Chapitre 78

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Kaylin

- C'est la dernière ?

- Oui.

Il prit la dernière valise pour la mettre dans le coffre.
Il referma le coffre avec une étrange douceur puis se tourna en expirant, vers moi.
On se regardait dans le froid, dans la rue.

- On est sensé y aller donc ?

Je soufflais puis pris les devants.

- Oui on y va Ken.

J'entrais dans sa voiture sur le côté passager.
Il me rejoignait quelques minutes après.

Je regardais les paysages défilés pendant qu'il conduisait.
La douceur de l'hiver m'attendrissaient, les arbres nues habillés de quelques guirlandes, le ciel qui remuaient une couleur blanchâtre et bleuâtre ternes.

Il posa sa main sur ma cuisse.
Je le regardais en train de conduire, le coeur lourd, il stressait.
Je caressais son bras jusqu'à prendre la paume de sa main pour y glisser mes doigts refroidis.

- Je n'ai même pas besoin de te dire que tu vas me manqué, tu le sais, et plus que tout.

Il soufflait.

- Mais j'veux l'entendre.

- C'est trop dur...

- Qu'est-ce qu'on va devenir Kaylin...

- Je crois complètement en notre couple.

- Il ne suffit pas seulement d'y croire...

- Si.

Il serra ma main encore plus fortement.
Je voyais pertinemment qu'il y avait quelque chose qui le tracassait.

- Si tu le dis, j'te fais confiance bébé.

Je lui souriais sincèrement.

On arrivait à Charles de Gaulle après quelques minutes.
Nous avions réussit à sortir de cet ambiance dramatique en mettant la radio pour chanter ensemble, comme à notre habitude.

Il sortait mes valises puis les prit.
Il me les emmena jusqu'à l'endroit pour enregistrer les bagages.
Ken s'occupait d'absolument de tout, limite c'était lui qui allait voyagé !

Le moment de passer par la police arriva.
Le moment où les cœurs se séparaient.
Je me retournais vers mon brun.

Mon cœur battait de plus en plus rapidement, j'arrivais à sentir le sien également.
L'idée de se dire au revoir, était en train de nous déchirer encore une fois.
On se regardait dans le creux des yeux.
Les miens commençaient à devenir humides.
Il me tendit ses bras pour que je puisse m'y réfugier.
Je commençais à déverser un lot de larmes à l'idée de vivre sans lui.
Il caressait mon dos en tentant de me réconforter.

- Arête de pleurer bébé...

- J'peux pas...je t'aime.

Il releva mon menton.

- Moi aussi Kay, tellement.

Il m'embrassa sauvagement et passionnément.
On y mit tout l'amour possible dans ce baiser.
Encore un baiser entremêlé de larmes et de tristesse.
Je sentais tous les regards insistants autour de ,nous, pourtant ils étaient insignifiants à mon égard.
Il n'y avait que lui et moi dans cet aéroport.
Jusqu'à ce que les garçons arrivèrent avec de la musique, la musique était Versace on the floor notre chanson...

- Qu'est-ce qu'ils font là Ken ?

- Excuses-moi pour ce que je vais faire...

Les gars donnèrent un bouquet énorme de fleurs à Ken et déposèrent la musique près du pied de Ken. Ils s'alignèrent tous derrière lui, ils étaient tous beaux et bien habillés.

- Quoi ?

Il se mit à genoux, face à moi et me tendit l'énorme bouquet de fleurs.

Je n'avais déjà plus les mots, juste mes larmes pour parlaient à ma place.

Il sortit une petite boîte de sa poche, nous étions au milieu de l'aéroport.

- Ken !

- Laisses-moi faire.

Il ouvrit la boîte, et une bague magnifique se présenta à moi.
Il se racla la gorge.

- Kaylin Brown,
Ça fais maintenant quelques années que j'suis fou de toi, fou amoureux.
Mais quelques années que je fuis aussi.
Mais aujourd'hui j'ai décidé d'être enfin face à mon avenir.
Et mon avenir c'est toi.
On s'est déchiré, on s'est aimé, on s'est regretté, on s'est rêvé, on s'est détesté.
Et après toutes ces épreuves, toutes ces erreurs, j'suis là face à toi pour me rendre à l'évidence, que tu es la femme de ma vie.
J'veux que tu sois la mère de mes enfants, celle qui sera toujours à mes côtés, celle pour qui je me battrais encore et encore.
Je t'aime comme je n'ai jamais aimé quelqu'un, c'est ouf.
Je le sais, que je ne peux plus vivre sans toi, alors j'veux tout quitter, pour vivre rien qu'avec toi cette histoire qui m'intrigue.
Alors je te le demande enfin.
Est-ce que tu veux être ma femme et porter mon nom Kaylin ? Parce que pour moi, c'est mon rêve le plus chère...

Mon cœur rata un battement. Chaque mot déclenchait une larme.
Les fleurs à la main, notre musique symbolique qui retentissait, et les garçons alignés derrière.
Tout me fit pleurée
Ken me regardait apeurée, les yeux humides en attendant ma réponse.
Tout le monde attendait ma réponse à vrai dire. Même les passants qui s'étaient imprégnés dans l'histoire.

J'étais au comble du stresse, tout était pris au dépourvu. J'étais désemparé, je ne m'y attendais pas une seule seconde.

Mon cœur hurle de lui dire oui.
Ma raison me dit que ce n'est pas raisonnable.
Je me raclais la gorge.

- Je...Wow.

Je n'avais plus les mots.

- Je...ne m'y attendait pas du tout Ken, mais sur un coup de tête, il y a pleins de contraintes...fin je suis perdue.

Tout le monde me regardait, un air déçu s'inscrit sur leurs visages, particulièrement sur son visage.

- Mais bordel tu es l'homme de ma vie.
Et j'en ai marre de trop réfléchir.

Un demi-sourire rayonnait sur son visage.

- Je veux m'appeler Kaylin Samaras !

Il se leva d'un bond et se jeta sur moi le sourire aux lèvres, un énorme sourire que je ne voyais pas assez souvent.
Il m'embrassa fougueusement et me serrait tellement fort.

- Bordel j'avais tellement peur.

Les gars le suivirent et on fit tous un câlin collectif.
Un lot d'émotions nous submergea, j'étais la fille la plus heureuse du monde.
Cette fois-ci, c'était des larmes de joies qui coulaient sur nos joues.

- Le vol Paris-New-York va commencé son embarquement.

Une Étoile éteinteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant