Des Mots Qui Vont Très Bien Ensemble [PREMIÈRE VERSION]

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Le mois d'avril était arrivé, faisant disparaître la neige et laissant les fleurs grandir.

Dans la chambre de John, William veillait sur lui. Cela faisait déjà une semaine qu'il était malade. Il n'arrêtait pas de tousser, il avait des grosse fière et était tout le temps fatigué. Il passait ses journées à dormir emmitouflé dans sa grosse couverture pour qu'il grelotte moins mais rien n'y faisait. Sa mère lui donnait des tisanes et des bouillons à l'allure dégoûtante mais normalement assez efficaces. Mais John restait toujours assez faible.

Aujourd'hui, c'était Pâques et les parents de John avaient invité la famille de William et d'Eleanor à se joindre pour manger tous ensemble, et bien sûr, aller à la messe. Heureusement pour John, il avait un peu repris des couleurs et sa mère l'avait dispensé de venir à la messe s'il ne se sentait pas bien.

La tête contre son oreiller, John commençait à doucement se réveiller. Il ouvrit les yeux et se retourna pour voir William qui lui souriait tendrement. Le jeune garçon se tint alors assis dans son lit et William s'inclina vers lui pour l'embrasser doucement sur les lèvres en guise de bonjour. Même si John était malade, il ne pouvait pas mentir ; William le comblait au plus haut point. Il avait l'impression de vivre une sorte de rêve qui le faisait se sentir si bien.

William s'était levé pour aller chercher les vêtements de John qui s'habilla devant lui sans plus aucun gêne. Après environ cinq mois de relations, William avait eu le temps de le voir nu mainte et mainte fois, mais loin de là que ça l'ait déranger une seule fois. Il sourit en regardant son petit ami rentrer sa chemise ample et jaune dans son jeans qui se serrait à sa taille. Il ne se lasserait jamais de l'observer sous tout ses angles. William l'attira alors contre lui pour lui couvrir sa nuque de baisers qui le firent rigoler avec ce petit rire qu'il chérissait du plus profond de son cœur et qui ressemblait tant à une douce mélodie. Puis John le repoussa avec ces mains pour le stopper.

- La famille d'Eleanor va bientôt arriver, il faut que j'aille faire ma toilettes

William soupira et laissa son oiseau de rêve partir dans la salle de bain avant de s'affaler dans le lit. Il ne l'avait jamais vu mais il commençait déjà à ne pas l'apprécier.

La mère de John avait installé la table dans le jardin avec les belles fleurs qui poussaient déjà. William avait couvert les jambes de John avec une couverture et sa veste pour qu'il n'ait pas froid.

Il avait enfin fait connaissance avec Eleanor et c'était typiquement la fille qu'il attendait. Des cheveux bruns bien coiffés, un petite jupe avec une chemise rentré dedans pour paraître comme une princesse. William avait réservé sa place à côté de John. Mais c'était sans compté sur Eleanor qui elle s'était mise à l'autre place à côté de John.

Pour l'entrée, la mère avait servi de la soupe afin que John puisse reprendre des forces en même temps. John savait qu'après, ils mangèrent du lapin alors il s'était resservi plusieurs fois, de plus, il aimait beaucoup la soupe que sa mère lui faisait et ça faisait plaisir à voir qu'il avait de l'appétit

Après l'entrée, qui s'était passé très calmement, le lapin arriva sur la table. John grimaça à la vue de l'animal mort et William ne put se contenir de tirer une grimace lui aussi. Il aimait manger de la viande mais il détestait le lapin. Les assiettes commencèrent à se remplir et John avait eu droit à une bonne salade pour contrer la viande. Mais que fut l'intelligence d'Eleanor de prendre l'assiette de John qui la regarda avec des grands yeux alors qu'elle lui servait de la viande. John n'osa rien dire, se demandant si elle était vraiment aussi stupide que ça et William tourna son visage vers John, comme pour lui demander si elle venait vraiment de lui servir de la viande. Il s'interposa enfin