Colocation impossible

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Cela fait maintenant deux jours que la soirée dans la chambre de Timothée et Anouck est passée. Mais pour l'heure, il est temps de rentrer à la maison. Car oui, on est enfin vendredi et il est dix sept heure, soit la fin de notre journée. Je vais enfin pouvoir retrouver mon téléphone et mon ordinateur, qu'on m'avait confisqué plus tôt dans le semaine. J'étais aux anges !

Accompagnés de toute la petite bande, nous allons en permanence en attendant qu'on nous appelle pour nous informer de l'arrivé de nos parents.

Alors c'est ce que nous faisons; on attend.
Pour faire passer le temps, tout le monde parle avec ses amis. C'est l'un des rares moments où cela est véritablement autorisé.

_Romane, m'a appelé Albin, tu nous as bien dit que tu venais d'une ville pas loin de chez nous ?

_Ouais, pourquoi ?

_Non, je sais pas. C'est juste étrange qu'on se soit jamais croisé avant, Timothée avait haussé les épaules. D'ailleurs, on pourrait peut être s'arranger avec les parents pour faire les trajets ensemble, non ?

_Ouais, et les trajets seraient beaucoup plus sympa, confirma Albin.

_On verra ça avec nos parents alors, je leur avait souris.

_Ouais, termina Thimothée.

La conversation, close pour le moment, dériva rapidement sur un autre sujet auquel tout le monde pu participé.
Nous avons continués de parler tout en rigolant jusqu'à ce que Jade, la première à se faire appeler, s'en aille. Suivi par Nils, Anouck et Eden qui ne tarda pas à partir avec Luc.

La disparition progressive de nos camarades ne nous empêche pas de nous amuser encore un long moment.

_S'est moi ou Jade elle m'aime pas beaucoup ? demandais je avec un léger rire

_Putain, non elle ne peut pas te voir, me confirma Timothée.

_Tout ça parce que t'es la coloc' d'Eden...

_Quelle jalouse !

Nous nous mettons à rire comme des imbéciles avant que Tim ne poursuive :

_En parlant d'Eden ; ça se passe bien vous deux ?

_Et bien, ça va. Ca se passe.

_T'es sûr ? demande Albin

_Oui, oui.

_Mais... commença Tim avant de se faire interrompre par une surveillante.

_Romane Rey et Albin et Timothée Granger. Vos parents sont là.

Nous stoppons nos discussions, allons prendre nos sacs que nous avions posés un peu plus loin puis sortons du bâtiment pour voir nos parents discuter ensemble.
Nous nous approchons et les regardons faire. Ils ne semblent pas remarquer notre présence et discutent de je ne sais trop quoi. Quand ils eurent enfin fini de parler et de se dire au revoir, ils nous virent.

_Oh, Romane chérie ! Tu connais les enfants de Sylvie ? Ils habitent pas loin de chez nous. C'est une ancienne copine, m'a expliqué ma mère. On a bien discuté et on s'est organisé pour vous amener et vous récupérer ensemble. Je t'expliquerais sur le chemin.

_Comme quoi les bons comptes font les bonnes affaires, j'ai marmonné avec fin fin sourire dirigé vers les jumeaux.

_Bon sur ce, il faut qu'on se rentre, sourit ma génitrice avant de salué chaleureusement la petite famille.

Dans la voiture, après dix bonnes minutes de silence, elle commence à m'expliquer de quoi elle parlait avec la mère des jumeaux :

_Tu sais on se connaît bien avec Sylvie. C'est même elle qui m'a donné l'idée de te mettre ici. Avec ces deux garnements elle n'a pas eu le choix et apparemment ça leur réussit bien, elle semble ravit de jouer la commère en ma compagnie. Bref, puisque nous passons forcément dans son village pour aller, ou revenir de l'internat, on a décidé que c'est nous qui vous ramènerez et eux qui vous amèneront. D'ailleurs, pour que ce soit plus simple, tu iras sûrement dormir chez eux le samedi ou sinon manger le dimanche midi avec eux.