Chapitre 46

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Kaylin Brown

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Kaylin Brown

Je rentrais chez moi. Je me sentais forte, mettre les points sur les i avec Ken, était la meilleure chose à faire. Une femme n'est pas un objet, même les femmes qu'il traite comme des moins que rien, valent quelque chose.

Et le voir ne pas toujours respecter les femmes, m'effrois.

Je me posais sur mon divan, les yeux rivés sur ma fenêtre. Je pouvais voir le ciel s'assombrir, un peu comme mon cœur. Comment un homme peut-il me faire douter sur moi même ?

Comment Ken arrive t'il à m'impacter autant ?
Et savoir que nous ne sommes même pas un vrai « nous » me perds.

Depuis ma sortie à l'hôpital, j'ai des douleurs de plus en plus présente au niveau du rein, mais je ne veux pas inquiéter mes proches alors je me dis que c'est qu'une passe, bientôt je ne ressentirais plus aucune douleur.

Quelqu'un toqua à ma porte.

Je soufflais, je savais pertinemment qui c'était.
Aucune envi de me déplacer pour lui.

-Quoi encore !

-J'dois te parler Kay

J'ouvrais la porte.

-Oui ?

-Je préféré laisse tomber toute ses relations qui ne mènent à rien et me mettre à fond avec toi, j'sais ce que je veux maintenant, et c'est toi.

Extérieurement je faisais semblant de ne rien ressentir, faire genre que je m'en fou, que ses mots me laisse indifférente.

Mais intérieurement mon cœur ne pouvait cesser d'augmenter sa tension, mon estomac se nouait et dans ma tête tout était mélanger, je m'empêcher de toute mes forces de sourire bêtement devant lui, car la seule chose que j'aurais pu articuler était un simple sourire naïf.

Si je lui montrai tout ça, il aurait gagné. J'ai appris à le connaître et je sais que si je lui avoue la même chose, rien ne sera pareil, il fuira mes sentiments.

-Réponds moi au moins !

J'arrivais toujours pas à placer des mots sur cette situation.

-Bon moi je cours ap après une meuf, tu veux pas ? Tans pis y'en aura une autre qui voudra.

Il peut jamais fermer sa bouche celui-là. Il gâche toujours tout.

-Vouloir me remplacer aussi facilement et prétendre ne vouloir que moi. C'est même pas crédible.

-J'suis maladroit je sais, mais bordel c'est impossible de te cerner, j'sais rien de tes sentiments en vrai, je me ridiculise pour rien là.

-Je me protège c'est tout.

Il soupira, au fond il savait que j'avais raison.

-Je sais qu'on serait même pas heureux ensemble.

Une Étoile éteinteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant