I-Dolls et Chocolats: le secret du Bonheur

Chapitre 7: Mon passé, ma douleur insoutenable

Joon-ha

Quand son portable a sonné, je voulais juste lui voir si c'était Manager Ban.

Là mauvaise surprise : un certain Léon !

C'est qui ce type ? Que veut-il à ma femme ? Et d'où il l'appelle ma belle ! Il n'y a que moi qui ai ce droit ! La colère est monté d'un coup. Je suis furieux ! La douleur dans mon cœur est vive ! M'as -t-elle trahi ? M'aimes-t-elle vraiment ? Tant de questions arrivent dans ma tête et elle ne me répond pas ! Je vois ses larmes mais je suis tellement énervé que je ne peux pas céder à mon envie de la consoler !

J'ai horriblement mal ! J'ai l'impression que l'on m'arrache le cœur pour le broyer en miettes. Je manque d'air. J'ai la respiration coupée. Même quand l'autre connard de supérieur à l'Armée m'a fracassé le bras ou quand mon ami a mis fin à ses jours, je n'ai pas ressenti d'aussi grande douleur dans mon cœur. Je me croyais blindé mais Akame m'a rendu faible. Je me sens trahi par la femme que j'aime ! Elle a deux mecs en même temps ! M'aimes-t-elle autant qu'elle le dit ? Elle crie que c'est son ex ! Mais est-ce vraiment la vérité ? J'ai le cœur au bout des lèvres. J'ai envie de vomir ! Je suis entier, elle le sait ! Je lui faisais confiance mais elle m'a poignardé dans le dos ! Pour la première fois de ma vie, j'ai envie de pleurer alors je fuis vers la salle de bain !

Je m'enferme à clé ! Mais Akame est aussi têtue que moi. Elle me suis de près. Elle massacre la porte. J'ai beau lui dire de partir, elle hurle à la porte. Je me suis rhabillé. Putain ! Je frappe le miroir de mon poing. Il y a des bris de verre, ma main saigne. Je nettoie ma plaie rapidement et mets un bandage. Je perçois l'inquiétude d'Akame derrière la porte. Je l'envoie chier, cela lui fera les pieds ! Mes mots dits sous le coup de la colère sont le contraire de ce que je pense réellement. Je suis dur. Je suis glacial comme si les sentiments quittaient mon corps mais c'est tout le contraire de ce que je ressens actuellement. Le vide s'installe en moi. Je sens une douleur comme jamais dans toute les cellules de mon être. Je veux lui faire mal, très mal, autant que le déchirement insupportable ancré dans mon cœur !

Un bruit de chaise qu'on traîne se fait entendre...Je veux ouvrir la porte mais impossible. Saloperie de merde ! Elle l'a bloquée. Elle a de la ressource cette tête de mule. Résigné, lessivé, triste, malheureux, je m'assois au sol dos contre ce morceau de bois. Je n'ai plus le choix ! Je suis fatigué par cette dispute ! D'une voix cassée par le chagrin, ce qui me brise le cœur mais je ne veux pas céder. A cran, j'écoute enfin son histoire :

- Il y a 4 ans, à Paris,  je suis entrée dans une boutique réputée car je voulais acheter du chocolat à Claire pour fêter nos retrouvailles. C'est là que j'ai connu Yoko qui faisait un reportage sur le Rêve étoilé. Mitsuki, le petit frère de Jin y faisait son apprentissage pour parfaire ses techniques. Léon venait rendre visite à ses amis et il m'a tourné autour, la drague lourdingue pas romantique comme toi.

Elle prend une pause. Je l'entends pleurer. Ça me déchire les tripes. Je soupire d'une voix rauque, agacé mais un peu plus calme, je l'encourage :

- Akame...Vas-y continues.

Rassurée par mon écoute, elle continue d'une voix un peu plus sûre.

- Pour résumé, au fil des semaines, je suis devenue très amie avec Yoko, les frères Aoi, Dino, Shôgo et Léon qui s'arrangeait pour être présent à chacune de mes visites. On était complices tous les deux . Il m'a fait découvrir le Paris by night. J'ai même répété dans son petit groupe de Rock juste pour m'amuser. Je n'ai jamais rêvé de faire carrière dans la musique. Puis des sentiments plus forts se sont installés et on a fini sortir ensemble. J'étais heureuse, je crois.

- Ah ouais le fameux groupe de rock où tu jouais de la basse ?

- Oui, du piano aussi et je t'ai déjà dis que c'est du passé.