Chapitre 24

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— C'est plutôt calme, au final, j'aurais cru que ça serait un peu... L'anarchie. Mais ça va.

Iléa fit la grimace à Téah tout en répliquant :

— Il n'y a pas de raison à ce que ce devienne n'importe quoi, on a d'autres occasions, pour ça.

— Bah tiens, c'est justement de tout ça qu'on doit parler.

Effectivement, en ce samedi pluvieux, Téah s'était plus ou moins invitée à l'appartement, même si Iléa avait été absolument ravie de la voir. Nous étions donc assises sur le grand lit de la chambre que j'occupais avec Iléa pour profiter d'un peu de temps toutes les trois. Le reste de la maison était plutôt calme, les trois garçons étant dans le séjour pendant que nous autres restions entre nous.

Téah reprit la parole :

— Bien, nous avons plusieurs choses à aborder. De deux choses l'une, le bal de fin d'année du lycée ! Avec tout ce qu'il se passe en ce moment, j'en ai presque oublié son existence, et ce n'est surement pas Ethan qui me le rappellera.

Iléa secoua alors la tête en protestant d'un mouvement de main :

— Je ne voudrais pas te vexer, ma chère, mais j'ai comme l'impression que ça ne me concerne pas, cette histoire.

Téah sourit alors avec satisfaction et répondit :

— Mais c'est bien mal me connaître, ça. Ne t'en fait pas que je connais assez de monde pour pouvoir t'y faire entrer sans aucun problème. Ce serait génial que tu y viennes avec Lana et moi !

Ce qui me fit réagir, lançant à mon amie :

— Je n'ai jamais dit que je venais. Je n'ai pas vraiment envie d'aller à cette soirée.

— Et comment que tu y viens ! Toi, tu n'as pas le choix, de toute façon, je t'y trainerais s'il le faut !

Après m'avoir lancé un regard lourd de sens auquel je préférais ne rien y redire malgré ma réticence, Téah se tourna vers Iléa. Celle-ci croisa les bras, l'air un peu pensif, avant de finir par lâcher :

— Je ne sais pas trop, pour tout dire. Ça serait pas mal, sauf que bon, y'a des moments où je vais me sentir seule.

Quand Téah lâcha un rire, la louve précisa :

— Ben oui, quand vous serez avec Ethan et Elyss, je fais quoi, moi ?

Avant que je n'aie pu relever sa remarque à voix haute, même si, à la réflexion, je me demandai bien pourquoi j'aurais à y redire quelque chose, Téah lâcha avec un certain sérieux :

— Tu n'as qu'à demander à Ephyr.

Iléa cligna des yeux, et resta muette un petit instant avant de répéter :

— Ephyr ?

Téah haussa alors un sourcil en souriant et elle soupira :

— Tu ne me la feras pas à moi, tu sais. Ce n'est peut-être pas si évident que ça de l'extérieur, il n'empêche qu'il ne te laisse pas indifférente.

Notre amie resta sans voix se contentant de fixer Téah sans mot dire, pendant que cette dernière lâchait en riant :

— On a assez d'une Lana, tu ne trouves pas ? Tu n'arriveras pas à me faire gober que tu t'en fiche de lui.

Prise au dépourvue d'entendre mon nom dans une conversation que je peinais un peu à suivre, d'autant plus que je n'avais même pas compris qu'est-ce qu'Ephyr avait à voir là-dedans, je lâchais :

— Quoi ? Qu'est-ce qu'en j'ai encore fait ?

Et ce au même moment où Iléa fini par souffler en lâchant un léger sourire :

Vampire Hunters (Tome 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant