Chapitre 4 : Contraint Et Forcé

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Allan

Je me réveille dans ce qu'il me semble être une cellule.

Ma tête me fait mal et j'ai grande peine à garder mes yeux ouverts.

Mes souvenirs me reviennent peu à peu tandis je me relève.

Une fois debout, je prends le temps de détailler ladite cellule :

Petite, avec pour seul élément de décor un matelas de paille et pour seule source de lumière une mansarde par laquelle je peux voir la rue.

Des bruits de pas se rapprochants m'interompent dans mon observation.

Je me retourne vivement et vois, au bout du couloir en face de moi, un homme très grand, un peu rondouillard et dont la tête est coiffée avec un catogant.

Je ne peux encore discerner les traits de son visages à cause de la pénombre environnante et du fait qu'il soit assez loin de moi mais je peux parfaitement reconnaître sa démarche et sa façon de se tenir.

" Monsieur de Chasneuve", maugré-je.

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Le Comte de Chasneuve

Âgé au début de l'histoire : 39 ans

Taille : 1m87

Géniteurs : Fabrice et Christine de Chasneuve

Caractère : calme, pédant, tactique, réfléchis, mesuré

Origine : France

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Celui-ci ne semble pas m'avoir entendu, continuant de toiser çà et là les prisonniers devant lesquels il passe de son imperceptible regard hautin, tout en s'avançant vers ma cellule.

Mes points se serrent à tel point que mes phalanges blanchissent.

Il continue d'avancer et s'arrête devant ma cellule.

"Allan, quel plaisir de vous voir" , dit-il d'un air faussement gentil.

Je ne réponds pas.

" Eh bien ! Avez vous perdu votre langue ?" reprend-il en haussant le ton.

Je m'approche des barreaux de la cellule en le fixant d'un air mauvais. Je n'ai pas peur de lui et je compte bien le lui faire comprendre.
Néanmoins, mon petit jeu ne semble pas l'effrayer ; il faut avouer que ma carrure n'est pas très impressionnante.

"Cessez donc de faire l'enfant, Allan. Je suis venu vous apprendre une nouvelle fort déplaisante pour vous, il faut l'avouer."

Il marque une pause comme pour faire monter la pression.

" Mais, tout d'abord,-il attrape un tabouret posé non loin de lui et s'assoit dessus- connaissez vous la loi obligeant les jeunes hommes de vingt ans à devenir soldat, Allan ?-il glousse- Évidemment, suis-je bête ! Eh bien très cher, vous vous rapprochez de la vingtaine. Vous sachant très peu disposé à suivre les lois , j'ai décidé d'envoyer des informateurs quérir des renseignements sur vous, l'emplacement de votre cahute, vos activités à vous et à votre... Petite sœur, je suppose."

Mon cœur rate un battement et je manque de m'étouffer avec ma propre salive. Je m'appuie contre le mur le temps que ma toux se calme.

Je crois discerner, du coin de l'œil, un petit sourire moqueur se dessiner sur ses lèvres si fines qu'elles paraissent presque invisibles.

Une fois calmé, je lui pose les questions qui me brûlent les lèvres :

" Pourquoi un grand homme comme vous s'intéresserait-il au destin d'un pauvre voleur dans mon genre ? Et comment me connaissez-vous ?

- Je ne fais simplement en sorte que tout le monde suive les lois, Allan, répond-il d'un ton plus sérieux.

- Arrêtez de prononcer mon nom !, dis-je en m'écartant du mur. Je déteste vous l'entendre dire."

Je vois son regard durcir et ses lèvres se serrer.

" L'un de mes informateurs m'a rapporté, aujourd'hui, un terrible accident survenu au bois de Boulogne. Votre... "logis" s'est effondré dans l'après midi, après le passage d'un homme encapuchonné",lance-t-il d'un air grâve.

J'écarquille les yeux.

" Nous n'avons pas retrouvé le corps de votre sœur, mais cela ne saurait tarder."

Mes yeux s'embuent et tout mon être commence à trembler. Je chancelle, mes jambes ne parvenant plus à me supporter. Je m'appuis à nouveau contre le mur et essais de reprendre mes esprits.

Monsieur de Chasneuve se relève et s'approche des barreaux de la cellule.

" Ceux qui ont commis cet acte se nomment les Assassins. Je peux vous donner une chance de vous venger d'eux, me dit-il d'un ton mielleux. Je comprends votre souffrance, Allan, et je...

- Je n'ai pas besoin des Templiers et encore moins de vous et de vos belles paroles pour venger ma sœur, je le coupe. Trouvez-vous un autre larbin pour faire le sale boulot à votre place, messire !" j'ai craché ce mot.

Mon interlocuteur recule. Je vois ses lèvres s'étirer en un sourire malsain. Il se met à rire puis me lance :

" Mon cher, je n'ai jamais dit que vous aviez le choix.-il se retourne et commence à s'éloigner- Je vous laisse faire votre deuil et réfléchir à notre conversation. Au plaisir de vous revoir !"

Je perds mon sang froid et lui crache toutes les injures qui me viennent à l'esprit. Deux gardes s'approchent et m'ordonent de me taire mais je n'en fait rien. Finalement, les deux hommes décident de rentrer dans ma cellule. L'un d'eux me donne un coup de pied au genoux ce qui occasionne une chute lamentable de ma part et me fait me taire.

Les deux gardes repartent en riant comme des baleines, me laissant à terre, seul, désespéré et triste.

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Bonjour ou bonsoir !

L'intrigue avance enfin ! Pour mon plus grand bonheur ^^ et le votre j'espère !

Ce dialogue vous a-t-il paru...bouillon ? Ou long ? Vous savez quoi faire !

Here comes a new challenger ! Here comes Monsieur le Comte de Chasneuve !

Je n'ai pas voulus le décrire dans la partie consacrée au personnages pour la simple et bonne raison que la moitié d'entre vous l'aurait oublié, ce qui est compréhensible. ^^"

M'enfin ! Merci infiniment pour le nombres de vues qu'à générée cette histoire, je sais que je vous ai déjà remercié dans le dernier chapitre et blablabla mais... Bah voilà, je tenait à vous le dire une seconde fois. Merci ! ( ça aussi je l'ai gardé parce que je tiens à vous remercier, je sais pas jusqu'où on ira mais on a déjà parcouru un bon bout de chemin et je suppose que ce n'est pas près de s'arrêter, parce que l'histoire des Assassins ne fait que commencer ! Et aussi parce que j'arrive juste pas à croire à ce qu'il m'arrive, même maintenant ! Alors merci, merci infiniment, vous êtes les meilleurs !)

À la prochaine pour la suite des aventures des Nassassins !

Embrassez votre méchant préféré de ma part.

Hina, votre fidèle Faun serial lecteur

Assassin's Creed : La dernière guilde (EN PAUSE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant