chapitre 51

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Je ne sais pas combien de temps on est rester dans les bras l'un de l'autre. On ne s'est rien dis, on est restés silencieux, sans bouger. Puis je l'ai finalement lâché et je suis partie sans plus de mots. Sur le chemin une seule larme a roulé sur ma joue et je n'ai pas su pourquoi. Je me suis sentie vide. Pas vide comme seule ou en manque. Mais vide sans émotions et sans vraiment comprendre. Je ne sais même plus si j'ai le droit ou même le besoin d'être en colère contre lui, je ne sais plus vraiment pourquoi je l'ai été. Mais je ce que je sais c'est qu'à chaque fois que je le touche ou que je suis à coté de lui il y a ce truc. Une tension, une énergie qui me dit que c'est bon pour moi, que j'en ai besoin. Je me suis jamais projetée en me disant que je finirai mes jours avec lui. Mais je sais qu'il sera une grande parti de ma vie ou du moins quelqu'un d'important qui me marquera. Et que je ne suis pas prête à y renoncer maintenant. Je sais aussi que pendant qu'on était ensemble je ne me suis pas regardée une seule fois dans le miroir en me dépréciant. J'ai été légèrement mal à l'aise quand j'étais nue mais c'est vite parti parce que je me sens en sécurité avec lui. Et puis je pense que je l'aime. C'est con à dire mais je ne suis vraiment pas prête a renoncer à tout ça. A lui. Je ne veux pas me séparer de cette complicité, de cet apaisement, de cet affection. Sans oublier le fait qu'il embrasse bien ce con. En fin de compte dès le début notre histoire était voué à être particulière. Qui aurai dis que cet imbécile assis à une table avec ses potes deviendrait le garçon qui me ferait connement sourire dans mon lit avant de m'endormir.

Les jours suivants on s'est croisé dans les couloirs en esquissant des sourires ou en se faisant de petits gestes de mains pour se saluer. C'est comme si on se mettait une distance, ce n'est pas du malaise même s'il n'y a pas eu un mot depuis que je suis allé le voir chez lui. Il ne me manque plus de la même manière, son contact est toujours aussi enivrant je le sais, mais je ressens plus l'envie de l'avoir lui. Le Adrian que j'ai l'impression de connaître quand je fixe ses yeux, celui qui est sincère et attentionné, qui s'énerve vite mais qui a le plus souvent des raisons légitimes, qui appel son père par son prénom d'une façon qui cache une grande peine. Je pense vraiment qu'on pourrait se remettre ensemble au fond c'est moi qui est décidé de tout arrêter sans avoir cherché à l'écouter et sûrement parce que j'ai paniqué. Avoir quelqu'un à qui on tient autant et sentir qu'il tient à nous ça a quand même quelque chose d'effrayant.

- J'irais bien au ciné ce wk si ça te tente de m'accompagner... J'offre le pop-corn ;)

Je relis plusieurs fois le message sur mon téléphone sans vraiment savoir quoi faire. Un cinéma... c'est cliché mais c'est aussi peut-être juste un cinéma. Je suis déjà aller au cinéma avec Pierre. Et c'était platonique juste un ciné quoi.

- Si tu offre le pop-corn alors...
- Les séances commencent à 14h10 pour celles de l'aprèm et je viens en bus ou mes prts me déposeront

J'ai indirectement précisé que je ne voulais pas qu'il vienne me chercher. Je ne sais pas. Ça aurait été "de trop".

- ok génial ! Rdv vers 14h alors

Quand il m'écrit comme ça j'ai l'impression d'avoir un petit enfant en face. Je sais quelle tête il doit faire. Son sourire idiot, ses yeux de chiot et inconsciemment ses pieds remuent un peu. Comme un enfant. Et moi aussi je souris connement maintenant. C'est malin ça.

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Il est 13h passé et j'ai encore changé de haut. Il y a un moment où il faut se décider et surtout où il faut arrêter. Je cherche pas à l'impression, ni à lui plaire, ni à le draguer alors stop le prochain haut sera le bon et ce sera tout !
Ma mère a insisté pour me déposer. Pas vraiment pour savoir si j'y allais avec un garçon mais plus parce que "je vais en ville aussi c'est stupide". J'ai quand même eu le droit au sourire en coin accompagné d'un "dites donc t'es toute belle et tu sens bon". Je saute de la voiture dès que je peux et le cherche du regard il a dit qu'il m'attendait sur les marches. Je le reconnais de dos à sa carrure et à ses cheveux brillants. Il se retourne deux saut des friandises promises dans les mains.

Moi - tu risques pas de les faire tomber ?

Adrian - Pas du tout regarde comment je suis doué. J'en ai pris un petit qu'on grignotera avant le film parce que j'avoue que le grand est pas si grand que ça.

Je lâche un petit rire et prend le petit pot pour le débarrasser et pour piquer quelques pop-corn dans le grand.

A - Eeeh ! T'as le petit dans tes mains commence par ça !

M - oui mais il me plaisait celui-là. Bon on va voir quel film ?

A - Y a le film d'espionnage avec la fille là.

M - La fille là c'est très clair.

A - Oui bon bah

M - Je rigole je me fous de toi je retiens pas son nom non plus mais je vois de quoi tu parles. Et ça marche pour moi.

On entre dans le cinéma et on paye chacun sa place pour la première séance de l'après-midi. On attend quelques minutes avant d'avoir accès à la salle et je choisi les places situées au milieu des rangées centrée par rapport à l'écran. Nous discutons assez fluidement des cours, des news de la vie, il n'y a pas de gène même quand il aborde ses potes qui avaient plus ou moins parléde notre sexualité. La salle est plongée dans le noir et nous finissons tout juste le petit pop-corn. Les pubs et les bandes annonces s'enchaînent pendant que notre discussion s'atténue. Le film commence et je me laisse rapidement prendre par l'intrigue même si je jette un œil à Adrian et au pop-corn. Évidemment en plein milieu du film une scène de sexe fait son apparition. J'attrape de quoi manger pendant que je sens le regard d'Adrian sur moi tout le long. Au moment où l'actrice émet le son qui met à l'acte je deigne le regarder et lui adresser un sourire amusé avant de me reconcentrer sur l'écran. Le film dure 2h et je me tortille un peu sur mon siège pour trouver une position comfortable. Ma main est posée sur l'accoudoir et celle d'Adrian s'en est rapprochée timidement. On se jette de petits regards et des petits sourires en coin. Sa main reste où elle est et tout en restant les yeux braqués sur l'écran je sais qu'il ne me lâche pas vraiment du regard lui. Je chuchote alors le plus discrètement pour ne pas déranger les autres dans la salle :

M - Bon aller vas-y prend la ma main.

Il sourit bêtement et prend ma main dans la sienne et je me penche vers son épaule pour y poser ma tête.

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Taaaa dam
1 mois plus tard le chapitre est posté

Étoile, commentaires et mm pour tt et n'importe quoi !

J'ai pas du répondre mais je lis tt vos commentaires.
Merci du fond du cœur vs êtes trop chou, vs reboostez et vous me faites rire pour certains
Pleins d'amour sur vs !

(Je pense qd mm légèrement modifié le concept de base en plutôt "je veux tjrs coucher avec toi mais faudra que tu me le demande genre consentement mais qu'il est satisfaction qu'elle est soit ai envie de fou" psk comme certains peuvent le dire c'est un peu le concept du viol et j'aime pas du tt)
mais comme je l'ai dis c'est un lemon cliché qui a fini en vraie histoire d'amour (clichée aussi un peu)
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TensionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant