Quelque jours suivants le pic-nic, John avait été hospitalisé d'urgence. Il avait recommencé à avoir de la fièvre forte, il avait énormément de peine à respirer. Avant d'être emmené, il avait eu plusieurs malaises dans la journée.
On l'avait emmené il y avait maintenant quatre jours. Les premiers jours, il n'avait pas voulu manger mais on l'avait forcé quitte à le faire vomir. Ça avait été une véritable torture psychologique pour le jeune garçon.
Ses parents étaient resté à ces côtés pendant quasiment ces quatre jours. Eleanor lui avait apporté de quoi s'occuper pour faire passer le temps. Elle lui parlait de choses qui se passait à l'extérieur.
Et chez William, après plusieurs heures de marchandage, il avait réussi à avoir une sortie spéciale pour aller voir son John.Quand il était arrivé dans sa chambre, en le voyant, John avait levé les bras et sourit grandement. Il avait quasiment perdu sa voix et il n'avait plus la force de se lever ni même de marcher quelque mètres.
Le cœur de William s'était brisé en le voyant ainsi. Il se souvint qu'à peine une semaine plutôt, il avait encore de la force. Mais il ne pouvait rien laisser paraître devant John. Il avait sourit tout l'après midi, lui parlant de tout ce qui se passait, de sujet totalement divers. Pourtant bien qu'il soit venu une heure, ça avait été comme parler à un mur. John ne répondait quasiment jamais. Il acquiesçait gentiment et souriait.
Vers cinq heures, ses parents étaient venu le chercher pour rentrer à l'internat. Il avait été silencieux durant tout le trajet. Quand il était rentré dans les dortoirs, on lui avait demandé si John allait bien. Il avait sourit et menti, disant qu'il serait sûrement bientôt sorti. Puis il était allé s'enfermer dans sa chambre afin de pleurer.
Il ne supportait plus de voir son amour ainsi. C'était de la pure torture. Il ne sentait jamais légitime de pleurer car il se disait que ça devait être bien pire pour la mère de John. Mais il commençait à craquer psychologiquement. Il avait l'impression qu'on lui enlevait un morceau de lui un peu plus chaque jours. Et comme si ce n'était pas assez, Eleanor lui mettait la pression sur sa relation avec John. Tout devenait ingérable pour lui. Pourtant, il avait essayé de tenir le plus longtemps le coup, il le faisait pour John, pour ne pas l’inquiéter mais il commençait à ne plus supporter.
John était resté quatre jours de plus à l'hôpital. William était venu veiller sur lui le weekend, laissant alors ses parents se reposé. Il avait à nouveau caché son inquiétude. Il voulait lui apporter de la bonne humeur. Puis le dimanche après midi, il avait dut partir.
Cette nuit, John l'avait passé seul. Il n'avait pas beaucoup réussi à dormir à cause de sa respiration qui le dérangeait mais il était finalement tombé de fatigue.Dans ses rêves, il s'était rappelé les souvenirs chaleureux de la première fois qu'il avait rencontrer William, des Noëls qu'il avait passé avec ces parents et de juste de moments heureux. Pour une fois, il se sentait en pleine forme.
Il se souvint des vacances passés à la campagne, à jouer avec la chienne de ces grands parents ou du bruit de la petite rivière qui passait près de leurs maisons
Dans ses rêves, il s'était rappelé de la douceur de la neige dans laquelle il aimait tant joué. Il pouvait sentir la bonne odeur de la tarte au pommes que sa mère lui préparait pendant l'automne. Il avait pu entendre la première fois où William lui avait fait écouté les Beatles.
Il sentait tout son corps comme léger et il ne ressentait plus aucune douleur. Il avait l'impression d'être contre un nuage doux et chaleureux. Il n'avait jamais envie de se réveiller, il voulait rester dans ces souvenirs baignant d'amour et de chaleur. Il voulait pouvoir y rester et les revivre en boucle, profiter de tant de bien être.
Il voulait ne jamais ré-ouvrir ses yeux.Le lendemain matin, dès les premières heures, les parents de John avait reçu un appel de l'hôpital. La mère de John s'était écroulé contre le sol, toute la souffrance du monde dans son cœur
Avant qu'il n'ait le temps de même se poser pour prendre son petit déjeuner, on avait appelé William dans le bureau du directeur. Ses parents attendaient déjà. Sa mère avait les yeux rouges et son père lui tenait doucement la main. Quand son directeur lui avait annoncé la communication, William n'avait rien dit. Il avait simplement commencé à pleurer en silence.John n'avait jamais ré-ouvert les yeux de son dernier rêve.
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Des Mots Qui Vont Très Bien Ensemble [PREMIÈRE VERSION]
RomanceWilliam est à l'internat depuis ses douze ans, enfant turbulent de base, ces parents veulent en faire quelqu'un de discipliné Il a maintenant dix huit ans, et rien n'a changé. Depuis quelques mois, il commencé à se rapprocher d'un garçon plus jeun...