- Tu sais quoi? Va t'faire foutre. Vraiment. Vas t'faire foutre. T'as l'air idiot, comme ça. Quand tu m'ignores. T'as l'air de rien, et ça m'fait rire.
- Alors maintenant, c'est moi qu'ai l'air idiot? C'est toi qui t'fais du mal, et c'est moi qu'ai l'air idiot? On aura tout entendu.
- Un jour tu comprendras, tu comprendras que vivre, ça ne rime à rien.
- Et toi?! Est-ce qu'un jour tu comprendras que débiter toutes ces conneries, ça ne rime à rien non plus! Quand est-ce que tu vas arrêter de broyer du noir?! Tu t'rends même pas compte qu'à force, tu finis par te noyer dedans! T'as beaucoup de chance d'être là, sache-le.
-Chance? Regarde-moi et dis-moi ce que tu vois vraiment. C'est pas de ma faute et tu le sais! Je suis malade, Levi! La psychose maniaco-dépressive, les troubles bipolaires ça te parle?!
Je passe mes mains sur mon visage, je me mords la lèvre pour repousser mes larmes.
- J'en peux plus. À quel jeu on joue?
- Quel jeu? La vie, quelle question. Elle n'est basé que sur du hasard. En parlant de ça, nous avons tout deux pioché la carte la plus dangereuse. On l'appelle, "l'amour". Tu sais, "la pire des armes". Ce qui dépasse toutes les limites de l'imaginaire. Capable de détruire n'importe quel être humain, même ceux qui se prétendent sans cœur. Tu étais pareil, Levi. Tu n'arrêtais pas de répéter, que les sentiments c'était pas pour toi, et pourtant, regarde ce que t'es devenu. Je disais la même chose, et regarde au final, ce qu'on est devenu. Misérable. Misérable de ne pas pouvoir se passer l'un de l'autre.
- Mais la vie c'est pas un jeu! Si c'est trop fort, si c'est incontrôlable, dans ce cas-là, ne revenons plus l'un vers l'autre.
Il pose ses mains sur mes joues.
- Sèches une dernière fois mes larmes.
Je dépose un baiser sur son front et murmure:
- Finissons-en avec cette histoire à la con.
Ses lèvres effleurent les miennes.
-Levi, toi et moi c'est terminé.
C'est à mon tour de l'embrasser.
- Ne nous revoyons plus jamais. Soufflai-je
Il me pousse sur le lit.
- Je te déteste. Si tu t'en vas, ne reviens pas.
- Compte sur moi, je ne ferai pas demi-tour. Je te déteste mille fois plus.
Il enlève mon t-shirt et je fais pareil pour le sien.
- J't'aime à en crever.
La nuit reflétant notre folie. Laissons nos corps parler pour nous. Lorsque mes yeux se ferment, je glisse un regard vers l'horloge accrochée au mur.
4 heure 05. Ouf. Rien n'a changé.- J'suis incapable de partir.
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J'étais bien le seul...
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aͦmͬoⷬuͧrⷪeⷨuͧxͤ dͤeͧ Luⷨiⷥ. ᵉʳᵉʳⁱ☑
Fiksi PenggemarTERMINÉE ✔ À toi de lire entre les lignes