chapitre 17

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non corrigé

Rien que lui et moi

Que fais-tu Clément? Pourquoi ne m'a tu toujours pas donner de nouvelles depuis que tu es parti, il y a de ça trois heures déjà? Que dois-je en penser? Es-tu sains et sauf, ou es-tu encore une fois enfermer dans ta chambre?

Ce sentiment d'impuissance qui m'anime me rends fou, car pendant que lui est la quelques parts, sûrement chez son père ou qui sait..

Moi je suis chez moi à me faire un sang d'encre à son sujet, au fond de moi je sais pertinemment qu'il va bien .

Mais j'ai envie de faire plus que de passez mon temps à attendre.

Bon j'ai quand même réussir à convaincre mon père pour que Clément passe quelques temps avec nous, et il a accepté après que je lui est expliqué le plus gros de l'histoire.

Je suis assis sur le bord du canapé, les mains dans les cheveux, les coudes sur les genoux et ma jambe droite qui tremble comme un moteur de voiture qui démarre.

Je stresse tellement que j'ai l'impression d'être devant ma feuille d'examen sans avoir étudié la veille, c'est une sensation horrible, et je ne sais pas comment faire pour que cela se calme.

Je vérifie encore une fois mon téléphone mais je n'ai aucun message ou d'appel manqué.

- Putain Clément ou es-tu? Envoie moi un signe nom de dieu, juré-je en me levant, commençant a faire les cent mètres dans le salon.

C'est alors qu'une lumière traverse la pièce provenant de l'allée de la maison, je me précipite à la fenêtre et aperçois sa voiture se stationner derrière celle mon père.

Je n'attends pas une seconde plus pour rejoindre la porte d'entrée et de le voir arriver vers moi, les larmes aux yeux, je viens le prendre contre moi et tente de le consoler au mieux.

Mes bras passent autours de sa taille et je me colle contre son torse , il fait une tête de plus que moi quasiment, ce qui fait que c'est plus lui qui me rassure que l'inverse.

Ce qui n'est pas faux, ses bras maintiennent ma tête contre lui alors que la sienne repose sur mes cheveux.

- Il a décidé que finalement le plus important pour lui était que je sois heureux qu'importe qui je peux bien aimé, me confie Clément en me serrant d'avantage contre lui.

- Je suis content pour toi, répondis-je en fermant les yeux pour savourer le moment, la chaleur de son corps me rassure tandis que les battements de son cœur , eux m'apaise.

- tu as quelque chose de prévu ce soir, me demande Clément en s'écartant de moi pour plonger ses beaux yeux gris dans les miens.

Changeant ainsi complètement l'ambiance du moment, il veut sûrement oublier ce moment entre lui et son père j'imagine.

Je fronce les sourcils en penchant la tête légèrement, perplexe je lui répond que non je n'ai pas prévu quelque chose, d'où moins rien de bien concret, j'attendais juste son retour et la suite je n'y avais simplement pas pensée.

- Dans ce cas va mettre une veste et rejoins moi dans la voiture, j'ai besoin de me changer les idées, dit-il sans me laisser le choix.

Je rentre donc chez moi rapidement et enfile ma veste que j'avais laissé sur le canapé avec mes affaires de cours, je tombe en revenant vers la porte d'entrée, sur mon père qui descend les escaliers avec sa tasse à café dans sa main.

- Tu compte aller ou comme ça?, demande-t-il en me jaugeant du regard.

- Clément m'a proposé de sortir pour se changer les idées, et j'en ai envie alors s'il te plaît laisse nous y aller, on ne rentrera pas tard promis, le supplié-je en tentant un regard de chien battu pour mettre toutes mes chances de mon coté.

Quand l'étoile s'éteintOù les histoires vivent. Découvrez maintenant