Écrits en vrac

Experimental Beauty:

Hello amis wattpadiens!

Je m'excuse sincèrement de ne rien publier dernièrement et plus encore de vous faire attendre la suite de mes histoires. Malheureusement, j'avoue qu'avec ma nouvelle vie d'étudiante, je n'ai pas vraiment eu beaucoup de temps pour écrire... Même le fragment que je poste aujourd'hui a été écrit il y a un moment...

Je m'en excuse donc encore et espère que vous ne m'en voudrez pas trop. Bon courage a vous pour tout, que ce soit encore le collège, le lycée, les études ou la vie active, ou encore simplement la vie en général. Je sais que ce n'est pas toujours de tout repos.

Et aussi bonne lecture à vous sur Wattpad ^^

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Experimental Beauty

      J'avais mal. Je ne faisais aucun mouvement et pourtant, la douleur ne s'atténuait pas. Je me sentais lourde. Engourdie par la souffrance, je ne me voyais pas bouger. Malgré moi, mes yeux s'ouvrirent. Papillonnant, la lumière m'aveugla. Avec mon visage endolori, je ne parvins même pas à grimacer. Les moindres contractions de ma peau attisait la douleur.

Où étais-je? Qu'est ce qui se passait?

-Elle ouvre les yeux!

Des railles. Ou des roulettes. Quelque chose avançait et ce son sur le carrelage vrillait mes tympans.

-Mettez là sous morphine!

Une piqure. Une injection. Et la torpeur me saisit de nouveau.

       D'abord, juste un fin « glou-glou », c'est ainsi que l'eau commença à monter. Je la sentais glisser contre ma peau, y montant progressivement. Les caresses liquides étaient presque apaisante contrairement à mon angoisse croissante. Je ne savais pas si je devais garder les yeux ouverts ou les fermer. A vrai dire, même si j'avais voulu les garder fermés, je n'aurais pas pu. Plus elle remplissait l'espace, plus je la sentais mordre doucement ma peau. Bientôt, la moindre parcelle de mon corps serait noyée. Bientôt, je ne serais plus la même.

        La lèvre explosée, je n'arrivais même plus à y planter les dents. La douleur pulsait atrocement à mes tempes. Le sang, ce liquide rougeâtre, je le sentais poisser ma peau. Je le sentais sur mes lèvres, sur mes vêtements, dans mes membres. Je n'entendais déjà presque plus. On m'hurlait dessus. Mais c'était comme percevoir une cacophonie lointaine. Je ne saisissais pas. Je ne comprenais plus. Un nouveau coup explosa dans mon ventre. La douleur me rongeait affamée. Ma tête ricocha contre le sol. L'écho du choc résonna encore et encore dans mon crâne. Il résonnait encore tandis que je m'effondrais.

       Je coulais. Poussée au fond de la cuve, je coulais. L'eau. Il n'y avait que ça. Elle était partout autours de moi. Elle m'oppressait. Elle me dominait. Plongée dans l'eau froide, une peur atroce me dévorait. Mon corps réagissait malgré moi. Suivant mon cœur près à suffoquer, je me débattais sans trop savoir comment. L'eau. Je ne voyais que cela. Il n'y avait que cela dans mon champs de vision. Mes poings frappaient contre les surface vitrées sans succès. Je percevais les chocs étouffés de mes paumes heurtant violemment les vitres. A bout de souffle, l'eau franchis finalement mes lèvres. Brusquement, le liquide froid envahis ma bouche pour mieux se perdre dans ma gorge. Sous la panique, mes poings heurtèrent encore et encore les vitres. Les coups s'éteignaient alors que je tentais de recracher. Avant que je ne me fige silencieusement.

        -J'ai peut être un moyen de vous aider.

La lumière. Malgré mon seul œil ouvert, je la voyais distinctement.

-Comment?

Ma voix rauque m'épouvanta à elle seule. Je me sentais si lasse! Si faible... Ouvrir la bouche m'était difficile. Mes lèvres tremblaient lorsque je tentais de parler. Pour la première fois, émettre un son était une pure torture.

-Je ne peux pas vous en parler ici. C'est un traitement expérimental.

Je papillonnais à ces mots. Avais-je un scientifique devant moi ou un fou?

-Je peux vous rendre ce que vous avez perdu, Mademoiselle Sylvs.

Je sursautais violemment.

-Ne m'appelez pas comme ça! Ne prononcer plus jamais ce nom!

Bryan Sylvs. Ce nom meurtrissait encore ma peau et ma chair de ces coups. Malgré moi, je tremblais. Serrer les poings ne changeait rien. J'étais effrayée. J'étais terrorisée rien qu'à l'écoute de ce nom. Mais je le haïssais aussi du plus profond de mon âme. Ce nom jouait avec mes nerfs.

-Très bien.

Une main se posa sur mon épaule et une voix murmura à mon oreille.

-Vous n'avez pas à avoir peur. Je peux vous aider. Je peux vous rendre votre beauté.