ET IL VÉCURENT HEUREUX ET EURENT BEAUCOUP D'ENFANTS

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Coucou mes amours, voici la dernière partie de l'histoire j'espère qu'elle vous plaira, merci à tous d'avoir lu

LATIFA

J'entre dans la chambre de ma sœur sans toquer et la trouve en lingerie. La petite pute me sourit et se dirige vers son armoire pour sortir une combinaison

- Salut Lati première, tu m'a fait peur, je croyais que s'était les enfants

- Ou mon mari

- Malick...il n'y a pas moyen que ça soit lui, il ne vient jamais ici, seulement toi et les petits garnements

- Mais tu aurais voulu que ce soit lui non

- Pourquoi donc, tu as bu ou quoi

- Je n'ai pas bu une seule goute depuis quoi, bientôt six ans, je suis très, très, très sobre en ce moment

- On ne dirait pas

- Et donc si je te dis que je sais que tu as essayé de draguer mon mari et que quand cela à foirer tu as aidé son cousin à me tendre un piège et que en ce moment vous complotez pour simuler un viol, tu vas me dire que je délire peut-être

- Tu regardes trop de films, pourquoi je ferais tout ça

- C'est ce que j'aimerais bien comprendre. Au début j'ai refusé d'y croire jusqu'à ce qu'on me montre les preuves, j'étais plus que choqué, je me suis demandé pourquoi ma sœur me ferait un coup pareil

- À toi de me le dire

- Si je savais, je ne serais pas là. Dis-moi franchement, qu'est-ce que je t'ai fait, pourquoi vouloir me gâcher la vie

- T'es qu'une vrai pétasse, une chienne. Toi, toi, toi, toujours toi, tu n'es qu'une sale égoïste. À cause de toi je n'ai jamais connu mes parents. Parce que leur fifille chérie avait disparu, ils n'ont pas cesser de voyager dans tout le pays à sa recherche, même après la naissance de leur benjamine, ils pensaient tellement à elle qu'ils lui ont donné le prénom de cette emmerdeuse. Comme je déteste ce prénom, à chaque fois que je l'entendais, je pensais qu'ils parlaient de moi, que c'était moi qu'ils appelaient mais non, ils n'en avaient que pour leur Latifa chérie qui avait disparu. J'ai eu droit à tes habits, tes chaussures, tes jouets ,ils ne m'ont jamais rien acheté de nouveau. Ils sont mort cause de toi

Je lui donne une bonne gifle, tellement bonne qu'elle se tient la joue, la bouche-bée

- Tu n'es qu'une enfant pourrie gâtée qui pense que monde tourne autour d'elle. Je suis désolée si tu as vécu étant ignorée par tes parents mais sache que ma vie n'en était pas moins. J'ai vécu avec une nounou à la place des parents, ils n'étaient jamais présent, tout le temps entre deux avions, je ne les voyais que sur les photos qui étaient à la maison, je suis restée plus d'un an ferme sans voir mes géniteurs et quand j'en ai eu marre, j'ai décidé que s'était mieux de m'en aller de cette maison, puisqu'ils avaient oublié mon existence, je devais vivre ma vie hors de cette prison. Tu penses être la seule à avoir souffert de manque d'amour, eh bien ma pauvre petite tu te goure, je suis passé par là, je n'avais pas d'amies, des parents fantômes, une enfance pourrie, alors tes caprices tu vas les faire ailleurs car tu ne restes pas une seconde de plus chez moi, je n'ai pas besoin d'une sœur égocentrique qui pense que j'ai gâché sa vie

- Tu n'es qu'une pourriture, tu ne changeras jamais, toujours à penser à toi-même

- La pomme ne tombe jamais loin de l'arbre, on dirait que nous avons toutes les deux hérité de nos parents pour être égocentriques

Coup de foudre arrangéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant