chapitre 28

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Point de vue de Sofia :

Cela fait plusieurs heures que je suis chez moi... Je suis partie de cette soirée FIFA. Oli ne prêtait aucune attention à moi... Tout était pour ma sœur. AH CETTE PESTE !

Point de vue d'Oli :

Sur le chemin du retour, je ne comprends pas vraiment pourquoi Sofia est partie. Je sais que je passe beaucoup de temps avec sa sœur, mais elle est en couple avec mon frère, et c'est aussi l'une de mes amies les plus proches...

Oli arriva devant l'appartement et ouvrit la porte.

Oli : C'est moi ! 

Sofia : Salut ! La soirée avec Camille et Flo', ça s'est bien passé ? 

Oli : Nickel ! Mais je n'ai pas compris pourquoi tu es partie sans rien dire. 

Sofia :  Bon, ok... Assieds-toi, il faut qu'on parle. 

Oli :  D'accord, je t'écoute. 

Sofia : Tu sais à quel point je peux être jalouse, non ? 

Oli : Euh, oui, ça fait un moment qu'on est ensemble, je le sais bien. 

Sofia :  Ce n'est pas le sujet. C'est à propos de ma sœur et de toi... 

Oli, surpris : « Quoi ? Qu'est-ce que tu veux dire ? 

Sofia :  Vous êtes toujours collés l'un à l'autre... 

Oli, hésitant :  Bon... Je vais devoir te l'avouer... Ta sœur me plaît... beaucoup. Elle est drôle, sympa... 

À ces mots, Sofia monta précipitamment à l'étage. Elle prit un sac, y fourra les affaires d'Olivio, et redescendit pour lui tendre le sac, ouvrant la porte avec colère.

Sofia : Dégage, tu me dégoûtes ! 

Oli, tentant de se justifier : J'ai juste réfléchi ! 

Sofia, furieuse :  Tu n'aurais pas dû ! 

Sans un mot de plus, Oli quitta l'appartement et partit chez Flo'...

Sur le chemin du retour, Oli mit ses écouteurs et se perdit dans la musique, marchant jusqu'à la place du Capitole. Soudain, son téléphone vibra, un message de Florian apparut.

MESSAGE DE FLORIAN :

*Frérot, t'es où ? Camille et moi, on te cherche partout. Impossible de te trouver. Fais pas une connerie, frère.*

Point de vue d'Oli :

Je me suis toujours donné à fond pour mes amis, pour ma famille... Mais en retour, rien. Je ne mérite pas de vivre...

Oli se rendit au bord de la Garonne, où il aperçut un groupe de jeunes fumant du cannabis. Il s'approcha et demanda un joint. L'homme à la casquette rouge lui en tendit un sans hésitation. Oli s'éloigna ensuite, alluma le joint et commença à fumer. Au début, il ne ressentit rien, mais au fur et à mesure, il avait de plus en plus de mal à respirer. Malgré la douleur, il continua, cherchant à en finir.

Après avoir fini son joint, Oli se mit à marcher péniblement vers un banc, mais il s'effondra avant d'y arriver. Son visage devint rouge, et une douleur intense envahit sa poitrine. Il tenta de se relever, mais s'évanouit soudainement.

Point de vue de Florian :

Cela fait plus de deux heures que Camille et moi cherchons après Oli dans Toulouse. On a demandé à plusieurs passants qui nous ont dit l'avoir vu près de la Garonne. En arrivant, on voit un groupe de gars en train de fumer du cannabis. Je m'approche de l'un d'eux, un mec portant une capuche, et lui demande s'il n'a pas vu quelqu'un qui ressemble à Oli. Le gars à la casquette rouge me dit qu'il lui a filé une clope, qu'Oli l'a fumée, et qu'il est parti vers la place.

Camille et moi nous mettons à courir vers la place aussi vite que possible. En arrivant, je regarde tout autour et aperçois Oli, allongé sur un banc, immobile. Je me précipite vers lui.

Florian :  Oli ? Oli ?! Réveille-toi, putain ! Tu pues le cannabis, qu'est-ce que t'as foutu ! 

N'obtenant aucune réponse, je commence à paniquer.

Florian, criant :  Camille ! 

Camille, alarmée : Qu'est-ce qui se passe ?! 

Florian : Appelle une ambulance ! Oli bouge plus !! 

Camille :  Ok, attends ! 

Florian, furieux :  Dépêche-toi, putain !!! Allez, Oli, debout frérot !! C'est à cause de ta putain de sœur ! 

Camille, outrée, raccroche et regarde Florian avec colère.

Camille : Qu'est-ce que tu racontes ? Ma sœur n'a rien à voir si ton frère a fumé ! 

Florian :  T'es sûre de toi ? Elle est partie de chez moi sans un mot ! 

Camille : C'est bon, j'ai compris, je me casse. Sale connard. 

Florian : Ta gueule ! 

Je pris le téléphone d'Oli dans la poche de sa veste. En le déverrouillant, l'écran indiquait 23h30, avec une photo de notre dernier concert où Oli me faisait un câlin en fond d'écran. J'ouvre l'application de téléphone et compose le numéro des urgences. L'opérateur me dit qu'ils arriveront dans moins de cinq minutes. Je m'assois à côté d'Oli, des milliers de questions me traversant l'esprit.

Pourquoi a-t-il fumé ?

Pourquoi il ne m'a rien dit ?

A-t-il voulu mourir ?

Il ne mangeait presque plus ces derniers temps...

À ce moment-là, je ne pense même plus à Camille. Mon frère, c'est ce que j'ai de plus cher au monde...

Je ne croyais plus en l'amour...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant