Tous ces hurlements me donnent des frissons. Je ne saurais pas vraiment expliquer pourquoi mais ces cris sauvages et rocailleux me donnent réellement la chaire de poule. Ils trinquèrent alors, entrechoquant violemment leurs verres en métal, plus proches de tasses que de flûtes. Bien qu'ayant déjà participé à des soirées alcoolisées, je n'ai de mon vécu jamais vu de verres aussi gros et remplis. Je me demande d'ailleurs ce qu'ils peuvent boire, me doutant que leur boisson n'avait guère comme seul composant de l'eau. Je balaya la pièce du regard avant de me concentrer sur une femme plutôt menue près d'une sorte de lourd chaudron de fer, une cuillère à soupe à la main. De nombreux loups venaient vers elle et lui donnait leur verre qu'elle plongeait dans le gros récipient noir avec nonchalance. Elle ressortait alors le récipient métallique rempli à ras-bord d'un liquide jaunâtre voir brun. Cette marmitte doit être la source de l'alcool. Peut être y trouverais-je la composition du breuvage ? Je me dirigea donc vers la femme aux longs cheveux d'ébène en esquivant les grands homme-loups parlant fort et faisant des gestes brusques à tout bout de champs. Il m'arriva plus d'une fois de me faire bousculer par certains ou me prendre une main dans le dos dû à un geste incontrôlé de leur part. Je baissa la tête et me faufila entre les différents groupes lupins en croisant de temps en temps des têtes familières. Je remarqua d'ailleurs Célia et Silvia accompagnées de l'Alpha et sa Luna discuter avec un grand groupe de loups. Elles semblent se sentir bien dans ce monde si différent du notre. Elles rient aux éclats et semblent aimer la fameuse boisson. Dans une toute autre ambiance, Hurley et Tori sont ensemble sur le canapé à s'enlacer et s'embrasser sans prêter attention aux alentours. Mais étrangement, cela ne perturbait ou ne gênait personne bien que les deux tourteraux semblent prêts à se sauter dessus d'une minute à l'autre. En y réfléchissant bien, je trouve la pudeur des loups absente. Oubliant le fait que la vue de deux amants s'embrasser ne leur faisait ni chaud ni froid, leurs vêtements montraient un manque évident de pudeur ou de potentiel embarras. La plus grande partie des loups mâles ne portaient qu'un simple short, souvent beige, accompagné de légères baskets. Pour les femmes, elles avaient elles aussi des petites baskets mais avaient aussi un simple mini haut qui cachait leur poitrine et un fin short étant sensé cacher le bas. Voilà qui n'est pas très habillé ! Et ces femmes ayant des formes plus que généreuses ne souhaitent-elles pas plus se couvrir ? Je suis pour la liberté féminine bien évidemment mais là n'est pas la question. Hommes comme femmes ne semblent pas porter attention au fait de porter ou non des vêtements même devant des inconnus. Leurs faits et gestes me semblent si... animaliers.
- Lucy ! Entendis je.
Je me retourna et réussi à percevoir parmis la foule des cheveux mi-longs bleus voltiger à gauche et à droite. Après de multiples slalomes et coups évités, Sue me prit le bras et me tira hors de la salle avec virulence. On se retrouva alors dans les escaliers menant à l'étage, où elle me tira. Elle arrêta notre course seulement une fois arrivées au premier étage.
- Sue qu'est-ce qu-il te prend ? Demandais je.
Elle regarda vigoureusement tout autour d'elle et chuchota une phrase inaudible.
- Hein ? Dis je.
Elle reparla en rougissant de plus en plus mais je n'entendis toujours rien.
- Qu'est-ce que tu dis ?! Redemandis je.
- U... l...ayé.... cher... eins... Compris je.
- Bon sang, Sue parle plus fort !
- Un loup a essayé de me toucher les seins ! Cria-t-elle finalement, les joues rouges pivoine.
- Quoi ?! Criais je à mon tour.
- Doucement ! Ils ont une ouïe méga puissante. Je disais, l'un des loups faisait que de me regarder avec un air... malsain. Et quand je suis passée près de lui il a essayé de me caresser alors je me suis enfuie ! Mais il m'a poursuivie ce chien ! Alors je suis venue t'attraper pour que tu m'aides ! M'expliqua-t-elle.
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Osmose magique
FanfictionUn monde semblant normal où humains vivent en paix, suivant chacuns leurs petites habitudes au rythme de la technologie et de la pollution. Cinq jeunes femmes d'une vingtaine d'années ne font pas exception à la règle. En une chaude journée d'été, ce...