24 heures [Clexa AU]

Chapitre 12 - Les McDill !!!

Bonjour bonjour...

Me revoilà avec le chapitre 12 où nous avons des nouvelles des McDill, vous vous souvenez du prologue ? La famille qui a subi le kidnapping un an auparavant... Mais que sont-ils devenus ?

Puis nous aurons des nouvelles d'une de nos héroïnes... Je n'en dit pas plus !

Bonne lecture et rendez-vous en bas !

Noursette

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En plein centre de Jackson dans le quartier riche d'Eastover, une demeure à la façade ornée de colonnes blanches se dressait dans les projecteurs installés dans le jardin.

A l'intérieur de la demeure, le docteur James McDill était assis à la table de la salle à manger, face à son épouse Margaret. Il éprouvait une profonde inquiétude dès qu'il posait les yeux sur elle. En un an, elle avait perdu dix kilos, alors qu'elle n'en pesait que soixante-cinq auparavant. Lui-même n'était pas en meilleure condition physique. Mais après des semaines de combat intérieur, il s'apprêtait à exposer son point de vue sur un sujet des plus sensibles. Il savait quelle réaction déclencherait ses propos, mais il n'était plus question de reculer. Plus la date du congrès approchait et plus il était convaincu d'agir dans le bon sens. Le temps et la réflexion avaient tout ramené à son esprit, en particulier tout ce que les autres avaient dit, à un moment ou à un autre.

Il posa sa fourchette à côté de son assiette.

"Margaret, je sais que tu ne veux pas que j'aborde ce sujet. Mais il le faut."

La cuillère de son épouse claqua contre la porcelaine fine de son assiette.

"Pourquoi ?" dit-elle d'une voix coupante. "Pourquoi le faudrait-il ?"

McDill soupira. Bien que spécialiste reconnu en chirurgie cardio-vasculaire, il n'avait jamais encore abordé une intervention, aussi délicate fût-elle, avec autant de tension qu'il en éprouvait maintenant devant sa femme.

"Peut-être parce que ça s'est produit il y a un an exactement. Peut-être à cause de ce qu'ils nous ont dit. Ce matin, en salle d'opération, je n'ai pas arrêté d'y penser. Comment cette horreur a bouleversé nos existences. Comment elle les a empoisonnées."

"Pas la mienne. La tienne ! Ton existence."

"Margaret, pour l'amour du ciel ! Le congrès a débuté ce soir, sur la côte. Nous n'y sommes pas, et pour une raison bien précise. Parce que ce qui nous est arrivé l'année dernière nous hante toujours."

Elle parut abasourdie par ce qu'il venait de dire.

"Tu voudrais être là-bas en ce moment ? Seigneur !"

"Non. Mais nous avons eu tort de ne pas aller voir la police, il y a un an. Et j'ai un très mauvais pressentiment, maintenant. Cette femme m'a affirmé qu'ils l'avaient déjà fait auparavant, et je l'ai crue. Elle a dit que leurs victimes précédentes étaient d'autres médecins. Qu'ils ont profité du congrès... De notre séparation. Margaret, et s'ils recommençaient ? Maintenant ?"

"Ça suffit !" fit-elle dans un murmure étranglé. "Tu ne te rappelles pas ce qu'ils ont dit ? Ils tueront Peter ! Tu veux aller voir la police maintenant ? Un an après les faits ? Tu ne sais donc pas ce qui se passera ? Tu es naïf à ce point ?"

McDill posa les deux mains à plat sur la table.

"Nous devons regarder les choses en face. Nous ne pouvons tout simplement pas laisser une autre famille endurer ce que nous avos enduré."