Je suis chez moi, dans mon lit. Je suis déscolariser depuis 1 mois. Je n'ai vu Nao que deux fois.
J'entends la sonnette de chez moi. Je me lève pour aller ouvrir, j'espère que c'est Nao. Je déverrouille la porte, je regarde d'abord les pieds de la personne face à moi, une chose est sure, ce n'est pas Nao. Je remonte lentement vers son visage, j'ai a peine le temps de réagir que je suis projetée en arrière ma tête se cogne contre un meuble. C'est lui, il est de retour. J'essaye de me relever pour m'enfuir mais il m'attrape le pied et me tire vers lui. Je cris, il met sa main devant ma bouche et me chevauche. Je sais ce qu'il va se passer. Mes forces m'abandonnes. Je doit me faire à la raison, il a gagné et ça depuis le début. Je me laisse faire, j'ai encore perdue.
Il dépose de l'argent à côté de mon corps sans vie.
« Merci, salope »C'est fini. Je ne peux plus vivre. C'est la fois de trop. J'enfile quelque vêtement.
Je prends un morceau de papier. J'écris :
« Je suis désoler maman,
Je te fais souffrir et cela depuis bien trop longtemps. Je fais souffrir tout le monde. Tu sais je pensais vraiment avoir réussie, réussie à me reconstruire. Je suis désoler de ne pas t'avoir prévenu avant maman mais à plusieurs reprise il a abusé de moi. Je ne peux pas t'en vouloir de me l'avoir fait rencontrer comment aurais tu pus savoir que ton propre frère abuserais de ta fille. Je suis désoler maman ce soir j'ai décidé de prendre la fuite, de partir loin d'ici, loin du lycée et des problèmes. Je suis désoler maman, a cause de moi tu as tant souffert. Désoler maman de ne pas t'avoir parler plus tôt de toutes ces histoires d'harcèlement. Sache que tu as étais la meilleure mère que tu pouvais être. Tu as fais de ton mieux depuis le début et je t'en suis très reconnaissante. Je t'aime maman »Je pars de chez moi, je marche dans les rues, sans faire attention je passe devant la maison de Nao, je l'observe en me disant que c'est la dernière fois que je la vois. Je regarde à la fenêtre de sa chambre. Elle est là. Je vois Nao. Je la regarde en souriant, dès larmes coulent le long de mes joues. Elle me sourie en retour. Je poursuit ma route jusqu'au pont de la rocade. Il y a un téléphone à côté de moi, je l'observe pendant un moment. Il m'intrigue. Je me dis que c'est le moment de tout raconter. Je cherche dans mes poches et trouve un papier sur lequel est note le numéro du docteur Greys. J'insère une piece et tape son numéro sur les touche électronique du téléphone public. Ça sonne deux fois.
« - Allo, ici le docteur Greys.
- Bonjour docteur, c'est Ninon
- Ha Ninon ! Comment vas tu ?
- bien, je me sens bien, pour la première fois depuis plusieurs semaine je me sens bien, libéré de tous mes problèmes
- Tu es sûre que tout va bien ?
- oui, j'ai dit à maman que je l'aimais.
- où es tu Ninon ?
- quelque part au dessus de l'eau, d'ailleurs elle est magnifique.
- Ninon, écoute moi...
- Non ! Vous écoutez moi, s'il vous plaît...
- bien sure
- J'aimerais vous dire merci docteur, merci de m'avoir aider à l'hôpital, je pensais être sorti d'affaire, pour tout vous dire j'ai passer le meilleur été de ma vie. Je suis en couple avec Nao, vous savez la fille qui venait souvent me voir ? J'ai passer deux semaines merveilleuses avec elle. Mais la vie a fait que les bonnes choses ont une fin. La première fois que je suis venue à l'hôpital j'avais déjà était atouché par le frère de ma mère qui est un homme horrible. Il a refait surface plusieurs fois et aujourd'hui c'était la fois de trop. J'ai étais harcelé au lycée. On m'insulte de salope tous les jours. Si seulement ils savaient à quel point c'est insupportables...
-Ninon... où es tu ?
- j'aimerais vous le dire mais même moi je ne le sais pas
- que comptes tu faire ?
- partir... j'ai déjà fait mes au revoir, vous êtes le dernier à qui je voulais le dire
- As tu pensé à ta mère ? Et à Nao j'imagine qu'elle compte pour toi.
- Nao est déjà partie, je vais juste la rejoindre.
- la rejoindre où ?
- la haut, je l'ai vu et elle m'a demandé de la rejoindre, je lui manque
- Ninon attends
- Au revoir docteur, ça fait du bien de se confier enfin. »Je regarde vers le bas, un groupe de jeune passe en voiture l'un d'entre eux baisse sa fenêtre et cris « salope ! »
Je grimpe sur la barrière du pont, je me met debout, mon corps bascule : je tombe, la chute est longue, je revois tout les moments passer avec mes amis, avec ma mère, avec Nao. Je pars la rejoindre. Je repense au fait que ma mère a essayé de me cache le décès de Nao. Je l'ai vu dans ses yeux quand elle venue me voir pour la dernière fois, je l'ai vu me demander de l'aide, mais je n'ai pas réussi. J'ai vu ses bleus, j'ai vu sa douleur. Dans toute cette histoire c'est moi la fautive, ma douleur était si grande que je ne prenais pas le temps de remarquer celle de Nao. Je pars la rejoindre c'est décidé. Je ne peux vivre sans elle. J'ai l'impression de me prendre un mur, j'ai mal partout mais cette douleur est agréable, c'est la douleur de la fin. La douleur que j'attendais depuis si longtemps.