17 juin 2019 ++

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On est déjà mi-juin. Je n'ai pas vu le début du mois passer avec ce qu'il m'est arrivé. Aujourd'hui, je n'ai pas croiser Romeo. Est-il malade ou travaille-t-il à un autre endroit exceptionnellement ?

Au moment de la pause, je lui envoie un message sur Facebook pour savoir ce qu'il en est car ça me perturbe. En réalité, il va mettre plus de huit heures pour s'apercevoir que je lui avais envoyé un message.
Je me dis qu'il ne doit pas être intéressé par moi sinon il ne mettrai pas autant de temps pour répondre. Il m'a dit qu'il était en vacances cette semaine. J'aurai pensé qu'il m'aurait prévenu si je comptais un peu pour lui. Mais cela veut juste dire que tout ce que je pensais être possible est parti en lambeaux. Je me suis faite des films, pour ne pas changer. Je m'énerve tellement à mettre autant d'énergie, autant de sentiments dans des histoires qui n'aboutissent pas. Et qui pour les principaux concernés n'ont même pas existées ne serait-ce qu'une seule seconde.

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    Pendant la semaine où Romeo était en vacances, le grand responsable a mis en fin de mission quelques unes d'entre nous, moi comprise, pour manque de matériel et donc de possibilité de travailler. Il nous a prévenu vendredi que pendant une ou deux semaines il allait devoir se passer de nous. Je suis encore plus déprimée.
Cette semaine, j'ai su que j'allais pas voir l'homme qui faisait battre mon petit coeur, mais qu'aussi j'allais devoir me résigner à le laisser tomber puisqu'il ne semble pas partager les mêmes sentiments à mon égard. Et là, plus de travail. C'est la goutte de trop. Je me remet doucement de mon accident ; mon coeur est maintenant en miette.

Vendredi soir j'ai discuté avec Alfredo sur WhatsApp pendant que j'étais au restaurant avec mes amies venues dans la région.
Al - Ciao, tu vas bien ?
Moi - Ciao, oui et toi ?
Al - Oui, je voulais te demander quelque chose. On parle beaucoup par message.
Moi - Oui et alors ?
Al - Je t'intéresse ?
Moi - Non Al, je sais que tu es marié et heureux avec ta femme. J'ai quelqu'un d'autre dans mon coeur.
Al - Je suis content pour toi. Je connais.
Moi - Oui...
Al - C'est qui ?
Moi - Je ne peux pas le dire, c'est un secret. En plus, je crois que je vais laisser tomber. Il doit être marié et il est trop vieux pour moi.
Al - C'est Romeo ?
Moi - Ah Romeo ? Je t'ai dit, c'est un secret. Je ne peux pas te dire.
Al - Ca ne peut être que lui. D'accord.

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    Je n'ai pas eu un seul message de Romeo la semaine où il a repris le travail et moi, où je n'ai pas travaillé. Pas une notification sur Facebook bien que je sois consciente que ce genre de petites joies ne signifient pas grand chose. Je comprends donc que je n'ai pas la même valeur sentimentale à ses yeux.
Il ne semble pas se soucier de ne pas me voir au travail. Lui qui avait pourtant l'habitude de me dire bonjour. En fait, c'est bien ça une habitude. Quelque chose que l'on fait de manière régulière sans forcément y prêter attention. Ca fait mal mais je sais ce que ça veut dire. Je dois me rendre à l'évidence. J'essaie alors tant bien que mal de passer à autre chose et de ne plus penser à lui, mais en vain.

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