Chapitre 60

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Kaylin Brown

Ouvrant la porte de mon appartement, j'eus une pressante envie de serrer dans mes bras mon brun

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Ouvrant la porte de mon appartement, j'eus une pressante envie de serrer dans mes bras mon brun.
J'ai également ramené des plats de notre restaurant japonais préféré, je sais qu'il en raffole.

Il n'était pas dans le salon, alors j'ouvrais la porte de notre chambre

Mes yeux me piquent et deviennent humides, mon cerveau n'analyse pas réellement la scène, puis je sens mon cœur se brisé littéralement en 10 000 morceaux.
Une larme s'écrasa durement sur ma joue.
Ils me regardaient ébahît, et il est également surpris et vide, il me regarde les yeux humides, comme si lui même ne savait pas ce qu'il faisait.

J'avançais de pas ferme et écrasa la paume de ma main avec la plus grande haine et force que j'ai pu puisé.
Sa joue était complètement rouge, et mon cœur complètement noir.

Je réussis à lui articuler entre mes larmes :

-Je...me...m'en vais, et je ne reviendrais...Jamais.

Je sortais en trombe de cette chambre qui m'infligeait une énorme souffrance.
Je claquais chaque porte de toute ma force.

J'enfilais mon sweat-shirt noir, avec ma capuche, et je courais dans la rue.
Pour m'éloigner de cette réalité.

Mon visage était ravagé de larmes, les gens me dévisageaient, mais je m'en foutais.
Ma peine est plus grande que les regards intrusifs des étrangers.

Je trouvais un coin éloigné de toute civilisation, je m'asseyais dans ce recoin, enfoui ma tête sur mes genoux remontant.

Je relevais ma tête, il y'avait une vitrine de magasin fermé en face de moi. Je pouvais constater mon reflet, mais je n'y voyais qu'une femme trahie.
Ma main est encore tremblante et rouge, jamais elle n'a subit un tel contact.

Je soupirais une énième fois.
Quand quelqu'un détient le pouvoir de faire le beau ou le mauvais temps dans votre vie, lorsqu'il déverse une tornade ou un cyclone, il ne détruit pas seulement ce qui est autour, il vous détruit.

Je l'aime éperdument, plus que tout, le genre d'amour qu'on ne rencontre qu'une fois.
Mais il a suffit d'une seule seconde, pour tout détruire.
Putain, je n'ai jamais eu aussi mal.

Les appels incessants que je reçois me dépite, comment ose t'il revenir vers moi ? Il m'a
humilié et trahie.

La pluie s'intensifiait, mais cela m'est égale, au moins elle masquera mon torrent de larme.
Je me promenais sous la pluie, encore une fois, en trainant des pieds.

-KAYLIN

Il courait sous la pluie, comme un imbécile.
Je me retournais et courrais à mon tour à sens inverse, je ne veux pas le regarder dans les yeux.

-Je t'en supplie, écoute moi.

Il se mit à suffoqué après sa course contre lui-même.

-Mais tais-toi Ken !  Je m'en contre fou de tes explications ! Je vais te le dire définitivement : C'est finit entre toi et moi.

Il entrouvrit sa bouche, une larme dévala le long de sa joue. Son expression changea, il était anéantit.

Il avait comprit qu'il avait tout détruit. Il baissa sa tête et ses yeux, essayant d'articuler des mots incompréhensibles.

-Je...je...t'aime.

-Prends soin de toi Nekfeu.

À l'entente de ce surnom tout changea, c'est comme si on ne se connaissait pas, deux inconnues sous la pluie, les yeux débordant de larmes.
Je me retournais encore plus dépitée, il ne voyait que mon dos, pourtant je pleurais toutes les larmes de mon corps de l'avant.

Je n'ai pas besoin de toi.
Je le sais, ça sonne faux.

Ken Samaras

Une semaine passa et je compte chaque secondes, minutes et heures, et cela me semble interminable.

Je ne suis pas sortie de cet appartement où tout me ramène à elle.
Je n'ai vu personne depuis ce soir, chaque seconde de ma vie sans elle, est comparable à une autre gifle, qui me ramène à l'atroce réalité que son cœur ne m'appartient plus.

Je suis comme un junkie, j'attends que les aiguilles tournent comme si quelque chose allait changer, comme si elle allait revenir.
Mais elle m'a rayer de sa vie, tellement brusquement.

Alors je me morfonds, et fonds dans mes regrets. Je n'allume même plus la lumière, à quoi bon, je ternie toute sorte de lumière.
Cela faisait longtemps que je n'avais pas autant pleurer, et je peux dire que j'ai verser toutes les larmes de mon corps.
Qui l'aurait cru ?

J'ai honte d'être la cause de ses pleurs.
J'ai honte d'être le lâche que je suis.
J'ai honte d'avoir touché le corps d'une autre.
J'ai honte de ne pas être à ses côtés aujourd'hui.
J'ai honte d'être l'homme que je suis devenu.

Désirs, pulsions, désillusion, qu'est-ce qui ne va pas chez moi ?
J'ai l'impression de n'avoir connu qu'une femme.

Et quand elle m'a appelé « Nekfeu » j'en ai eu la chair de poule, jamais elle ne m'a appelé ainsi. C'est comme si elle se fondait dans la masse en m'appelant comme ça, comme si elle ne me connaissait plus, alors qu'elle me connaît mieux que n'importe qui.

Alors oui, je sombre car j'ai tout perdu.
Car elle était tout.

Une Étoile éteinteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant