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« Salem Aleykoum, Bonjour »



Il se met devant moi et plonge son regard sombre dans le miens. Je ne sais pas si qu'il va me dire mais une chose est sûre c'est que je ne comprends pas pourquoi il c'est braqué de cette manière cette après-midi, peut-être que c'est à cause du sujets que j'ai lancé sur les enfants et plus précisément sur son fils.. je ne sais pas.

- Avant que tu commences à parlé je voudrais m'excuser si j'ai dit quelques choses de déplacé qui aurait pu engendré ta colère, ce n'était pas mon but Rahim.. en aucun cas.

- Rahim : C'est plutôt moi qui m'excuse.. j'ai réagis comme un gamin en sah. T'sais quand on parle de mon fils... Je me sens pas bien et je me referme facilement mais crois pas c'est ta faute c'est juste que..voilà.

- Okay.. *sourire* donc c'est réglé ?

- Rahim : Ouais.. Il sourit à son tour On repart mangé ?

- D'accord.

On repart s'installer avec les autres qui au passage rigolaient à gorge déployée pour dire, ça fait plaisir de voir ma sœur rire mais.. je garde un œil sur Tarik quand même. Peut-être mon côté grande sœur qui ressort.

La soirée finit comme à son départ, dans la bonne humeur.

- Neya : Merci.. pour le dîner.

- Arrête de me remercier c'est normal.

- Tarik : Normalement les princesses sont de retours avant minuit (rires) Il est 1h du sbah les soeurette, allé on se bars d'ici je gèle sa mère.

On monte dans la voiture sauf que cette fois ci c'est Tarik qui conduit et Neya devant pour écouter sa musique, donc Rahim c'est mit à côté de moi derrière.

- Rahim : Ça va ?

- Oui et toi ?

- Rahim : Tranquille.

On arrive quelques minutes plus tard. On rentre chacun dans nos chambres après s'être salué. Je mets mon gros sweat avec mon legging et me glisse dans ma couette en passant un coup de crème à la bave d'escargot sur mon visage.

- Neya : Tu continue avec ce truc gluant ? Juste la consistance ça donne envie de gerbé.

- Ça marche pour les cicatrices d'acné, et non c'est pas dégueu ça sent bon.

- Neya : Ça ressemble à des pertes blanches, juste la couleur qui change Elle rit d'elle-même.

- Ferme ta gueule et dors sale folle.

- Neya : Bonne nuit mon amour. Elle m'envoie un bisous volant.

Malade celle-là.















| QUELQUES SEMAINES PLUS TARD |



















Voilà maintenant 2 semaines qu'on vit ici. Ça serait mentir en vous disant qu'on vit mal, au contraire on a l'impression de revivre. Neya et moi avons repris les cours, biensûr on est surveillé 24h sur 24. Non pas que ce me dérange mais.. voilà.

[1] « On s'est retrouvés tous les deux les joues salées »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant