Je me réveille quelques heures plus tard, le soleil perce légèrement les rideaux. Je me redresse et me lève pour voir qui dort ou non. Les garçons du fond dorment à points fermés et ronflent même pour certains. Marion se réveille à peine. Je saute sur le siège à côté d'elle et on commence à discuter à peine réveillées. Soudain elle me regarde et me coupe.
Marion - T'es en survet' ? C'est pas le tien...Il est à qui ?
Moi - Euh à Adrian... Il avait peur que j'ai froid...
Marion - Eh bah...
Moi - Quoi ?
Marion - Il est pas si connard... Vous êtes mignons tous les deux...
Moi - Je te l'avoue oui il me plaît et il a été trop mignon mais je dois te rappeler qu'il joue aussi avec moi ?
Marion - Si c'était juste un jeu tu crois qu'il prendrai soin de toi : "il avait peur que j'ai froid" et puis hier soir la dernière danse, collés en mode couple...
Moi - Je sais, je sais... Mais imagine c'est juste pour... tu vois pour... Coucher avec moi...?
Marion - C'est vrai que des fois il te regarde avec des yeux de pervers ou ce genre de chose mais y a des moments la façon dont il te regarde... Y a autre chose, d'extérieur tu vois qu'il te voit pas que comme un plan cul, ce que tu n'es pas je sais... C'est pas ton genre...
Moi - J'espère que c'est ça, parce que en vrai je commence à...à m'attacher à lui. J'aime bien sa façon d'être et j'ai toujours envie d'être à côté de lui... Tu vois ?
Marion - Je vois... Mais fais pas de conneries parce que t'es amoureuse...
Moi - Nan nan nan, amoureuse le mot est grand, pas encore...
Les gens autour de nous se réveillent et la discussion s'arrête. Le car s'arrête sur une air d'autoroute et on descend tous pour aller petit-déjeuner. Je resserre au maximum le bas de survêtement d'Adrian parce qu'il est définitivement trop grand. Quand au haut, c'est génial il est large et tout doux. Je met la capuche et tire sur les manches pour me sentir toute emmitouflée. On commande et on s'installe. Les filles et moi trouvons une petite banquette et des fauteuils. Les garçons débarquent avec des têtes de déterrés. Adrian se plante devant moi, un sourire radieux aux lèvres lorsqu'il me regarde. Il est beau comme à son habitude, malgré ses cernes et ses yeux qui peinent à rester ouverts. Ses cheveux ondulés lui tombent devant les yeux, il est tout décoiffé. Je ne retiens pas mon sourire en le voyant.
Adrian - Alors il te plaît mon sweat ?
Moi - Je l'adore merci encore, j'ai pas eu froid. Et toi ?
Adrian - Nan j'ai toujours chaud quand je dors.
Il secoue la main puis me la tend.
Adrian - Aller bouge, debout...
Moi - En quel honneur ?
Adrian - T'inquiète tu vas pas perdre ta place... Aller debout !
Il insiste avec sa main et je l'attrape avec une tête boudeuse. Il me fait tourner puis s'affale à ma place sur la banquette.
Moi - Tu saoul
Il est chiant. Je supporte pas qu'on fasse ça. Mais il n'a pas lâché ma main. Avec un grand sourire il tire sur mon bras et me fait tomber sur ses cuisses. Je manque de tomber mais il m'entoure vite de ses bras et me garde contre lui. Surprise je me laisse faire puis m'affale un peu plus sur lui. Il me berce doucement. Je me redresse pour attraper mon croissant et mon chocolat chaud mais il serre contre lui de plus belle.
Moi - Ça va je vais pas partir, je veux juste ma bouffe.
Il desserre son étreinte, j'attrape le gobelet et la viennoiserie. Adrian pose sa tête contre mon dos et semble prêt à s'endormir. Je mange lentement et sirote ma boisson chaude. Adrian ne dis plus rien, les autres ne se concentre pas plus sur nous même si ils voient ce qu'il ce passe. Je m'allonge sur dos pour atteindre la poubelle, Adrian m'accompagne et la contorsion que j'exécute nous fait sourire tous les deux. Puis je me remet à ma place. Adrian tire sur mes jambes et ma hanche pour me rapprocher de lui. Il enlève quelques miettes et m'attire fermement contre son torse. Je deviens rouge en un instant. Mais être contre lui me fait oublié le reste. Je ferme les yeux et me blotti un peu plus. J'entends quelques remarques mais Adrian exprime un "ta gueule" sec et dur. Sa voix basse et forte résonne dans son torse. J'ai de nouveau l'impression d'être une petite fille sur ses genoux. Je vais m'endormir si il continu à me bercer et caresser mon dos. Sa main monte puis descend le long de ma colonne vertébrale d'une manière descente pour une fois. Un des professeur me tire de ma somnolence en tapant dans ses mains.
Professeur - Bon y va, aller aller on finit son petit-déjeuner et on se lève. Et on se réveille, y a tout le temps de dormir pendant le voyage
Je grogne un peu, j'étais vraiment sur le point de m'endormir. Adrian me laisse me lever sans me retenir. Il se lève à son tour et je reste plantée à côté du canapé à moitié endormie. Je tire sur sa manche pour le retenir.
Moi - Porte-moi, je suis morte.
Adrian - Ok
Je m'attendais à ce qu'il soit aussi conciliant et gentil. Je m'attendais à un Adrian retissant et qu'il me dise de me débrouiller. J'ai dis ça pour rire mais il l'a pris au sérieux. J'en profite alors. Il se met dos à moi et met ses mains en arrière attendant que je grimpe sur son dos. Je monte sur la banquette, puis sur son dos. Il me porte sans problème et nous faisons notre petit chemin vers le car. J'entoure mes bras autour de son coup et laisse ma tête sur son épaule. Il s'arrête lorsque je glisse. Il fait en petit saut pour me faire remonter et je serre un peu plus mes jambes autour de lui. Arriver devant le car un professeur me demande de descendre de son dos je m'exécute à contre cœur, j'étais bien contre lui. Je retourne à ma place et Adrian à la sienne après m'avoir fait un sourire étincelant. Je ne tarde pas à fermer les yeux et à m'endormir, je suis exténuée.
{chapitre pas très intéressant mais bon je veux pas faire des ellipses énormes, même si il va y en avoir quelques une par la suite
J'espère que l'histoire vs plaît, votez et commenter si vs le voulez votre avis est important}
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Tension
Roman d'amour{C'est un lemon qui est devenue une histoire d'amour, ça mériterait une réécriture sûrement même pour le concept mais c'est pas si mal} [Sa bouche se rapproche de mon cou. Sa langue glisse de ma clavicule à ma mâchoire. Il redescend sur mon cou en f...