C'était un matin d'été que tout a commencé au Lycée de Thiaroye, un établissement d'enseignement secondaire de la banlieue dakaroise. Ce fût le jour où j'ai vu Ramatoulaye Dia pour la première fois devant la cantine scolaire. Elle était en compagnie de ses copines discutant des chamailleries qui opposaient Ouzin Keita et Pawlish Mbaye. Ces derniers enflammaient la toile avec leurs folies qui d'emblée semblaient plaire plus d'un sénégalais. A l'orée de mon premier jet de regard, j'ai aussitôt ressenti une sensation fort agréable, je n'arrivais à croire à la réelle existence de celle que je percevais au loin à quelques mètres d'où j'étais, cette pierre précieuse qui brillait en mille éclats. Selon ces manières qu'elle manifestait on pouvait en conclure qu'elle était du genre raffinée, radieuse dotée d'un charme étincelant. Elle dégageait une sensation plus au moins attrayante et insolente. Je n'avais pu m'interdire le luxe de demeurer insensible à une telle merveille, qu'était sa personne.
Elle était vêtue d'une robe de couleur rose avec des airs d'une Barbie, J'étais on ne peut plus enchanter et excité par la manière avec laquelle elle conversait avec les siennes, sa façon de s'exprimer était hors du commun. On voyait nettement qu'elle était loin d'être une fille ordinaire au vu de sa façon de s'exprimer, de réagir aux tapages insolents des autres demoiselles avec qui elle était. J'étais aussitôt ébloui et ébahi par la couleur de ses yeux si magnifique et hypnotique, la douceur de sa voix redondante lorsqu'elle parlait on aurait cru une mélodie émanait de sa bouche, son visage d'ange et son sourire si limpide, ses dents si blanches et éclatantes éveillaient en moi tant d'attrait que de sensualité.
Ses douces lèvres roses, chaudes et tendres m'emportaient dans un rêve de douceur, d'extase, enflammant mon cœur d'une joie inouïe. Comme j'aimerais les approcher, les toucher, les caresser des miennes. Je ressentais une curieuse envie de tant de merveilles, juste en ruant mon regard sur elle. Je les toucherais si doucement avec autant de tendresse et d'allégresse.
De ce besoin qui serais pour moi de les entrouvrir pour y découvrir son fruit si délicat, si délicieux, à conquérir. Sa douce langue, tendre et fraîche, j'en éclipserais les yeux pour être encore plus présent pour savourer ce moment exaltant, la touchant délicatement, l'invitant timidement tout doucement, du bout de la mienne à s'harmoniser dans cette exquise félicité. Comme j'aimerais la faire danser, la faire valser si près de la mienne d'une profondeur de plus en plus pénétrante de plus en plus émouvante. A ces moments une seule idée me traversait à l'esprit, accourir auprès d'elle et l'embrasser au milieu de la foule afin de nourrir mon désir sensuelle. Heureusement je me suis souvenu tantôt que je prospérais dans l'imaginaire. Il est temps de revenir sur terre.
Mais il me faut admettre que son charme était à la fois incommensurable et irrésistible, exaltant et envoûtant tel le clin d'œil d'une diablesse. Elle était de teint noir un peu clair, de taille moyenne avec un physique de mannequin, bien taillé, bien poli.
Il faut croire qu'elle était un joyau, un bijou d'une rare beauté que le destin avait mis sur mon chemin.
J'étais venu pour mon service à la communauté que je devais effectuer au provisorat.
En effet j'étais l'assistant du secrétaire du proviseur et j'étais également substitut du professeur d'économie M. Mbengue. Comme d'habitude quand je venais, je procédais à des séances de salutation du personnel de l'établissement en faisant le tour des bureaux et la salle des professeurs en dernier lieu. C'était une pratique routinière que je perpétuais à chaque fois que mettais les pieds là-bas.
Après cela je me mettais au travail car j'avais beaucoup de tâches à accomplir. Hélas, depuis un moment mon esprit semblait être troublé, j'ai senti ma concentration s'envoler tel un éclat tout d'un coup. A coup sûr je n'arrivais pas à comprendre comment se fait-il que je n'ai vu cette fille que pendant quelques secondes à peine et pourtant j'arrive plus à l'effacer de ma tête. Un fait étrange, un mystère que je n'ai pu élucider à cet instant. Durant toute la durée que j'ai passée là-bas ce jour-là je n'ai cessé de penser à elle. Elle était une merveille grandeur nature que rares sont les hommes qui pouvaient se passer de la contempler.
C'était une sensation à la fois bizarre du fait que je ne l'ai jamais rencontrée auparavant, et agréable également vu cette bonne mine qu'elle dégageait.
J'ai terminé mon service vers 13h, je voulais à tout prix avoir un début de piste pour retrouver cette fille qui a carrément bouleverser ma journée. J'ai eu donc l'idée de passer à la cantine scolaire pour voir, histoire de nourrir un peu ma curiosité. J'ai trouvé la vendeuse occupée à satisfaire les derniers élèves qui s'empressaient de se repaître sur le reste du menu. La faim s'affichait sur leurs visages déchirés par la fatigue, leurs voix rauques et sèches prononçaient rigoureusement leurs commandes répétitives. En réalité ils n'avaient pas le choix, ils étaient obligés de se contenter de ce qui restait en stock sous peine de tomber sous les coups de la famine.
J'ai attendu quelques minutes le temps qu'elle termine avec ses clients venus rompre le pain. Elle semblait exercée son métier avec cœur joie. L'égoïsme et ses louanges tant chantées par le père de l'économie Adam Smith ne semblaient effleurées ses motivations au vu de la rigueur soutenue qu'elle manifestait dans ses œuvres avec tant de sérénité que d'amour. Je l'ai contemplée satisfaire les besoins de ces pauvres âmes venues de remplir leurs estomacs.
Nous nous sommes salués, ensuite avons échangé quelques blagues de cousinage entre sérère et peul mais le bavardage ne fût que de courte durée puisqu'étant clair que l'objectif n'étant pas de papoter mais juste de jeter les bases d'une amitié qui me serait plus ou moins favorable dans mon ambition de conquête de cette jeune gazelle aux allures d'ange qui se serait immiscée dans ma tête occuper mon esprit et y avait déjà déployé ses étendards jusque dans mes pensés les profondes.
Tout paraissait à croire que je ne révélais pas bien mes réelles intentions à Rosalie, que je sonnais faux d'une certaine mesure mais en vérité c'était par ce que j'avais des réserves à l'idée d'exposer mon projet à elle, je ne l'a connaissais guère, j'ignorais la manière dont elle allait le prendre. J'ai voulu être prudent par conséquent pour le mieux dans l'intérêt de tous.J'ai finalement pris congé des lieux car ayant réussi à faire connaissance à avec la restauratrice, d'ailleurs qui était très ouverte et enthousiaste ce qui était porteur d'espoir à mon goût.
Quand j'y repense je me dis que c'était l'un des plus beaux instants de mon séjour dans l'école, ce jour-là.
Par la suite j'ai acheté une tasse de " café Touba " et je suis rentré étant donné que j'avais terminé ma prestation.
Ce jour inoubliable allait marquer mon existence à jamais. Ce fût le début d'une péripétie nantie d'obstruction et de périls, dont je ne m'attendais guère. Jusqu'ici ma vie était d'emblée ordinaire, routinière je ne me doutais nullement que ce long fleuve tranquille auquel j'étais tant habitué allait se transformé en un défi majeure et que j'allais devoir consentir des pieds et mains pour vaincre l'adversité qui se profilait à l'horizon.
Salut, je m'excuse pour les fautes et vous invite à lire ma chronique, à voter et à commenter.
Merci
Et soyez indulgents c'est ma première chronique 😕😕
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Ramatoulaye 🌹[Réécriture]
Lãng mạnC'est une histoire d'amour passionnante entre un jeune étudiant du nom de Ismaël et une lycéenne, Ramatoulaye. Ils se sont rencontrés au lycée de Thiaroye. Par la suite, tombé sous le charme de la fille, le jeune Ismaël fera l'impossible pour la con...