Chapitre 58

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Kaylin Brown

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Kaylin Brown

ÉCLIPSE DE DEUX MOIS !

Le grec trébucha sur le dernier carton.

-Ken ! Deux semaine que t'as pas ranger ce carton !

-C'est bon bébé, j'ai ap eu le temps désoler.

Je levais les yeux au ciel, excuse bidon.

J'étais face au comptoir de notre cuisine, il vint derrière moi puis me prit par les hanches pour chuchota près de mon cou en un souffle :

-Mais j'ai toujours du temps pour toi.

Je rigolais en le repoussant.

-Alors range tes joggings d'abord si tu veux quelque chose, parce que plus d'un mois qu'on vit ensemble et c'est le bordel !

Sa chevelure sombre mouillée qui avait quand même pas mal pousser, le cachait pour que je ne puisse pas voir ce qu'il regardait.
Il remonta sa tête et sa chevelure mouillée en haussant un sourcil.
Il se re-approchait de moi en caressant mon tatouage sur l'épaule.

-Plus d'un mois déjà putain.

C'est vrai que je lui prenais tout le temps la tête, mais bordel, vivre avec lui était la meilleure chose qu'il me soit arrivé.
Notre petit appartement dans Paris nous convenait parfaitement, on avait vendu nos deux appartements pour s'en acheter un plus grand. On se disputait tous les matins pour des détails insignifiants, mais le soir on s'enlaçait à ne plus pouvoir se lâcher, à se chuchoter des mots qui nous font cogiter le reste de la nuit.

Déjà deux mois de relation officielle, et plus d'un an de flirt, et pourtant je ne m'en lasse pas.
J'ai toujours penser que l'amour se détériore au fur et à mesure, qu'on se lasse vite, pourtant j'ai plus l'impression du contraire. Chaque seconde éloigné de lui me provoque une sensation bizarre, comme du manque.
Je n'aime pas cette sensation, mais je ne contrôle plus rien.

Pendant que je pensais à tout et à rien, il se contentait de me fixer.

-Arête de me fixer non ?

Il me jeta mon coussin en pleine face.

-C'est bon miss, j'ai le droit de visualiser ce qui m'appartient, non ?

Je passais ma main derrière son dos puis caressait ses cheveux.

-On va être en retard, surtout toi.

Un sourire narquois se dessina sur ses lèvres rosées.

-M'en fou.

Il plaqua ses lèvres sur les miennes sauvagement puis replaçait sa chevelure.

-Attends deux minutes.

Il prit sa casquette et les clefs de sa voiture et enfilait un de ses tee-shirts.

On descendit en bas de l'immeuble pour retrouver sa voiture.

Une Étoile éteinteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant