- Lucy... réveille toi... Entendis je.
Mes yeux s'entrouvirent, laissant apparaitre de grands yeux remplis de joie penchés sur les miens. Je décala légèrement Sue pour me relever et sauta hors du pick-up. J'étendis mes bras en baillant peu élégamment. Une fois totalement réveillée, je regarda tout autour de moi et eus un hoquet de surprise. Nous sommes sur une sorte de parking où de très nombreuses voitures de toutes les couleurs sont garées. Je balaya les alentours du regard et vis rapidement toutes les infrastrucutures présentes. De hauts gratte-ciels semblent aussi hauts que la Lune. Plus bas, bon nombre d'échoppes ou d'immeubles s'alignent. Des bruits lointains de klaxons et de voitures percutèrent de plus en plus fort mes oreilles. Je me souviens.
Après notre départ de la ville lupine, nous avons roulé pendant de nombreux jours en ne s'arrêtant que pour manger ou lorsque Darren prenait le relais de Hurley au volant. Personne ne savait vraiment quelle était notre destination exacte mis à part Darren qui avait, je crois, une idée d'un éventuel refuge. Serait-ici ?
- Où on est ? Demandais je.
- Bienvenue à Krīlhaïs, la capitale vampirique. Dit Sue d'un ton tout droit sorti du théâtre classique.
Elle sauta de la remorque et passa son bras autour de mes épaules. Elle me traîna alors jusqu'à un grand immeuble gris aux nombreuses baies vitrées, puant le moderne et le neuf.
- Où sont les autres ?
- Dans leur appartement. Darren et Hurley ont payé grâce à la carte du surfeur ! Il dit qu'il a beaucoup trop d'argent pour ce qu'il en fait. Il y a des avantages à être un prince ! Ria-t-elle. Nous, nous vivons aux huitième étage ! Le tout dernier ! On a de la chance pour le coup. Darren vit au rez-de-chaussée car il a le vertige. Tori et Hurley vivent au troisième car il ne restait plus que celui-là. Les autres sont au cinquième étage dans un appartement moins grand que le notre. Me dit elle.
J'hocha de la tête et on partit vers un ascenceur en sorte de faux bois aux apparences néanmoins modernes. Les portes métaliques s'ouvrirent en deux et laissèrent place à un long miroir. On fixa alors nos reflets, abasourdies. Sans s'en être rendues compte, nous nous sommes comme transformées en femmes sauvages. Nos cheveux sont ébouriffés à cause du vent et nos vêtements sont sales. Vivre dans la remorque d'un pick-up n'est pas ce qu'il y a de plus propre. On entra finalement dans la cage métallique, de peur qu'elle ne se referme. Sue appuya sur le bouton numéro huit et l'ascenceur se mit à doucement monter.
- Non mais regarde nos cheveux ! J'ai une foutue brindille derrière l'oreille ! Dit la bleue.
Elle se pencha vers le miroir et se mit à passer ses mains dans ses cheveux histoire de les démêler rapidement. Elle retira quelques branches et feuillages. Dans cette cage aux odeurs de neuf, une légère musique aux sonorités de jazz retentit. Je me mis à balancer ma tête de droite à gauche au rythme de la musique. Sue me vit et me prit les mains. Elle me fit tournoyer et on se mit à danser gaiement jusqu'à ce que nous arrivions à notre étage.
La cage musicale se stoppa, laissant les porte s'ouvrir. Nous arrivâmes dans un long couloir aux couleurs sobres et aux lustres luxueux. Sue fit tourner des clés autour de son index, un sourire aux lèvres. Elle balaya le long couloir du regard et sembla trouver notre appartement. Elle courrût jusqu'à lui et se hâta d'ouvrir la porte en bois clair. Je la rejoignis pile au moment où la porte s'ouvrit.
- Wouah ! Dirent ont en chœur.
En effet, face à nous l'appartement se dressa. On arriva alors sur un grand séjour moderne et parfaitement agencé, contrastant aux maisons lupines bien plus rudimentaires. À la place du mur, de grandes baies vitrées nous laissaient contempler la ville entière. Sur le sol grisâtre, deux longs canapés noirs en cuir trônaient en face d'une grande télévision moderne. Un tapis en fausse fourrure blanche faisait contraste avec avec le parquet sombre. Au coin de la pièce, une haute cheminée blanche était allumée réchauffant la salle.
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Osmose magique
Fiksi PenggemarUn monde semblant normal où humains vivent en paix, suivant chacuns leurs petites habitudes au rythme de la technologie et de la pollution. Cinq jeunes femmes d'une vingtaine d'années ne font pas exception à la règle. En une chaude journée d'été, ce...