chapitre 18

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Le soir nous avons rejoins un hôtel plus en périphérie de la ville. On a organisé les chambres dans le car. Je suis avec Marion et 4 autres filles de premières. Évidemment les chambres ne sont pas mixtes au grand dam des ces messieurs. Après avoir déposé nos valises, on descend manger. On fait plus ample connaissance avec les autres, on parlent du voyage, du lycée, nos centres d'intérêt... On se lève plutôt tôt demain matin mais on décide pourtant de se retrouver dans une des chambres. Et évidemment c'est celle des garçons de terminale...
Je remonte avec Marie et les autres filles de la chambre : Camille, Léa, Anaïs et Romane. Elles sont super sympa et très drôles. On s'occupe de ranger nos affaires, nous brosser les dents...puis on rejoint discrètement les autres. Leur chambre est effectivement l'une des meilleures, il y a de la place. On a instoré des tours pour les douches parce qu'on est 6 dans notre chambre. Léa est parti la première et on ira chacune notre tour. Adrian nous propose leur salle de bain qu'on refuse hilares. L'ambiance dans la chambre est la même que dans le car. Musique, discussions, jeux de cartes... Je ne peux pas m'empêcher de regarder Adrian et de lui sourire. Je repense à ses mains sur moi. Il me lance lui aussi des regards accompagnés de ses sourires sexy. Après une bonne heure il vient finalement me voir. Il commence à me taquiner, me prendre dans ses bras dont je tente de me libérer. Mais au fond le savoir aussi près de moi me plaît. Anaïs revient et c'est à mon tour d'aller à la douche. Je sors de la chambre en entendant les demandes d'Adrian pour que je reste.
Je prends mon temps pour me doucher, faire mon shampoing. Je me sèche, met mes cheveux mouillés en un chignon approximatif et sors de la salle de bain une serviette autour de mon corps.

... - T'en as mis du temps...

Je sursaute et manque de lâcher ma serviette. Adrian est appuyé contre le mur de la salle de bain et me regarde de haut en bas en riant. Je tente de remettre la serviette autour de moi le mieux possible mais il fond sur moi en attrapant mes hanches. Je ne peux pas le repousser mes mains sont occupées à retenir la serviette, mon seul vêtement.

Moi - Com... comment t'as fait pour entrer...?

Adrian - C'est vraiment ta seule préoccupation...?

Il glisse une main sur mes fesses et me rapproche un peu de lui.

Adrian - Tu pourrais plutôt te demander qu'est ce que je fais là... ou ce que je vais te faire...

Je suis paralysée.

Moi - Tu...je... J'aimerais bien m'habiller...tu...tu pourrais sortir...

Adrian - Pourquoi ? T'es très bien dans cette tenue...

Sur ce il m'attire contre le mur le plus proche. Je manque encore de lâcher le bout de tissu. J'ai l'impression de devenir rouge, je ne sais plus où me mettre, ce que je dois faire, je suis concentrée sur ses actions, ses mots et tenir cette serviette.

Moi - Et... euh... Du... ducoup tu fais quoi ici et euh... qu'est ce que tu vas faire...?

Adrian - Tu fais moins la maline là hein ? Déjà c'est TE faire, qu'est ce que je vais TE faire...ensuite je suis là pour toi parce que j'avais envie de te voir et je me suis dis toi, moi, une douche...ça peut être intéressant... Et je sais pas exactement ce que je vais te faire mais ça va être dans cette idée...

Il entoure mes hanches d'un bras et pose son autre main sur ma joue. Il me regarde avec des yeux gourmands et dévi sur mon cou. Il pose ses lèvres chaudes sur ma peau et je laisse échapper un soupir de satisfaction. C'est tellement agréable. Mais je suis pas très à l'aise, je suis presque nue et j'ai peur. Je tiens fermement la serviette d'une main et de l'autre je le repousse. Je me tortille mais son bras autour de moi me bloque.

Adrian - Arrête de bouger !

Il attrape mon poignet et le plaque contre le mur au-dessus de ma tête. Il donne un coup de bassin pour m'immobiliser et met son poids sur moi. La pression de son corps me rend dingue, ça m'excite de le savoir contre moi. Mais j'ai peur, il me fait peur. Il continue d'embrasser mon cou, il le lèche, le mord. Sa main descend sur mes fesses et ses baisers sur mes clavicules, le haut de ma poitrine. Je serre le point qu'il tient toujours fermement et j'accentue ma prise sur ma serviette. Je me cambre sous l'action de sa bouche. Il me lâche pour se baisser et mettre ses mains sur le bas de mes cuisses. Il les entoure et remonte lentement. Je respire fort et je lâche des petits bruits sourds qui le font sourire. Je frissonne, tremble presque. De ma main libre j'attrape violement son épaule et met une pression dessus pour qu'il s'écarte. Il est maintenant arrivé en haut de mes jambes. Ma prise ne le fait pas plus réagir. Il attrape de nouveau mon poignet pour m'immobiliser mais laisse son autre main sur ma cuisse. Il recommence à embrasser le haut de mon corps, mais plus bas pour laisser son bras sur le haut de ma jambe. Sa main relève la serviette et il attrape à pleine main brusquement ma fesse que je décolle du mur. Il en profite pour me claquer à trois reprises cette zone. Mes petits bruits sourds deviennent plus aiguës et mes fesses rougies me donne une impression de chaleur. Adrian donne de nouveau un coup de bassin pour me plaquer entièrement contre le mur. Sa main effleure délicatement ma peau pour arriver en haut de ma cuisse au bas de mon ventre. Il donne un coup de pied sec dans ma cheville m'obligeant à écarter légèrement les jambes. Sa main descend vers mon intimité. Je tremble. Il descend encore plus bas et remonte lentement sa main en appuyant sur ma fente. Il recommence ma cette fois-ci il laisse un doigt sur mon clitoris. Il commence à faire des petits ronds et sa pression devient de plus en plus forte. Je commence à avoir mal avec la force qu'il exerce mais quelque chose d'autre arrive. Une vague de chaleur et de plaisir. Il descend son doigt et s'apprête à le faire entrer en moi quand la peur et mon malaise prennent le dessus.

Moi - A...Aa...Adrian ! Arrête... S'il te plaît... Je...je ne veux pas

Je tremble et tente de fermer mes cuisses. Il retire sa main et se redresse pour plonger ses yeux dans les miens.

Adrian - Ce n'est pas assez pour moi, j'ai envie de plus, mais tu es encore vierge, ma vierge...et tu m'a dis s'il te plaît... Je veux que tu sois un peu consentante tout de même...

Il se détache totalement de moi et me regarde, contre le mur, perturbée, essoufflée, tremblante. Je prends une grande respiration et plonge sur mes affaires j'attrape une culotte et se qui va être mon pyjama. Je retourne dans la salle de bain et la ferme à clef. Je m'habille lentement pour me remettre de mes émotions. C'était incroyablement bon mais j'ai peur, je suis pas encore à l'aise et je ne savais pas jusqu'où il irait. J'ouvre lentement la porte et découvre que la pièce est vide. Quelques minutes plus tard je sursaute en entendant la porte s'ouvrir. Les filles entrent.

Marion - Il est 23h passé et t'as mis du temps, ducoup on vas se coucher... Ça te dérange pas j'espère. De toutes façons tout le monde est parti et moi je suis morte de fatigue on a trop marché.

Moi - Nan c'est ok. Moi aussi je suis fatiguée.

Je file vers mon lit. On discute quelques minutes avant d'éteindre les lumières. Je me roule en boule, je suis un peu perturbée par Adrian, je n'en ai évidement pas encore parlé à Marion, je ne sais même pas si je lui dirais ça, c'est très intime. Je ne pensais pas qu'il pensait sérieusement à ce genre de jeu... Et qu'il irait aussi rapidement... J'ai toujours l'impression que sa main est sur mon intimité. Je ferme les yeux en essayant de me calmer et de relativiser. Après tout je l'ai laissé faire et je mentirais en disant que je n'ai pas aimé. C'était... inconnu, surprenant, bon...

TensionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant