Je ne croyais plus en l'amour...

Chapitre 14

Quelques heures plus tard, Sofia se réveilla dans une chambre d'hôpital, le corps douloureux, les souvenirs de l'accident encore flous. Sa voiture avait fait une vingtaine de tonneaux, et elle avait miraculeusement survécu. La lumière froide de la pièce l'aveuglait légèrement, et ses yeux peinaient à s'adapter. Elle se sentait engourdie, à la fois physiquement et mentalement.

La porte s'ouvrit doucement, et un médecin entra, une expression bienveillante sur le visage.

Médecin : Alors, comment se porte notre petite Sofia ?

Sofia ouvrit péniblement les yeux, sa vision encore floue, comme si tout autour d'elle était enveloppé dans une brume épaisse. C'était cette même confusion visuelle qui avait contribué à son accident.

Peu de temps après, une infirmière frappa à la porte et fit son entrée, annonçant au médecin qu'une personne viendrait rendre visite à Sofia dans l'après-midi.

Infirmière : Quelqu'un viendra vous voir tout à l'heure, mademoiselle.

Médecin : Très bien, mais pour l'instant, il faut qu'elle se repose. D'après la radio que nous avons faite, son accident était presque mortel... elle aurait pu y laisser la vie.

Infirmière : Oui, je comprends. Nous devrions la laisser tranquille pour qu'elle se repose et se rétablisse au mieux.

Le médecin hocha la tête en signe d'approbation et se tourna vers Sofia.

Médecin : Sofia, si tu ne te sens pas bien ou si tu as besoin de quoi que ce soit, n'hésite pas à appuyer sur ce bouton.

Il lui montra une télécommande reliée à son lit, avec un gros bouton d'appel. Sofia, encore confuse, hocha lentement la tête, ne parvenant pas encore à formuler des mots.

Le médecin et l'infirmière quittèrent la pièce, laissant Sofia seule dans la chambre silencieuse. Elle se sentit perdue, le regard encore trouble, essayant de comprendre ce qui s'était passé.

Plus tard dans la journée, alors qu'elle se sentait légèrement plus lucide, un léger coup retentit à la porte.