Chapitre 5: Souvenir d'un passé bien caché

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Je suis tétanisée devant tant de mignonitude. Il prend délicatement ma main et dépose un baiser délicat sur le haut de mes doigts. Son regard m'a hypnotisé. Et là bug de mon cerveau ! Je rêve ou il vient de me faire un baise-main ? Il s'est trompé d'époque, on est au 21ème pas au 19ème siècle !

- Bienvenue jolie demoiselle. Seriez-vous un ange tombé du ciel ? Aux Césars de l'amour, vous seriez mon meilleur espoir féminin !

- Euh....Bah ...Euh

Oh la vache ! Il a une technique de drague tout à fait démodé. Je suis tellement surprise que je ne sais pas quoi dire. C'est la première fois que j'ai un spécimen de ce gabarit devant moi.

- Vous devez être en chocolat parce que vous êtes à fondre.

Il insiste le bougre ! Pourquoi as-t-il ouvert sa bouche ? Il a un peu cassé ce moment qui aurait pu être magique

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Il insiste le bougre ! Pourquoi as-t-il ouvert sa bouche ? Il a un peu cassé ce moment qui aurait pu être magique. Je rougis malgré tout devant ses compliments car il faut bien avouer cela toujours un peu plaisir.

- Bernard Léon-kun ! Anata wa kono on'nanoko ofukai ni kanjimasu (Tu mets cette jeune fille mal à l'aise)

Yoko, les sourcils froncés, grondait le fameux Léon. D'un coup, je ne peux plus retenir un fou rire qui me déchire les côtes. Mon rire communicatif provoque l'hilarité dans la petite boutique. L'atmosphère est détendue. Je remercie Yoko de sa bienveillance qui contre toute attente me tend sa carte de visite avec ses coordonnées romanisées : une pratique courante au Japon lorsque l'on veut garder le contact avec quelqu'un.

Et je ne sais pas pourquoi, devant cette élan de gentillesse ou l'envie de me faire une nouvelle amie dans cette ville, je prends une carte du magasin où je note mes coordonnées au dos et je la lui donne sous l'œil penaud de ce dragueur du dimanche mais qui ne me laisse pas tout à fait indifférente. Bah sans doute la fatigue ou mon cœur d'artichaut !

Après cette étrange interlude, je commande mon ballotin mais Léon refuse de me faire payer, soi-disant pour s'excuser de ma maladresse

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Après cette étrange interlude, je commande mon ballotin mais Léon refuse de me faire payer, soi-disant pour s'excuser de ma maladresse. Embêtée de ne pas avoir payé, je suis repartie vers mon nouveau chez moi avec le cadeau pour ma cousine. N'aimant pas me sentir redevable, je suis retournée plusieurs fois. Chaque fois, je discutais en anglais avec Yoko qui continuait ses recherches sur le chocolat pour son livre. On a fini par devenir de très bonnes amies. Elle se sentait seule loin de son fiancé Jin Aoi dans un pays étranger. Sa joie fut grande quand il l'a rejointe lors du salon du chocolat.

I-Dolls et Chocolats: le secret du BonheurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant