Chapitre 74

1K 41 4
                                    

Ken

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Ken

Je fuyais une énième fois, je la fuyais une énième fois. J'ai quitter l'appartement les larmes aux yeux malgré le comportement indifférent que je lui montre.

Elle n'a pas le droit de revenir comme ça, comme si tout n'était que poussière. Combien de fois je me suis retrouvé sur ce pont, prêt à tout lâcher parce que sans elle j'ai sombré. Combien de fois elle a baissé les yeux quand on se croisait comme si je n'étais qu'une erreur ou un étranger pour elle.

Je me retournais et vis sa silhouette s'aventurait dans la rue, en train de courir vers ma direction.

Je levais les yeux au ciel, elle m'avait suivit.

- Ken

Elle était essoufflé par sa petite course. J'acquiesçai lentement.

- Arrête de te mentir à toi même.
Tu le sais très bien qu'au fond quoi qu'il arrive, qu'on le veuille ou non, on sera toujours lié.

- C'est pourquoi je veux me détacher de cette chaine qui me relit sans arrêt à toi !

Elle ne répondit pas, je n'arrivais pas à voir si je l'avais blesser mais je la connais trop bien maintenant, j'sais que c'est la femme la plus déterminée au monde.
On combla ce silence par nos regards.

- Je ne t'ai jamais mériter Kaylin, je ne veux que ton bonheur.

Elle levait les yeux au ciel.

- Et puis zut quoi, arête de me jouer ta victime et embrasse-moi.

Mais par surprise, c'est elle qui s'empara de mon visage.
Elle m'embrassait fougueusement, intensément, avec toute la hargne et la haine, mais prioritairement l'amour qu'elle avait pour moi.
Je pris ses deux petites joues humides, et pris les devants pour l'embrasser avec encore plus de fougue.
On ne pouvait plus s'arrêter, mais je ne voulais plus me décoller de ses lèvres rosées parfumées.
Je suis fou d'elle, je n'arrive même plus à gérer tout ce qui se passe intérieurement.
Il n'a fallu que d'un baiser pour remballer toutes mes convictions d'éloignement : Je la veux pour moi et près de moi.
Je sentis quelques petites larmes sur son visage.

Elle se décolla de mes lèvres, et on se regardait.
Les mots ne comptaient plus, j'en lis d'avantage dans ses yeux.
Je replaçais ses cheveux, d'une main délicate.
Elle m'offrit un sourire, et son sourire est le seul témoin de ma victoire.
Elle se cala ensuite contre mon torse et j'encerclais mes bras autour d'elle.

- Tu es réellement revenue pour moi ?

- Je me suis rendis à l'évidence, qu'on est vraiment bête pour gâcher une aussi belle histoire.

Je rigolais.

- Ce n'est pas faute d'avoir essayé pourtant hein.

- Il ne fallait pas fauté hein.

J'enfouis ma tête dans son cou.

- J'suis un con.

- Totalement.

Rien que le souffle de sa respiration me rassurait.

- Rattrapons le temps perdu Ken.

Un grand sourire se forma sur mes lèvres.
J'suis l'homme le plus heureux au monde.

Elle me prit la main, et on se baladait main dans la main dans les rues nocturnes de Paris.
Elle me raconta ses anecdotes de New-York, et je ne pouvais effacé ce sourire indélébile sur mon visage.
Elle me regardait passionnément, cette fusion entre nous n'est jamais partie.

Sur le grand pont au dessus de la Seine , je la plaquais contre la rembarre.

- Qu'est-ce que tu fais...?

Je l'embrassais, puis par ses hanches la retournait pour qu'elle soit face à la vue de la Seine sur ce très grand pont.

- J'te demande pardon.

- De ?

- D'avoir plusieurs fois pensé à me jeter de ce pont, précisément là... J'sais que ce n'est pas la solution.

- Alors si tu le sais pourquoi tu le voulais ?

- Car j'étais perdu.

Elle me serra contre elle puis chuchota derrière mon cou.

- Ne me laisses jamais tomber Ken, ne te laisses jamais tomber.

Une Étoile éteinteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant