2

9K 279 81
                                    

La nuit dernière, j'ai mis beaucoup de temps à m'endormir. Je pense que j'ai enfin réalisé...

Ce matin, c'est ma mère qui est venu me réveillé à huit heure alors que nous sommes samedi quand même... Je n'ai rien dit et je suis descendu prendre mon petit-déjeuner avant d'aller dans le salon où mes parents m'attendent. Je me suis installé dans le canapé et j'ai attendu qu'ils parlent.

_ Bon, Romane. Avec ton père, nous devons t'annoncer quelque chose qui ne va pas te plaire.

Je me contente juste de les écouter.

_ Puisque dans ton ancien établissement, tu as souvent fait preuve de... Hum... Agressivité ? Avec ta mère, nous avions pris une décision au cas où ce qui est arrivé hier arrive de nouveau.

_ Et, c'est pour ça qu'hier soir nous avons fait le nécessaire pour t'inscrire dans une école qui pourra, on l'espère, te recadrer.

En entendant ça, mes yeux s'écarquillent.

_ Et, c'est d'ailleurs pour ça que nous t'avons réveillé aussi tôt. La route est longue et nous avons rendez vous avec ton futur proviseur.

Là, je ne pus m'empêcher de répondre :
_ Comment ça ? Un internat ? Un uniforme ? Genre avec une jupe plissé, des chaussettes haute, une chemise et une cravate ?

_ On ne sait pas on ne l'a pas encore vu. Mais ce n'est pas si mal. Et je te rappelle qu'après ce qui c'est passé hier, tu n'as pas ton mot à dire jeune fille ! me répond mon père sur un ton strict

Quelques minutes après, ils m'envoient m'habiller "correctement", comme si mon apparence allait jouer mon avenir, puis nous partons pour deux heures de route.
Dans la voiture, je mets mes écouteurs pour éviter le silence monotone du trajet.

C'est long, et nous passons par des routes plus perdu les unes que les autres.
Je regarde silencieusement le décor défiler devant mes yeux avant de tomber dans les bras de Morphée.

_ Romane. Romane, la voix de ma mère m'arrive comme un bourdonnement insupportable que je décide d'ignorer jusqu'à ce que je sente qu'on m'arrache les écouteurs de mes oreilles. Romane, on est arrivé dépêche toi de descendre, on n'a pas toute la journée ! me dit ma mère

J'ouvre les yeux, la regarde, m'étire, et me décide à sortir de la voiture. Une fois fait, je regarde un peu autour de moi. Je n'ai jamais vu un truc aussi cliché... Je me trouve dans un endroit perdu au milieu de la nature devant un grand bâtiment qui semble très vieux, qui me fait penser à un mauvais film d'horreur... Tout est triste et sans vie. Ce site respire la monotonie...

Mes parents commencent à avancer et je les suis laissant un espace de quelques pas entre nous. Ils se dirigent vers une grande porte en bois sombre et trouvent à côté d'elle une sonnette qu'ils décidaient d'utiliser. Une minute plus tard, la porte s'ouvre sur un cinquantenaire arborant un large sourire.

_ Bonjour, bienvenue et excusez moi pour le temps d'accueil, mais le week-end tout le monde prend son jour de repos et il n'y a pratiquement personne ici, dit-il

_ Ce n'est pas grave, répond ma mère.

_ Ne restez pas sur le pas de la porte, entré et suivez moi nous allons dans mon bureau pour discuter des derniers détail avant la visite des lieux.

Il ouvrit la porte en plus du grand et se décala pour nous laisser passer. A l'intérieur, nous arrivons directement dans un grand hall. Face à nous se présente, illuminé par une lumière venant du plafond, des escaliers en marbre guidé par des remparts en pierre sculpté. De chaque côté de la pièce, se trouve une grande porte en bois. Nous avançons sur le sol en damier, je lève la tête et remarque que le plafond et entièrement décoré par une fresque comme dans les châteaux du Moyen-âge ou dans certains lieux sacré. Les murs quant à eux sont plutôt simples, en pierres avec de jolis détails autour des portes. Nous arrivons aux escaliers que nous montons marche après marche sous cette lumière venant de vitres placé au niveau du toit. Je remarque de suite qu'il y a beaucoup de marche. Nous arrivons à un premier palier au milieu de cette antichambre. Il nous en reste encore un avant d'arriver à un premier étage et que les escaliers en spiral commencent à tourner et desservir les autres étages, qui semblent, en plus, être nombreux. En tout cas, nous ne pouvons pas reprocher à cet endroit de ne pas avoir de caché. Tout est impressionnant et quelque chose me dit que je n'ai encore rien vu.

Colocation impossibleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant