Chapitre 77

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Kaylin

Samedi soir,
Nous étions à une terrasse de Paris avec les gars.

- Donc dernière soirée avec la reuss ?

J'haussais les épaules.

- Normalement.

Le grec à coter de moi, contracta sa mâchoire.

- Moi j'dis on devrait fêter ça !

- Où ?

- En boîte, c'est à deux pas d'ici.

- OUII !

- J'suis tout oui.

- Allezzz !

Framal se retourna vers moi.

- Mais tu r'viens quand ?

- Dès que je peux, je sauterais dans le prochain vol pour Paris !

- T'as intérêt toi.

Je donnais un coup d'épaule à Framal.

- T'inquiètes même pas.

On se levait pour aller en direction de la boîte.
Ken me prit automatiquement par la taille et marcha derrière en suivant mes pas.
Ce qui me fit sortir un petit sourire.

On entra et trouva un petit coin, spécialement pour nous.

Je m'asseyais près de lui et il enroula son bras autour de mes épaules.
Le contact physique était là, mais on était seul dans nos esprits.
La musique retentissait extrêmement fort.
Je m'approchais de son oreille, et commençais à lui parler fortement pour qu'il entende.

- Ça va ?

Il ne répondit pas.

- Ken !

- À ton avis ? Tu pars demain, j'me sens mal.

- Quoi ?

- Va s'y laisses.

- Je n'entends pas tout, c'est pas de ma faute.

- J'ai dis laisses.

- Tu sais quoi ?

- Nan.

- Tu m'saoules Ken.

Il soufflait et s'affalait sur le canapé. Je croisais mes bras sur ma poitrine, il m'avait braqué.
Il tentait de me regarder mais je l'ignorais.

Il se leva et tenta d'attraper ma main.

- Viens, j't'emmène quelque part.

Je secouais la tête.

Il me souleva pour me porter, et même si je tentais de me débattre, ses bras m'encerclaient trop fortement.

On sortait de la boîte.

- Tu m'emmènes où encore ?

- Tu verras bien.

Ef quelques pas, on se retrouva face à un observatoire fermé. Il me reposa délicatement sur le sol.

- Bien jouer Barbie mais c'est fermé à cet heure-ci.

- Il est fermé pour ceux qui n'ont pas le courage de l'ouvrir.

Il me prit la main et m'amena derrière.

- On peut passé par cette fenêtre, elle n'est jamais fermé.

- On entre par infraction en gros.

- J'aime pas ce mot mais pourquoi pas.

Je levais les yeux en l'air.

- J'te force pas, c'est toi qui voit.

Je réfléchissais quelques secondes.

- Bon alors tu me l'as fait cette courte échelle !

Il mit sa capuche et souriait.

- Tu te sens plus comme un bandit avec ça ? J'éclatais de rire.

Il me donna un coup de coude en rigolant puis me fit la courte échelle avec ses mains.

- Allez montes bébé.

Je montais et arrivais à la fenêtre.
Je retombais debout de l'autre côté, et l'aidais à monter à son tour.

Il me prit par la main et m'emmena dans une direction inconnue.

On arrivait à un endroit rempli de télescopes, avec un gros en particulier dans une petite sphère.

J'entrais dans la sphère et glissais mon œil au télescope pour voir les étoiles.
Ken arrivait derrière et posa ses deux mains sur mes hanches.

- Tu vois laquelle alors ?

- Regardes,tu verras.

Il glissa son oeil face au télescope à son tour.

- Wow.

- Elle ressort plus que toutes les autres.

- Comme toi.

C'était sortit spontanément de sa bouche.

- Et toi, tu es toujours une étoile éteinte ?

- Loin de là, j'me suis enfin rallumé, mais ça reste toi ma seule lumière.

Je m'approchais de ses lèvres qui m'appelaient depuis un moment déjà.

- Ah oui ?

- Tu le savais déjà.

J'enroulais mes bras autour de son cou, et nos lèvres étaient toujours aussi proches.
Elles se cherchaient éperdument.

- Ne pars pas, je t'en supplie.

- Je suis obliger...

- Alors laissez moi partir avec toi, j'abandonnerai tout, même le rap.

- Pardon ? Jamais je ne te dirais d'abandonner ta passion.

- Pour le moment, ma seule passion c'est celle de notre amour.

Je me mordillais les lèvres face à ses petites déclarations.

- Chut.

On s'embrassait au clair de lune, avec les étoiles qui nous encerclaient.

Une Étoile éteinteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant