chapitre 39

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Adrian me fixe, pour une fois il ne semble pas sûr de lui, sans être inquiet à la fois, il est presque impassible, suspendu dans l'attente de ma réponse. Ma raison et mon désir se battent en moi. La raison est dominante à tous point de vue à mon regret. Je ferme les yeux et entend Adrian lâcher un soupir.
Oh et puis merde ! En une fraction de seconde je viens écraser mes lèvres sur celles d'Adrian. Ma main sur sa joue, l'autre en appui. Il se fige un instant puis se détend et ferme les yeux. Il prend mon visage dans ses mains et m'entraîne avec lui lorsqu'il se met sur le dos. J'en avais tellement envie, j'en ai tellement besoin... Ses lèvres sur les miennes ça me fait me sentir entière, pleinement vivante. Le baiser s'intensifie. Je passe mes jambes autour de lui et me retrouve à califourchon. Ses mains caresses mon visage, maintiennent mes cheveux. Lui aussi en a besoin, lui aussi a ce besoin vital d'être près de moi, d'avoir cette constante tension physique entre nous. J'ai l'impression que nos corps s'attirent toujours plus, que nous sommes des aimants. Pourtant je garde les appui au-dessus de lui. Une de ses main descend le long de mon dos et se pose sur ma hanche. Je commence à manquer de souffle et sûrement lui aussi. Sa main descend encore effleurant ma cuisse et ma fesse. Une vague de stress et d'inconfort m'envahissent et je m'interromp. Adrian se rend compte de mon malaise, il lève sa main et de l'autre caresse ma joue.

Adrian - Hey ca va ?

Je hoche la tête en signe de oui.

Adrian - C'est ma main c'est ça ? Désolé j'aurais pas dû.

Moi - C'est bon c'est juste que ça m'a... surprise.

J'ai aussi été surprise de ma réaction. Avant cette soirée je l'aurais sûrement laissé simplement me toucher mais depuis hier soir j'ai plus conscience des contacts. À chaque fois qu'il s'approche de zone sensible je repense à la sensation que j'éprouvais, mon dégout, ma peur face à Julien. Adrian relève mon visage pour plonger ses yeux dans les miens.

Adrian - C'est de ma faute, je prendrais le temps. Je suis pas comme lui Alice.

Moi - Mmh Mmh. C'est juste que ça m'y à refait penser.

Adrian - Je suis la maintenant. Tout va bien aller. Il ne t'approchera plus.

Moi - oui

Il étend son cou et dépose un chaste baiser sur les lèvres. Je lui souris et il me regarde longuement avec des yeux pétillants et des lèvres qui s'étirent. Il replace plusieurs mèches de cheveux derrière mes oreilles puis dessine des ronds sur mes joues avec ses pouces. Je ferme les yeux quelques instants puis me laisses glisser à côté de lui. Son bras gauche m'entoure, ma tête repose sur son épaule près de son cou, ma jambe s'entrelace avec les siennes, de son autre main il entremêle nos doigts et pose l'ensemble sur son torse.

Adrian - Il faut encore que tu dormes mon ange...

Je relève les yeux vers lui.

Adrian - Oui mon ange. Ça te correspond.

Je souris et me blotti contre lui. Je m'endors au rythme de sa respiration.

Quelques heures plus tard j'ouvre les yeux et la lumière qui passe par le volet est plus vive qu'avant. Adrian me fixe depuis un bon moment c'est sûr. Nos mains se sont décroisées dans la nuit, la mienne est agrippée à son t-shirt, la sienne s'amuse à dessiner des ronds sur le dos de ma main. Je m'écarte de lui pour m'étirer. Il se tourne vers moi et me regarde toujours.

Adrian - Tu t'habille et on va déjeuner ?

Moi - Je veux encore dormir.

Je me roule en boule et tire les draps. Il tend son bras vers le sol pour atteindre son téléphone.

Adrian - Il est 12h30 passé...

Je décide finalement de me lever. Je passe au-dessus de lui et atteins mon sac. Adrian quitte lui aussi le lit.

Adrian - Je te laisse te changer je reviens.

Il sort et j'apprécie ce geste qui me permet d'être seule pour me changer. Même si il m'a vu hier soir il respect mon intimité.
J'enfile mon change et repli le reste de mes affaires. Adrian toc à la porte et demande si il peut entrer.

Moi - Oui, merci.

Il empoigne mon sac et fait le tour de la pièce des yeux pour vérifier que nous n'avons rien oublié. Je sors et il me suit. Nous saluons les quelques personnes encore présentes dans la maison et trouvons Camille devant un café.

Adrian - On va y aller sauf si t'as besoin d'aide...

Camille - Nan c'est bon c'est pas trop le bordel et y en a qui vont finir le rangement.

Moi - Merci de m'avoir invité c'était sympa comme soirée...

Sauf la partie avec Julien...

Camille - Derien même si je t'ai pas trop vu j'espère que tu t'es amusé.

Adrian - Bon bah à plus alors et puis bon courage.

Adrian prends ma main et m'entraîne dehors plus loin dans la rue où se trouve sa voiture. Il démarre et s'engage sur la route.

Moi - On va où ?

Adrian - Je peux te déposer chez toi ou tu peux venir manger à la maison... Comme tu veux...

Moi - Va pour chez toi.

Il sourit de plus belle et pète un coup d'accélérateur. J'envoie un message pour prévenir les parents que je rentrerai dans l'après-midi. Pour combler le silence entre nous je m'attaque à la radio et trouve une station avec des musiques actuelles. Je chantonne un peu et sens le regard d'Adrian se poser sur moi.

Moi - Quoiii ? Me dit pas que tu préfère le rap français pourri...

Adrian - Nan, enfin oui mais j'aime bien t'entendre chanter.

Je rougis et il se reconcentre sur la route. Aucun de nous de parle, mais ce n'est pas gênant. Je ne ressens pas le besoin d'engager la conversation, sa simple présence me convient. Quelques minutes plus tard il se gare dans une allée et attend l'ouverture d'un grand portail. Sa maison est démente. Elle est moderne et le jardin magnifique. Il me regarde du coin de l'oeil et se gare. Il sort de la voiture et prends nos affaires. Je le suis toute intimidée. Quand on entre dans la maison je suis d'autant plus impressionnée. Il cherche discrètement une réaction de ma part dans mon regard. J'essaie de dissimuler ma surprise mais c'est un peu compliqué. L'entrée est spacieuse et invite sur un grand salon lumineux encadré par une baie vitrée imposante. La cuisine sur la droite est toute aussi grande, l'îlot central offre un espace bar, cuisine et cuisson. Clairement sa maison est magnifique.

Adrian - Pâtes ?

Il me secoue un parquet de pâtes sous les yeux et attend ma réponse. Je hoche la tête avec un sourire poli.

Moi - J'peux mettre la table ?

Il me désigne les armoires derrière lui. J'ouvre plusieurs placards avant de tout trouver. Il passe sa tête au-dessus de mon épaule pour attraper une cuillère. Il en profite pour déposer un baiser rapide mais délicat au creux de mon cou. Il retourne à sa cuisine et je termine de dresser la table sur le comptoir. Quand j'ai fini, lui est toujours devant les plaques à attendre que le tout soit à bonne température. J'arrive dans son dos et passe mes bras autour de sa taille. Il se tourne vers moi et fais de même. Nous restons en silence collés l'un à l'autre.

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Chapitre pas fou fou désolé et en retard mais j'ai du mal à trouver le temps d'écrire
J'adore écrire et j'ai pas mal d'idées pour cette histoire et l'envie d'en écrire d'autres. Mais c'est compliqué pour moi ces derniers temps donc je pense publié toutes les deux semaines au lieu de chaque. Croyez-moi ça m'énerve franchement. Mais je préfère prendre le temps de faire 1100 mots pas mal que bâclé et sortir 500mots pourris

Voilà voilà donc comme d'habitude y a les commentaires pour dire ce que vs voulez, et les msg pour tt aussi
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