Chapitre 12 : Faveur

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Pour tout ceux qui ont reçu une notification concernant la sortie de ce chapitre, laissez moi m'excuser, ceci était une petite erreur de ma part ^^"

Bonne lecture !

Allan

Je reprends connaissance dans un lit. Le brouillard m'obstruant la vue se dissipe peu à peu tandis qu'une forte odeur d'alcool vient agresser mes narines.

Je me trouve dans ce qu'il semble être une infirmerie.

Une grande silhouette se tient debout au pied de mon lit. Je distingue vaguement ses paroles sans pour autant en saisir le sens.

Je tente de me redresser mais suis prit d'une affreuse migraine qui m'enlève toute envie de bouger.

Une femme se dirige vers moi et me dit quelque chose que je ne parviens pas à comprendre. Je me contente de la fixer d'un air que je devine livide sans piper mot.

Je la vois ensuite s'activer dans toute la pièce, sortant des flacons, ouvrant des placards, disant quelque chose à l'autre personne dans la pièce...

Elle revient ensuite vers moi.

"Comment... Vous... Sentez...-vous ?" dit-elle en parlant fort et distinctement de façon à ce que je puisse l'entendre et la comprendre.

Je ne parviens pas à lui répondre, la fixant simplement.

La femme dit quelque chose avant de se lever pour farfouiller à droite, à gauche, dans ses placards. Elle revient ensuite vers moi et pose quelque chose de chaud sur mon front.

Ma migraine s'apaise et mon corps se détend peu à peu tant et si bien que je finis par fermer les yeux pour ne les rouvrir qu'au crépuscule.

Un frisson vient me parcourir l'échine : l'air s'est grandement rafraîchi.

Je vois cette même silhouette imposante au bout de mon lit. Comme si elle était restée là, immobile, attendant mon réveil.

"Je... Veux voir... Eliott..., je parviens à articuler d'une voix étranglée, ayant visiblement retrouvé assez de force pour parler et comprendre.

- Lequel ? rétorque la voix autoritaire du colonel.

- À votre... Avis ?..."

Un soupir se fait entendre puis l'homme se retourne et sort pour ne revenir qu'une vingtaine de minutes plus tard.

Durant ce lapse de temps, l'infirmière -qui dit s'appeler Joëlle- m'aide à me redresser sur le lit et me donne "tout les soins nécessaires à mon bon rétablissement", d'après ses dires.

Ainsi, ma vue, mon ouïe, mon touché, tout mes sens reviennent petit à petit, et, à la lueur d'une lampe à huile, je parvient enfin à décrire la pièce dans laquelle je me trouve : une tente contenant quatre lits de camp en mauvais état, des étagères en bois qui, à ma grande surprise, ne semblent pas plier sous le poid des nombreux flacons et boîtes posés dessus, un pétrain, en bois également, avec divers objets plus ou moins tranchants disposés çà et là ou rangés dans des bocaux et une table assez longue pour y allonger un homme ; et la personne s'activant à côté de moi : une jeune femme vêtue d'une simple robe blanche, au visage marqué de rides et de tâches étranges sur ses joues creusées et son nez un peu distordu, des cheveux châtains constamment noués en un chignon et cachés sous une coiffe ornée d'une croix rouge. Elle n'est pas très belle, à mes yeux, mais reste tout de même agréable à regarder.

Des pas se font entendre à l'extérieur de la tente.

Le colonel entre, Eliott à sa suite.

"Si ce jeune homme a quelque chose à voir avec ce qu'il s'est passé, dites le moi, soldat, lance le vétéran en fixant l'homme à côté de lui d'un mauvais œil.

Assassin's Creed : La dernière guilde (EN PAUSE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant