Quand l'étoile s'éteint

chapitre 18

non corrigé

À cœur ouvert

Je te regarde furtivement du coin de l'oeil, ton regard est fixé sur la route.

Tu dois être sûrement plongés dans tes pensées.

Je sais ce à quoi tu pense, je te connais assez bien pour savoir que tu doit te poser plein questions.

Mais je sais aussi que je suis trop borné pour te dire que tu n'a rien fait.

Et c'est justement parce que tu n'a rien fait que j'ai réagit ainsi, mais comment te le faire comprendre.

On finit par arrivé à destination et l'on sort de la voiture.

Nous rejoignons ensuite la maison toujours dans un silence de mort.

Il se fait déjà tard, la nuit est tombé depuis longtemps déjà et la fatigue se fait sentir.

Nous montons dans la chambre en marchant le plus silencieusement possible pour ne réveiller personne.

trop fatigué pour prendre une douche ce soir on décide d'aller se coucher directement.

Je prends le côté du lit qui est collé au mur alors que tu te couche à mes côté.

Tu te met dos à moi et je fais de même, j'aurais aimé qu'on parle avant mais tu dois être fatigué ou en colère contre moi.

Puis je ne sais pas quoi te répondre pour mon comportement.

Que suis-je sensé dire? La vérité? Je pense pas. non.

Il est bien trop tôt pour le faire, et je ne sais même pas pourquoi je devrais le faire.

Nous sommes amis et j'ai encore du mal à croire que tu acceptes qu'on le soit.

Qu'ais-je à t'offrir? Si ce n'est que des ennuis potentiels.

On ne sait jamais ce qui pourrait arriver avec moi, ni même quand, je suis un aimant à problème et aujourd'hui mon problème c'est toi.

Si tu savais combien de fois j'ai pu traverser les couloirs de long en large pour voir ta bouille d'ange.

Combien de fois j'ai espérer qu'on se rapproche.

Toute les fois ou tu ne faisais pas attention a moi, même quand j'essayais d'attirer ton attention en ennuyant ton amie.

Tu ne daignais pas un regard dans ma direction, jamais ...

Alors j'ai finit par .. abandonner, car j'avais trop mal de cette ignorance.

Puis est venu ce jour ou on a parlé pour la première fois, ta voix était un doux sons pour mes oreilles.

J'étais aux anges et encore le mot est faible, on a finit par devenir plus proche et je me suis dit que finalement j'avais une chance.

Une chance d'être vu autrement que comme un monstre sans coeur qui s'en prend au plus faible.

Une chance d'être peut être aimé pour celui que je suis vraiment et non cette personne que je fais semblant d'être.

C'est ça que je devrais te dire pour te rassurer , mais j'ai peur que ça ne fasse que le contraire.

Que mes mots te pousse à me rejeter, à t'éloigner de moi, car je ne pourrais pas l'accepter.

Déjà quand je suis partit pendant quelques temps , je n'ai pas pu m'empêcher de te garder continuellement dans mes pensées.

Alors je vais garder tout ça pour moi, et peut être qu'un jour j'aurais la force de t'avouer mes sentiments que je ressens pour toi, pensé-je .

Toujours dans ce lit qui sent ton odeur, je me retourne vers toi, ne trouvant pas le sommeil à cause de toute ses pensées qui trône en moi.

- bonne nuit Fabien, dort bien, dis-je en apercevant ton souffle régulier et ton léger ronflement qui te rend si craquant à mes yeux.

Un jour tu seras miens , je m'en fais la promesse, car moi, je t'aime Fabien.