Chapitre 61

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Point de vue externe.

L'appartement aménager des deux amoureux, fut complètement vu différemment

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L'appartement aménager des deux amoureux, fut complètement vu différemment.
Avant l'amour et la simplicité caractérisée ce petit espace qu'ils se partageaient avec passion.
Mais maintenant, les cartons dans tout les coins sont le signe d'un départ, le signe que quelqu'un s'en va et part vers ce qu'il lui semble de plus méritant.

Deux semaines sont passées,loin de l'autre.
La brune entra dans l'appartement qui était sensé leur appartenir.
Elle profita de l'absence de son ex pour prendre ses derniers cartons.
Les derniers cartons dans la main, son regard détaillait sur ce salon qu'elle connaissait si bien, les souvenirs remontèrent, les larmes également au bord des yeux.

Elle s'attardait sur la table basse où était posé un papier, inscrit avec l'écriture du rappeur.

« Elle a brisé son cœur sur moi
Brisée son cœur sur moi
Y avait écrit blanc sur noir
C'est fini entre toi et moi
Elle a brisé son cœur sur moi
Brisé son cœur sur moi
C'est fini entre toi et moi
Je m'en vais, je n'reviendrai pas
Hier encore, j'avais les yeux posés sur ton visage
Les yeux posés sur ton visage
Hier encore, j'avais les yeux posés sur ton visage
Les yeux posés sur ton visage
Pour rattraper le temps on aura pas assez d'un seul siècle
Un nuage crevé jette ses pointillés sur le sol sec
Trop de fierté qu'on aime nier
T'aimerais qu'on reste amis, je préfère être ton ennemi
On se voyait dépravés, en façade on ricane
Nos écrans en guise de barricade, on s'envoyait des pavés »

Une larme s'écrasa sur la page blanche, quelques mots furent imbibés d'eau, ce qui humidifia la feuille.

La porte de la salle de bain s'ouvrît et laissait place à un homme perdu, son visage était pâle.

Elle re-posa le papier sur la table et se levait précipitamment en posant la main sur ses derniers cartons.

Ils se regardèrent dans le creux des yeux quelques secondes. De l'amour à la haine en une fraction de seconde, leurs regards se fondaient sous l'air amoureux puis sous l'air dégoûté.

-Tu prends tout tes cartons aujourd'hui ?

-Oui, définitivement.

Chaque mots pesait autant chez l'un que chez l'autre.

-Je pensais que t'étais de sortie, c'est pour ça que je suis là.

-J'suis là...

-Je ne savais pas que tu te lavais à 18h, bref.

Il l'a regardait toujours désespérément.
Puis il soufflait.

-Je...pardon Kaylin.

Elle reprit ses cartons, puis acquiesça.

-Ce n'est pas toi qui ai fait l'erreur, c'est moi.
Je n'aurais jamais dû être aussi naïve, à quoi je pouvais m'attendre en tombant amoureuse de...toi après tout.

Elle passa le seuil de la porte.

-Maintenant je veux juste que tu m'oublies Ken, tu m'as trop de fois prise pour une conne.

Puis la porte claqua, encore une fois.

Point de vue de Sneazzy.

On frappèrent tous avec les gars à leur porte.
On cogna pour la dixième fois, et il se décidait à ouvrir après quelques minutes d'insistance.

Il ouvra la porte, mais je ne le reconnaissais pas tout de suite.
C'était un Ken différent, complètement bouleversé.
Normalement on l'aurait taquiner en entrant un peu sauvagement, mais toujours avec notre bonne humeur.
Mais on restait à le fixer, car je n'ai jamais vu Ken dans un état pareil.
Aucune expression ne se lisait, il avait des cernes ahurissantes, un teint pâle complètement désavantageux, il n'avait pas de casquette, ce qui n'est pas commun. Il était au plus bas de lui-même.

On s'asseyait tous, deux semaines que Ken a disparu de la circulation, qu'il s'enferme dans son appartement sans aucune explication.
Deux semaines que Kaylin nous évite également.

L'appartement était vide, juste quelques boules de papier sur le sol mettait un peu de touche personnel.
Aucun des tableaux que Ken considérait comme laid, mais que Kaylin considérait comme du véritable art n'était présent.
Tous enlevés.
Les murs complètement blanc donnaient une touche impersonnelle et brisé à leur maison.

-Qu'est-ce qu'il s'est passé bordel ?

-Elle m'a quitter.

Un ton sec, il alluma sa clope.
Il avait pourtant arrêté depuis quelques mois, sous l'influence de son ex brune, ça en dit long.
Il l'avait dit tellement naturellement, comme si il ne le réalisait pas encore.
L'air complètement cynique et brisé.

On le regardait tous en attendant qu'il poursuive, les gars furent surpris et tristes, et nos bouches s'entrouvraient, on y était pas préparé à celle-là.

-J'ai fais le con.

-Ça on s'en doute, la question c'est à quel degrés t'as fais le con cette fois ?

Il souffla.

-J'en ai honte sincèrement.

Il enfouit sa tête dans ses mains. N'osant regarder personne, Ken fuyait constamment, on le savait tous.

Doums le secoua.

-Gros me dis pas que tu as fait ça !

Toujours sa tête entre ses deux mains.
Évitant tout regard sur lui, pour garder sa culpabilité au fond de lui.

-Je l'ai trompé.

Un cercle vicieux ?
Je pris cette parole personnellement.
Il a tout gâcher, en un instant.
Les gars n'allaient pas réellement le juger mais on ne pouvait pas le laisser se détruire comme cela.

Pourtant Framal sortait sur le balcon, il considérait Kaylin comme sa vrai petite reuss, alors il partait directement se calmer en injuriants dans sa barbe

-J'comprends pas, c'était toute ta vie cette go.

-Mais Ken, quel meuf a pu te faire autant tourner la tête pour ne pas résister ?!

-C'était avec Hillary, mais j'ai ap envi d'en parler, j'me sens déjà assez coupable. Donc laisser oim.

-Avec Hillary...tu ne peux pas lui infliger avec ton ex, mec quand même.

-Ressaisis-toi sérieusement, prend en conscience de la femme que tu as perdu!

Il ne répondit pas, blasé de la vie et des remarques de chacun.

-J'sais que j'vous déçois tous, j'sais que je suis pas fait pour elle, elle mérite tellement mieux bordel.

-Ouais elle mérite carrément mieux, mais avec personne d'autre elle aura autant de passion. Tu l'as brisé là, tu le sais ?

Il jouait l'indifférent alors qu'à l'intérieur de lui, il criait et pleurait, j'le connais mon reuf.
Mais là franchement, il a tout foutu en l'air.

On ne savait pas quoi dire en réalité, on se regardait déçu et triste.
Je ne l'imaginais pas vis-à-vis de Kaylin, il en est tellement fou, ça n'a pas de sens.

-Qu'est-ce qu'il ne va pas chez moi ?

Il soupira doucement.

-Bientôt la nouvelle année...

Lança Doums pour détendre l'atmosphère.

-M'en fou, ça n'a plus aucun intérêt maintenant, sans elle.

L'atmosphère était pesante.
Mais je suis sûr qu'avec tous les regrets et peines qu'il garde, son cœur doit tellement peser, qu'il plombe toute l'ambiance et nos humeurs également.
Est-ce qu'il arrivera à vivre avec un cœur aussi lourd ?

Une Étoile éteinteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant