Chapitre 14

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Quand la sombre porte se referma, Severus ne bougea pas. Il resta debout, le cœur battant à toute vitesse, le regard fixé sur la porte qui cachait celui qui l'avait rendu à la fois muet et statufié.
Quand il sembla enfin pouvoir bouger, la seule chose qu'il fit fut de poser doucement sa main sur sa propre joue, là où les douces lèvres du Survivant c'était posé. Il ferma doucement les yeux, bouleversé. Mais soudain, il les réouvrit, une certaine peur dans le regard. Quel était tout des sentiments qu'il ressentait, et qu'il ne connaissait pas ?

Il secoua fortement la tête dans un grognement rageur. Puis, sans réellement savoir pourquoi, l'idée que Potter partent vivre dans le monde Moldu où pire, meurt pour une quelconque raison, lui vint rapidement à l'esprit.
Il se figa alors, une peur profonde le submergean, puis une terrible panique.

Il sortit alors rapidement pour courir à travers le château, heureusement vide de tout élèves ( le couvre-feu étant dépassé ), vers la salle de Défense Contre les Forces du Mal. Une fois dans celle-ci, il se dirigea vers une grande armoire en mouvement, et la déverrouilla d'un seul mouvement de baguette. La porte de l'armoire s'ouvrit, et Severus retint son souffle sans s'en rendre compte.

Un jeune homme aux yeux verts en sortit, et Severus reconnu parfaitement Harry. Ce dernier semblait aller bien, ce qui fit légèrement douter le professeur. Mais soudain, le faux Harry ouvrit la bouche, et il commença lentement à se décomposer dans un cri de douleurs mêlé de supplication. Alors que le faux corps de l'étudiant se décomposait en fumé, Severus le regarda, les yeux écarquillé, une panique et un désespoirs profond le submergant soudain.

Sa plus grande peur, était de perdre le jeune Gryffondor.

Et cela voulais dire qu'il avait pour lui un attachement bien particulier.

Alors que l'Épouventard retournait dans l'armoire, Severus pensa.

Et merde...

O~O~O~O~O~O~O

Le 29 février, Harry était dans la salle commune des Gryffondor, perdu dans ses pensées, un micro-sourire sur les lèvres.

Severus l'avait remercié, lui, un des Serpentards les plus fier qu'il connaisse. C'était presque incroyable à ses yeux. Et pourtant, c'était la vérité. D'où le sourire qui ornais ses lèvres. Enfin, il dû le cacher quand la Directrice demanda à le voir dans son bureau.

Il y alla donc, se demandant ce que McGonagall pouvait bien lui vouloir, alors que pour une fois, il était sur de ne pas avoir fait de bêtise. Il se rendit devant la statue avant de murmurer le mot de passe et de pénétrer dans le bureau Directorial.

McGonagall était assisse dans le grand fauteuil faisant face à l'entrée du bureau, elle avait le visage grave et lui fit signe de s'assoir sur la chaise en face d'elle. Harry le fit, soudain inquiet.

- Monsieur Potter... Vous savez que dans notre monde, il est impossible de vivre sans magie... Alors... Je voulais savoir... Avez vous pensez à vôtre avenir...? Demanda la directrice, cherchant visiblement ses mots.

Harry sentit alors la joie du remerciement de son professeur s'envoler, et il murmura d'en une sorte de grognements :

- Non... Je n'en ai pas la moindre idée...

- Moi j'en ai bien une, fit une voix bien plus grave que celle de la Directrice.

Le jeune Griffon n'eu d'ailleur aucun mal à la reconnaître, et Harry lança un regard étonné au sombre professeur qui visiblement, avait écouté la conversation.

- Severus, ne vous a-t-on jamais dit qu'il était impoli d'écouter aux portes ? Demanda McGonagall, visiblement surprise de l'arrivée du Maître des Potions.

- oh pitié, épargné moi vos leçons de morale. Quand j'étais un espion, cela vous arrangeait grandement, fit le professeur en s'approchant.

- Ce n'était pas pareil ! Se récria la directrice.

Mais elle du voir le regard las de son employé, car elle continua.

- Enfin, qu'elle est cette idée ?

- Il se trouve que ce jeune idiot, qui a bel et bien perdu sa magie, peut encore créé des potions ne nécessitant pas de baguette magique, expliqua Snape en lançant un regard indéchiffrable au jeune Gryffondor.

- Et, où voulez-vous en venir ?

- Éh bien... Il pourrait peut-être devenir... Mon assistant ?

Harry, qui avait attrapé un Malice réglisse poser sur le bureau de la directrice, failli s'étouffer en entendant les paroles de son professeur de Potion.

- Quoi ? Fit t'il dans un cuïnement surpris.

- Sauf si il continue de se comporté comme un abruti, ajouta Snape, faisant grogner Harry.

- Mais... Il me semble qu'il n'a pas la meilleure moyenne possible en potion... Et puis, où vivra t'il ? Aussi, en vous connaissant Severus, cela m'étonnerait grandement que vous ayez ne serait-ce que songé à lui offrir un salaire... Fit la directrice, cependant intéressé par la proposition du Directeur des Serpentards.

- En effet, il ne recevra aucun salaire, fit le Serpentard, provoquant un froncement de sourcil de la part de la Gryffondor. Cependant, je suis tout à fait apte à pouvoir lui offrir un toit sur la tête et 3 repas par jour, car il me semble que mes appartements peuvent être agrandi, non ? Fit Snape en levant un sourcil d'une manière qui lui était propre.

Harry ouvrit de grand yeux rond comme des billes, regardant son enseignant comme si il avait soudain trois têtes.
McGonagall ne sembla pas surprise, et un léger et discret sourire horna ses fines lèvres.

- Éh bien, si cela convient à Monsieur Potter... Pourquoi pas, fit t'elle, avant de rappeler que le jeune Gryffondor aurait alors à s'entraîner bien plus pour les potions.

Elle décida alors qu'il n'irait qu'en cour théorique, et qu'il irait en potions avec les autres classes quand les 7 èmes années auront des cours de pratiques Puis enfin, elle lui permit de partir.
Aucun des deux hommes n'entendirent ce que la directrice chuchota au portrait d'Albus Dumbledore :

- Vous aviez raison Albus. C'est deux la sont fait pour s'entendre...

Harry sortit de la pièce en même temps que son professeur, et semblait pensif. C'est ce dernier qui le tira de ses pensées en lui disant :

- Vous avez intérêt à travailler dur pour être à la hauteur. Et sachez que si vous arrivez à atteindre un niveau convenable, vous passerez vos ASPIC de Potion en fin d'année.

Puis il partit, laissant un Gryffondor un peu perdu derrière lui. Après tout, ledit Gryffondor ne s'attendait pas à cela après ce qu'il c'était passer la dernière fois qu'il avait vu son professeur en face à face.
Cependant, Harry savait que cela voulait dire que le professeur ne lui en voulait pas, mais pas non plus qu'il acceptait de tel geste.

Un sourire quelque peu Poufsoufle horna les lèvres de Harry quand il pensa à l'année prochaine. Il serait peut-être l'assistant de Snape ! Il retint un rire en pensant au fait qu'il n'y a de cela que 2 ans, il aurait sûrement pensé à se jeter de la Tour d'Astronomie à cette idée.
C'est donc avec un sourire qu'il rejoint la salle commune des Gryffondor, ignorant l'air surpris de Ron quand il vit le sourire de son ami, et en souriant un peu plus à Hermione qui lui lança un regard entendu.
La nuit venu, il s'endormit le cœur léger, et il ne pu s'empêcher de se trouver un peu Poufsouffle en se moment.

Heyyyyy ! Navré, j'ai un peu de retard avec se chapitre, mais j'ai profité de mes vacances alors voilà... Enfin bref, j'espère que vous avez aimé, et à bientôt pour le prochain chapitre ! 😊

Incompris ( Snarry ) ( EN PAUSE ) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant