18. La puce

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05.10.19, centre ville, Rio de Janeiro.

Le plan était simple mais comme tous ceux que l'on avait eu, il ne fonctionnait pas comme prévu. Rien d'étonnant finalement, il y avait toujours un imprévu, une variable qu'on ne prenait jamais en compte dans l'équation. Cette même variable qui nous mettait toujours des bâtons dans les roues. Trouver la puce et la détruire. Bien plus facile à dire qu'à faire. Nous étions rentrés par les égouts, un choix plutôt judicieux. Cela nous avait évité d'être repéré à l'approche de l'immeuble. D'ailleurs, je ne le pensais pas si petit, il y avait une dizaine d'étages, mais l'intérieur était tellement oppressant que cela le rendait minuscule. Comme les murs d'une pièce qui se refermerait petit à petit sur vous, sans que vous ne puissiez rien y changer.

Je savais où se trouvait la puce, facile, on se trouvait devant la salle. Seulement, je ne savais pas comment entrer sans me faire tuer. Elle était juste là, sous une cage de verre, dans une pièce en verre, et les espaces vides qui séparaient les parois de la table où se trouvait cette maudite puce n'étaient pas là par hasard. De toute façon, James ne laissait jamais rien au hasard, ce n'était pas son genre.

Impossible de trouver une solution pour entrer et j'aurais aimé qu'il y ait plus de cerveaux pour trouver une solution parce qu'à deux, on en était incapable. Le seul problème étant que nous n'avions pas anticipé que les radios ne fonctionneraient plus. Résultat des courses, il y avait trois autres équipes dispersées dans l'immeuble et nous ne pouvions pas les joindre pour leur transmettre l'information. Sans compter les nombreux escadrons de soldats qui ne devraient pas tarder à arriver, alors que nous n'étions que deux pour les neutraliser.

Il avait été simple de se débarrasser des cinq qui montaient la garde devant la porte qui menait où nous étions, nous avions bénéficié de l'effet de surprise, c'était parfait. Mais s'il n'y en avait plus, nous serions foutus, coincés. D'autant plus que je risquais gros, la vie de Tommy et celle d'Ilyas si jamais James apprenait qu'ils étaient ici. C'était l'une des raisons pour lesquelles j'avais Tommy comme partenaire. L'une des raisons parce qu'une autre m'avait poussé à le faire : je préférai avoir Tommy à l'oeil. En plus, personne ne voulait faire équipe avec lui hormis Jina qui l'aurait fait par prudence alors je lui ai demandé de se mettre avec Leïa. Jina était quelqu'un de posée, alors elle saurait bien gérer la boxeuse s'il y avait un problème. Surtout que Leïa était loin d'être remise de la mort de Lee. C'était encore très récent, il lui faudrait des semaines, voire des mois pour s'en remettre complètement.

Pour en revenir à Tommy, je voulais juste m'assurer qu'il ne lui arriverait rien. James va toujours chercher à mettre la main dessus et aussi bizarre que cela pouvait paraitre, je n'avais pas envie qu'il meurt. Je n'étais pas une personne horrible à ce point, il avait déjà perdu une soeur, cela voulait dire qu'il était la seule personne qu'avait Odile et même si je la détestai de tout mon coeur, elle avait le droit de retrouver son frère vivant. Une fois que tout ce merdier serait enfin derrière nous. Une fois qu'on aurait arrêté James peut-être qu'on pourrait tous, enfin, avoir une vie normale. En réalité je crois que je ne savais même pas ce qu'était une vie normale, il faudrait que je l'ai vécu pour le comprendre.

Dark - Tome 2 (Terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant