

-J'ai retrouvé la mémoire Aris... Ma voix était basse, comme si j'avais honte de ça, honte de savoir ce que je sais.

Son regard divagua vers moi, et il plongea dans mes yeux sans aucunes peurs. Je serre ma main contre la sienne encore plus fort.

-Je n'arrêtais pas de penser à toi, au bloc. La voix de l'homme rat prononçant ton nom résonne dans ma tête encore et encore. Tu m'as manqué Y/N...

Je le regarde, les larmes aux yeux. Mais je les ferme brusquement. Avant de regarder le soleil disparaître peu à peu pour laisser place à la noirceur de la Lune.

-Tu m'as manqué aussi Aris. Et je n'ai cessé de penser à toi, à ce que tu pouvais bien faire. Mais aujourd'hui c'est différent, toi et moi, c'est différent.

Il fronce les sourcils face à mes paroles. Il me lâche délicatement la main pour poser ses mains sur mes hanches. On se retrouve assis en tailleur face à face.

-Ce n'est pas différent Y/N, c'est spéciale. Notre relation n'est pas comme celle que j'ai avec Hariet ou Sonya. Tu es plus importante à mes yeux, tu l'as toujours été. Je ne veux pas te perdre une deuxième fois. En parlant, ses larmes augmentaient et sa voix se braisait peu à peu, comme si il croyait que j'allais m'envoler avec les étoiles.

Je lui souris de toutes mes forces, mais cela est inutile, mon sourire sonne faux pour moi également.

-Y/N je...

Je pose brusquement ma main sur sa bouche, pour arrêter ses paroles.

-Ne dis rien Aris et écoute moi! Mon ton était devenu plus autoritaire, plus nerveux.

-Écoutes moi s'il te plaît... Ma voix s'est calmée, je le suppliait de m'écouter.

-Ce que je ressens pour toi Aris est très fort. Je t'aime et je l'ai toujours su. Mais je ne t'aime pas comme je le croyais. Et ta protection, ton amour, ta peur... Tout est différent pour toi aussi.

Il penche légèrement sa tête sur le côté. Je rigole en le voyant ainsi, il est mignon.

-Tu... Enfin nous... Nous sommes des Jones, mon frérot...

Il beugue quelques secondes, des secondes lentes et interminables, où l'on se regarde dans les yeux. Puis d'un coup il me prend dans ses bras en hurlant mon prénom.

-Aris... Calmes toi...

Il explosa d'un fou rire incontrôlable. Voici une réaction inattendu. Il a comprit ce que je lui dit où c'est aussi un poivron sans cervelle. Mais un jolie poivron, mon poivron préféré.

-Heu je peux savoir ce qui te fait rire? Pour accentuer les paroles, je lève mon sourcil droit en croisant mes bras contre lui.

Il se détache de moi en souriant de toutes ses dents. Un sourire sincère et apaisé.

-Je croyais que j'etais fou Y/N... JE CROYAIS QUE J'ETAIS FOU! Des larmes coulent sur ses joues, mais pas des larmes de tristesstes non, de joie ou de.. Folie? Quand je pensais à toi l'idee de t'embrasser me donner envie de vomir et...

-Sympa...

-Non! Mais justement, je t'ai toujours considéré comme ma petite sœur et non comme... Une fille qui m'attire. Et je croyais que j'étais... Enfin... Pas attiré par les filles mais pas les garçons.

Cela explique la façon dont il se comporter avec les jobardes, une façon indifférente et éloignée. Je souris en coin avant de rire avec lui.

-L'asiatique qui été avec toi te vas bien au teint, tentes quelque chose le nouveau.

Il rougit légèrement puis on explose de rire ensemble.

-C'est ok sister?

Je lui souris avant de le prendre dans mes bras.

-C'est ok frérot...

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Voilà!!!!


J'ai adoré écrire cet imagine en deux parties, en espérant que vous avez aimé le lire!

Bonne nuit le bloc! ❤️

Imagines Et Préférences/ Labyrinthe <3Où les histoires vivent. Découvrez maintenant