Chapitre 13 : "Il passera du temps encore..."

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3 Avril 1751

Connor

"Sois plus ferme sur tes appuis ! Ne te laisse pas être déséquilibrée ! Allons, Iris. Du nerf ! scande Aaron alors que je pénètre dans l'aire d'entrainement.

-Raaah ! Je n'y arrive pas ! crie à son tour Iris en manquant de lâcher l'épée d'entraînement.

-Faisons une pause. Nous reprendrons dans quelques minutes." achève l'homme d'un air désespéré tout en laissant glisser deux doigts le long de l'arête de son nez.

Je m'approche du duo d'un pas décidé.

"Crois-tu réellement qu'elle va apprendre si tu lui fais autant de fleurs ? Il faut qu'elle travaille d'arrache pied. Il n'y a que comme cela, qu'elle réussira !

-Connor, jusqu'à preuve du contraire, seul Moi suis responsable de son entraînement. C'est à moi de juger de tout cela.

-Je vais te dire, moi, tu es trop souple avec elle. Elle a bientôt seize ans, il faut qu'elle se mette vraiment au travaille.

-Connor, il suffit.

-Non. Il faut qu'elle travaille, je dis tout en attrapant une épée d'entraînement et me plaçant devant l'adolescente. En garde !"

Iris s'exécute maladroitement. J'engage alors le combat et prends rapidement l'avantage, faisant reculer la jeune fille à chacune de mes attaques et l'incitant à véritablement se défendre.

"Aller ! Montre moi ce dont tu es capable ! Allons. Pare mieux que ça ! Tu veux voir ton corps giser dans la boue dès ton premier combat ?"

Les phrases sortent naturellement. J'en viens à oublier la présence et les mots de mon aîné qui essait tant bien que mal de m'arrêter.

"Voyons ! Attaque moi ! Si tu n'es pas capable de parer, montre moi au moins que tu sais te battre ! Où est passée ta argne, Iris ? Je ne la sens pas le moins du monde !

-Connor... Je te préviens...

-Me prévenir de quoi ? Regarde moi ça ! Tu es toute mollasonne. Si une simple ruade suffit à te déséquilibrer, que t'arrivera-t-il, si je t'attaque à pleine puissance ? Sois solide sur tes appuis !

Mon adversaire -si l'on peut la qualifier ainsi- finit par perdre l'équilibre et tombe à terre suite à une attaque visiblement trop puissante.

Je pointe le bout de l'épée sur Iris. Cette dernière écarquille les yeux, complément déboussolée ; ma dernière attaque l'ayant apparemment trop secouée.

"Regarde toi. Je te brusque un peu et te voilà chamboulée. Ce n'est pas comme cela que tu deviendras un véritable assassin, je finis par dire en la regardant de haut.

Visiblement trop absorbé par ma victoire, je ne vois pas venir Aaron qui, profitant de mon inattention, me frappe la main de son épée, me faisant lâcher la mienne. Je vais pour ramasser mon arme lorsque je sens quelque chose toucher ma joue et m'immobilise immédiatement.

"Bien. Je crois que cette leçon aura été instructive pour chacun d'entre vous. Iris, tu auras vu la véritable... -il prend le temps de chercher le mot juste- "férocité" d'un combat. Quant à toi, Connor, tu auras apprit que l'ennemi peut surgir de partout -surtout lorsque l'on s'y attend le moins !- et qu'il ne faut jamais baisser sa garde."

Lhomme regarde ensuite sa montre et ajoute :

"Vous pouvez disposer. Iris, nous reprendrons dans une petite heure."

Nous aquiesçons et montons sans un mot, Iris encore une fois perdue dans ses pensées et moi partagé entre ma victoire et ma défaite.

17 Avril 1751

Assassin's Creed : La dernière guilde (EN PAUSE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant