Chapitre 5: Quiproquos

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PDV Edward

Je me réveille ébloui par la lumière du jour, hier avec tout ce qui s'est passé j'avais même pas pensé à tirer les rideaux. Des fois je méritais vraiment des claques pour ma paresse. Un péché capitale qu'elle belle ironie.

Je me tourne vers le brun qui est parfaitement réveillé car ses yeux rouges me scrutent. Un sourire carnassier vient s'imprimer sur ses lèvres alors que de sa main droite il fais glisser le draps hors de mon corps. Il le repousse complètement me laissant en pyjama devant lui. Enfin c'est ce que je croyais, mais son regard et la façon dont il mordait ses lèvres me donnais froid dans le dos.

C'est alors que je me souvenu que j'avais cette sale habitude de me déshabiller entièrement quand j'étais malade et que j'avais une fièvre élevé. Mon regard quitta son visage pour remarquer mon torse dénudé, je frémi puis osa enfin regarder mon entre jambe. Mes joues prirent une teinte rouge pivoine en remarquant que j'étais complètement nu. Je tira violament sur le draps pour couvrir mon corps sans vêtements.

- Pourquoi te cacher chibi ? La vue me plaisais énormément... dis la voix du brun alors qu'il se rapprochais dangereusement de moi.
- Sors de mon lit espèce de pervers !
M'exclamai-je en cachant au mieux mon corps.
- Ce n'est pas moi qui t'ai déshabillé que je sache.
- J'avais chaud ! Je fais ça quand je suis malade, c'est pas ma faute !
- Je sais, et comme je le disais ça ne me dérange pas, t'a un corps magnifique Edo. Dit-il avec un sourire provocateur.
- Dégage Envy ! Criais je en le repoussant les joues rouges.

D'un coup ma porte s'ouvra, nos cris avaient finis par attiré l'attention de May et Alphonse. Et quand je l'ai vu, les yeux écarquillés, la bouche entrouverte observant la scène qui se déroulait sous leurs yeux. C'est à dire moi complètement nu les vêtements au pied du lit de leurs côtés puis Envy pencher vers moi avec un regard lubrique. Le pire c'est que le brun en avait profiter pour poser sa main sur ma cuisse cacher par le fin tissu.

- Grand-frère habille toi, faut qu'on parle. Chuchota la voix de mon frère.
- Oui. Dis-je alors qu'ils firent volte face.

Il ferme la porte, je me laisse tomber sur le lit. Putain, Chuchotais-je. Il pouvait rien m'arriver de pire, je souffla bruyamment puis me retourna vers Envy qui avait les sourcils légèrement froncés.

- Envy à quoi tu penses ?
- À ce qu'a imaginé l'esprit tordu de ton frère.
- Niveau esprit tordu tu nous bats tous dans cette maison.
- T'a pas tord, bref habille toi, tu dois parler avec ton fraternel.
- Tourne toi s'il te plaît...

Il me sourit et se tourne lentement, je relève les draps puis attrape mon boxer qui traînait au pied du lit. J'enfile ensuite mon haut puis mon short m'arrivant à mi-cuisses pour le plus grand bonheur du brun derrière moi qui c'était mis siffler. Cet enfoiré c'était pas retourner, je me retourne et lui envoie mon poing dans la face, me retrouvant allongé sur lui et bien sûr c'est à ce moment-là que mon frère réapparu pour savoir ce que je fabriquais.

- Faut vraiment qu'on parle. Dit-il avec un air dur.
- C'est pas ce que tu crois ! C'est un quiproquo ! M'exclamai-je en posant mes mains sur le torse du garçon au cheveux long.
- Pourquoi tu mens mon amour. Intervient Envy en léchant mon cou.
- Hm Envy... arrête ça. Chuchotais-je étant sensible de cet endroit.
- Un quiproquo. Ajouta mon frère en levant un sourcil.
- Oui. Dis-je en redonnant un coup de poing dans la joue du brun.

Je m'extirpa du lit lançant un regard noir à la masse encore présente sur mon lit puis je rejoins mon frère dans le couloir. Il était là, appuyé contre le mur les bras croisés attendant des réponses. Je m'approcha tête baissé d'avoir été surpris, c'était vraiment affligeant.

- Qu'es qui c'est passé ?  Me demande la voix dur de mon frère.
- Hier, j'ai eu envie de vomir, Envy m'a aidé, on a pris ma température etc et j'ai de la fièvre. Racontais je avant de me faire couper.
- C'est pour ca, que-
- Je me suis déshabillé... Avouais-je honteux heureusement mon frère était au courant de ce petit problème.
- Je vois ensuite ?
- Je me suis réveillé, il me regardais et je me suis énervé quand je me suis rendu compte que j'étais nu. Vous nous avez entendu et vous êtes venus.
- Je te crois, ce que je comprends pas c'est pourquoi il est chez nous.

Je me mord la lèvre inférieure en baissant la tête, un peu honteux de lui expliquer le jeu que lui et Envy avaient entamé. Même si le brun faisait tout pour attirer son attention, il ne le repoussait quasiment jamais. Jamais je ne le repousse, quelque part je sais que je suis attiré par lui. Mais je peux pas me l'avouer, ni à moi, ni à mon frère et surtout pas à Envy.

Envy...

Play With Fire《Edvy》Où les histoires vivent. Découvrez maintenant